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Cabinet ACI > Résultats de recherche pour"peines" (Page 13)

Procédure disciplinaire : personnes détenues majeures

Procédure disciplinaire : personnes détenues majeures Propos introductifs : les différents types de fautes disciplinaires À titre liminaire, il apparait judicieux de souligner que la procédure disciplinaire applicable aux personnes détenues majeures est prévue à l’article R 57-7 et suivants du Code de procédure pénale (CPP), éclairée par une circulaire du 9 juin 2011. Les règles relatives à la procédure disciplinaire prévoient, en premier lieu, les différents types de fautes qui peuvent être sanctionnées. Dès lors, le principe de la légalité des délits s’applique puisqu’en aucune circonstance, un comportement qui n’est pas prohibé par ces textes ne peut être réprimé et poursuivi. S’agissant de la tentative, elle ne peut être poursuivie...

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Le statut de repenti

Le statut de repenti : Les repentis sont les personnes ayant coopéré avec les autorités judiciaires ou policières alors qu’ils ont participé à des activités criminelles. Cette collaboration leur permet d’obtenir des avantages. La loi Perben II du 9 mars 2004 a permis d’introduire, en droit français, un statut du repenti. I).  --  La mise en œuvre du dispositif (Le statut de repenti)      A).  --  La présentation du dispositif Les dispositions relatives aux collaborateurs de justice, communément appelés les repentis, ont été modifiées par la loi Perben II du 9 mars 2004 et la loi du 6 décembre 2013. Ces dispositions, anciennement limitées à certaines infractions, ont vu son champ d’application élargi à toutes...

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Le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention

Débat contradictoire devant le JLD Le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention (JLD) Outre son rôle de gardien des libertés individuelles, l’attribution principale du juge des libertés et de la détention (JLD) est d’avoir compétence en matière de détention provisoire. Ce dernier peut ordonner ou encore prolonger la détention provisoire d’une personne mise en cause, par ordonnance motivée prise après un débat contradictoire tenu en public. Le JLD, peut en l’absence de débat contradictoire préalable, prescrire d’office par ordonnance motivée, l’incarcération provisoire du mis en cause pour une durée maximum de 4 jours ouvrables, jusqu’à la tenue du débat contradictoire, le temps que le...

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Le délit d’atteinte à l’intimité de la personne

Le délit d’atteinte à l’intimité de la personne Le délit d’atteinte à l’intimité de la personne ou délit de voyeurisme  Les juges du fond avaient jusqu’alors été divisés sur la qualification applicable à des faits de voyeurisme, par exemple, lorsqu’un individu regardait, à l’aide d’un miroir ou filmait, avec de son téléphone portable ou d’un caméscope dissimulé, les sous-vêtements de femmes en train de se changer dans la cabine d’essayage d’un magasin ou qui, notamment dans les transports en commun, sont en robe ou en jupe. Plusieurs dénominations avaient été mobilisées par ceux-ci, même si aucune ne paraissait réellement convaincante : violences volontaires, atteintes à l’intimité de la vie...

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Comparer extorsion et vol

Comparer extorsion et vol I).  --  L’extorsion (Comparer extorsion et vol) L’extorsion est une infraction d’atteinte aux biens réprimée par l’article 312-1 du Code pénal. « L’extorsion est le fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque. L’extorsion est punie de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende » Dans l’infraction d’extorsion, la victime remet elle-même l’objet de l’infraction.      A).  --  Élément matériel (Comparer extorsion et vol) L’élément matériel de l’extorsion résulte de l’emploi de violence, de menace de violence ou d’une contrainte déterminant la remise. Les moyens...

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Les facteurs criminogènes ou les causes du phénomène criminel

Les facteurs criminogènes ou les causes du phénomène criminel :  « Tout homme est un criminel qui s’ignore ».  Albert Camus, par ces mots, souhaite nous faire comprendre que le crime est profondément humain, viscéral et intrinsèque à la nature humaine. Toutefois, si les origines du crime sont bien humaines, d’autres facteurs sont en causes. Le phénomène criminel est constitué par toute action ou omission qualifiée d’infraction pénale. Il est appréhendé par le droit pénal qui définit les valeurs sociales, fixe les peines applicables aux infractions et détermine les conditions de la responsabilité pénale dans le but d’assurer la tranquillité, la salubrité et la sécurité publiques. Le droit pénal se distingue de...

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comparer l’escroquerie et l’abus de confiance

Comparer l’escroquerie et l’abus de confiance I).  --  L’infraction d’escroquerie (Comparer l’escroquerie et l’abus de confiance) Il s’agit d’une atteinte aux biens, réprimée par l’article 313-1 du Code pénal. « L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L’escroquerie est punie de cinq ans d’emprisonnement et...

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Le minimum et le maximum légal de la détention

Le minimum et le maximum légal de la détention I).  --  Définition de la détention et objectif de la détention (Le minimum et le maximum légal de la détention)      A).  --  Définition de la détention : C’est un processus utilisé par l’État pour priver une personne de ses droits. L’État dispose de ce pouvoir envers une personne qui a violé la loi.      B).  --  Objectif de la peine et de la détention en matière pénale : L’article 130-1 du Code pénal vient définir l’utilité de la détention en droit pénal : « Afin d’assurer la protection de la société, de prévenir la commission de nouvelles infractions et...

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Le bracelet anti-rapprochement

Le bracelet anti-rapprochement Le bracelet anti-rapprochement : Créé par la loi n° 2019-1480 du 28 décembre 2019, le bracelet anti-rapprochement (BAR) est un dispositif de surveillance électronique. Il permet de géolocaliser l’auteur réel ou présumé de violences conjugales et la victime réelle ou présumée desdites violences. Le bracelet empêche ainsi que l’auteur s’approche physiquement de la victime, et s'en instaurant un périmètre de protection autour de celle-ci. Le décret n° 2020-1161 du 23 septembre 2020 précise les modalités de mise en œuvre de ce dispositif électronique mobile anti-rapprochement. Afin de mieux envisager le bracelet anti-rapprochement, il convient d’exposer son fonctionnement (I), ses enjeux (II) et les problématiques qui l’entourent (III). I) — Le fonctionnement du bracelet anti-rapprochement (Le bracelet...

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Loi responsabilité pénale et sécurité intérieure

Loi responsabilité pénale et sécurité intérieure Loi responsabilité pénale et sécurité intérieure : La loi n° 2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure a été publiée au Journal officiel le 25 janvier dernier. Cette loi fait suite à l’affaire Sarah Halimi, dont le meurtrier s'avère déclaré pénalement irresponsable. En effet, le discernement de ce dernier avait été aboli par une bouffée délirante provoquée par une consommation régulière de produits stupéfiants (Cass. crim. 14 avril 2020, n° 20-80.135[1]). La question de la responsabilité pénale en cas de trouble mental occasionné par une intoxication volontaire s’est alors posée, engendrant certaines dispositions prévues...

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