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Cabinet ACI > Résultats de recherche pour"droits" (Page 17)

Le statut de repenti

Le statut de repenti : Les repentis sont les personnes ayant coopéré avec les autorités judiciaires ou policières alors qu’ils ont participé à des activités criminelles. Cette collaboration leur permet d’obtenir des avantages. La loi Perben II du 9 mars 2004 a permis d’introduire, en droit français, un statut du repenti. I).  --  La mise en œuvre du dispositif (Le statut de repenti)      A).  --  La présentation du dispositif Les dispositions relatives aux collaborateurs de justice, communément appelés les repentis, ont été modifiées par la loi Perben II du 9 mars 2004 et la loi du 6 décembre 2013. Ces dispositions, anciennement limitées à certaines infractions, ont vu son champ d’application élargi à toutes...

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Le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention

Débat contradictoire devant le JLD Le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention (JLD) Outre son rôle de gardien des libertés individuelles, l’attribution principale du juge des libertés et de la détention (JLD) est d’avoir compétence en matière de détention provisoire. Ce dernier peut ordonner ou encore prolonger la détention provisoire d’une personne mise en cause, par ordonnance motivée prise après un débat contradictoire tenu en public. Le JLD, peut en l’absence de débat contradictoire préalable, prescrire d’office par ordonnance motivée, l’incarcération provisoire du mis en cause pour une durée maximum de 4 jours ouvrables, jusqu’à la tenue du débat contradictoire, le temps que le...

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Les facteurs criminogènes ou les causes du phénomène criminel

Les facteurs criminogènes ou les causes du phénomène criminel :  « Tout homme est un criminel qui s’ignore ».  Albert Camus, par ces mots, souhaite nous faire comprendre que le crime est profondément humain, viscéral et intrinsèque à la nature humaine. Toutefois, si les origines du crime sont bien humaines, d’autres facteurs sont en causes. Le phénomène criminel est constitué par toute action ou omission qualifiée d’infraction pénale. Il est appréhendé par le droit pénal qui définit les valeurs sociales, fixe les peines applicables aux infractions et détermine les conditions de la responsabilité pénale dans le but d’assurer la tranquillité, la salubrité et la sécurité publiques. (Les facteurs criminogènes ou les causes...

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Droit pénal des personnes

Droit pénal des personnes C’est l’ensemble des infractions qui prennent en compte l’atteinte directement portée à la personne. La finalité première du Code pénal, c'est la protection de la personne humaine contre toute violation. Pour cela, le Code pénal doit s’adapter à ces nouvelles atteintes. La répression est évolutive et suit les différentes infractions constatées. I).  --  Les personnes, priorités du Code pénal (Droit pénal des personnes)       A).  --  La protection de la vie des personnes par le livre II du Code pénal  Le Livre II du Code pénal, qui vient après le Livre I, relatif aux dispositions générales, est lié aux atteintes à la vie de la personne. Il...

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Le principe d’oralité

Le principe d’oralité : I).  --  Définition du principe de l'oralité (Le principe d’oralité) Ce principe est attaché à la preuve, celui de l’intime conviction, selon lequel la valeur des preuves est appréciée librement par le juge. En vertu de l’oralité, le juge ne doit pouvoir se décider que sur des preuves qui ont été directement et immédiatement soumises aux débats, donc devant lui. En pratique, le principe d’oralité emporte plusieurs conséquences. La procédure suivie devant la cour d’assises est singulière à bien des égards. La conception de l’oralité des débats, notamment, y prend des accents particuliers. Dans son rapport du 27 novembre 1790 fait au nom des comités de constitution...

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comparer l’escroquerie et l’abus de confiance

Comparer l’escroquerie et l’abus de confiance I).  --  L’infraction d’escroquerie (Comparer l’escroquerie et l’abus de confiance) Il s’agit d’une atteinte aux biens, réprimée par l’article 313-1 du Code pénal. « L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L’escroquerie est punie de cinq ans d’emprisonnement et...

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Le minimum et le maximum légal de la détention

Le minimum et le maximum légal de la détention I).  --  Définition de la détention et objectif de la détention (Le minimum et le maximum légal de la détention)      A).  --  Définition de la détention : C’est un processus utilisé par l’État pour priver une personne de ses droits. L’État dispose de ce pouvoir envers une personne qui a violé la loi.      B).  --  Objectif de la peine et de la détention en matière pénale : L’article 130-1 du Code pénal vient définir l’utilité de la détention en droit pénal : « Afin d’assurer la protection de la société, de prévenir la commission de nouvelles infractions et...

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Les évolutions du code pénal

Les évolutions du Code pénal Les évolutions du Code pénal est l'étude ci-dessous détaillée. La première législation codée relative au droit pénal est parue en 1791. Elle tranche avec l’arbitraire de la justice royale. Ce code, en 1791 met, en effet, en place une première législation codée qui contraste avec le despotisme de la justice royale. Il s’agit pour les Constituants d’affirmer l’égalité civile devant la loi, et d’établir une stricte proportion entre les délits et les peines, comme l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 le précise déjà : « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires ». L’Assemblée constituante adopte également...

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L’extorsion et le chantage : étude comparative

L'extorsion et le chantage : étude comparative Le chantage et l’extorsion sont deux délits dont la définition est similaire, ce qui amène fréquemment à leur confusion. En effet, dans les deux cas une pression est exercée sur la victime afin de l'inciter à agir contre son gré, à remettre une chose sous la contrainte. Cependant, ces deux infractions doivent être distinguées, car leurs éléments constitutifs sont différents. I).  --  L’extorsion (L'extorsion et le chantage : étude comparative) Selon l’article 312-1 du Code pénal[1], « l’extorsion est le fait d’obtenir par violence, menace de violence ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de...

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Les dispositions de la loi pénale face à l’espionnage

Les dispositions de la loi pénale face à l'espionnage : En France, l’espionnage industriel ou économique n’est pas puni en tant qu’infraction indépendante. Pour constituer l’infraction en droit français, il faut que les moyens utilisés soient illégaux. La loi n° 2018-670 du 30 juillet 2018 relative à la protection du secret des affaires est issue de la transposition de la directive européenne 2016/943 du 8 juin 2016 sur « la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulguées contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ». Mais, l'idée d’une préservation du secret des affaires n’est pas pour autant nouvelle. Dès 2003, elle fit son apparition dans deux rapports relatifs à l’intelligence économique...

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