Trafic de stupéfiants crimes et délits
Le trafic de stupéfiants crimes et délits
Le trafic de stupéfiants crimes et délits est d’abord, un commerce de drogues.
Comme le précise le titre traité il peut s’agir soit de délit soit de crime.
Ces infractions sont très sévèrement punies par le code
Ce trafic de stupéfiants comprend 6 comportements distincts :
– Le crime de direction:
Le crime de direction ou d’organisation d’un groupement destiné au trafic de stupéfiants selon l’article 222-34 du Code pénal, est réprimé « le fait de diriger ou d’organiser un groupement ayant pour objet la production, la fabrication, l’importation, l’exportation, le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicite de stupéfiants ». Il s’agit là de l’infraction la plus grave en matière de trafic de stupéfiants. Car elle n’utilise pas un système déjà existant. Mais elle crée une structure destinée à permettre de faire un trafic de stupéfiants.
– Le crime de fabrication:
L’article 222-35 du Code pénal prohibe ainsi la production ou la fabrication illicite de stupéfiants.
– Le crime d’importation ou l’exportation illicites de stupéfiants :
En application de l’article 222-36 du Code pénal, le fait de transporter des stupéfiants peut constituer un crime ou un délit. S’il y a seulement des actes préparatoires matérialisés par des prises de contact, cela constitue le délit d’association de malfaiteurs, prévu et réprimé par l’article 450-1 du Code pénal. En revanche, si les prévenus se sont livrés à différents déplacements pour organiser différentes livraisons, cela constitue le crime d’importation illicite de trafic de stupéfiants. Par ailleurs, si l’auteur principal du fait punissable est relaxé,
cela n’empêche pas à un éventuel complice de voir sa culpabilité prononcée.
– Le délit de transport, détention ou cession et actes assimilés dans le trafic de stupéfiants:
L’article 222-37 du Code pénal réprime ici le fait de transporter, détenir, acquérir ou offrir des stupéfiants, ainsi que le fait de faciliter l’usage illicite de stupéfiants.
Sont visés également les agissements des intermédiaires.
– Le délit de justification mensongère de ressources et opérations de placement :
L’article 222-38 du Code pénal vise ici le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de l’auteur de l’une des infractions précédemment mentionnées. Il vise ensuite le fait d’apporter sciemment son concours à toute opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit d’une telle infraction. Ce sont en réalité des infractions de conséquence.
– Le délit de cession ou offre en vue de la consommation personnelle dans le trafic de stupéfiants crimes et délits :
Prévu par l’article 222-39 du Code pénal, ce délit est souvent appelé « petit trafic ». Il est commis par le trafiquant agissant de façon artisanale, vendant au détail de petites doses
pour assurer sa propre consommation.
– La preuve du trafic de stupéfiants crimes et délits :
Élément matériel tout d’abord du trafic de stupéfiants. Pour caractériser le trafic de stupéfiants, il faut d’abord prouver l’existence d’un produit stupéfiant, c’est-à-dire d’une substance psychotrope dont l’usage répété conduit à une dépendance. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) répertorie les stupéfiants et psychotropes dans une liste officielle, consultable sur internet.
– Élément moral ensuite de ce trafic de stupéfiants crimes et délits :
Il doit y avoir une volonté de « trafiquer », et surtout, constituée par un achat pour la revente pour les auteurs principaux en général, ou même d’une quelconque participation motivée par une contrepartie quelconque pour tout autre coauteur.
Les peines dans le trafic de stupéfiants crimes et délits :
En premier lieu, le crime de direction ou d’organisation d’un groupement destiné au trafic s’avère puni de la réclusion criminelle à perpétuité et d’une amende de 7 500 000 euros. En second lieu, le crime de fabrication ou production illicite se trouvent normalement puni de 20 ans de réclusion criminelle et de 7 500 000 euros d’amende. Troisièmement, le crime ou délit d’importation ou exportation illicite se punit normalement de 10 ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende. Cependant, en cas de commission en bande organisée, la privation de liberté passe à 30 ans. Puis, le délit de transport, détention ou cession et actes assimilés se punit de 10 ans d’emprisonnement et 7 500 000 euros d’amende.
Tentative dans le trafic de stupéfiants crimes et délits :
Par ailleurs, la tentative s’avère aussi réprimée. Ensuite, le délit de justification mensongère de ressources et opérations de placement fait encourir 10 ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende. La tentative aussi punissable. De même, le délit de cession ou offre en vue de la consommation personnelle entraine quant à lui 5 ans d’emprisonnement et de 775 000 euros d’amende.
Toutefois l’emprisonnement se porte à 10 ans. Enfin, lorsque les stupéfiants s’avèrent offerts ou cédés à des mineurs ou dans des centres d’enseignement ou d’éducation, ou encore dans des locaux d’administration.
Ces peines peuvent être alors, assorties de peines complémentaires, telles qu’une interdiction d’exercer, une interdiction de porter une arme, ou encore une privation de droits civiques.
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