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Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant

Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant

Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant – éléments constitutifs, risques pénaux et stratégies de défense du dirigeant

poursuivi.

Table des matières

  1. Le cadre juridique de l’abus de biens sociaux
  2. Les situations typiques de poursuite du dirigeant
  3. La mise en mouvement des poursuites et le déroulement de la procédure
  4. Les axes de défense du dirigeant poursuivi pour abus de biens sociaux
  5. Conséquences des condamnations et prévention du risque pénal

1 Le cadre juridique de l’abus de biens sociaux

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1.1 Textes applicables et dirigeants concernés

  1. L’abus de biens sociaux est une infraction centrale du droit pénal des affaires : il sanctionne le comportement du dirigeant qui, de mauvaise foi, fait des biens, du crédit, des pouvoirs ou des voix de la société un usage qu’il sait contraire à l’intérêt social, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre entité dans laquelle il est intéressé.
  2. Pour les SARL, le délit est défini par l’article L.241-3, 4° du Code de commerce, qui punit de cinq ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende le fait, pour un gérant, de détourner les biens ou le crédit de la société à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle il est intéressé directement ou indirectement.
  3. Pour les SA, l’article L.242-6, 3° du Code de commerce reprend la même définition à l’égard du président, des administrateurs et du directeur général, avec des peines identiques.
  4. Sont visés non seulement les dirigeants de droit (gérant, président, directeur général, administrateurs), mais également les dirigeants de fait, c’est-à-dire les personnes qui, sans titre régulier, se comportent comme les véritables maîtres de la gestion sociale (signature des engagements essentiels, décisions financières clés, pilotage des flux intragroupe, etc.).
  5. L’infraction se situe donc à la croisée du droit des sociétés, du droit pénal et, très souvent, du droit fiscal, ce qui explique la lourdeur du risque encouru par le dirigeant poursuivi.

1.2 Les éléments constitutifs du délit

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. La jurisprudence et la doctrine identifient classiquement trois éléments à la caractérisation de l’abus de biens sociaux.
  2. Premier élément : l’usage des biens, du crédit, des pouvoirs ou des voix de la société.
    Cela recouvre :

    • les biens au sens large (trésorerie, immeubles, véhicules, matériel, propriété intellectuelle) ;
    • le crédit (cautionnements, garanties, prêts consentis sans intérêt ni justification) ;
    • les pouvoirs ou voix en assemblée (par exemple pour faire adopter une convention manifestement désavantageuse pour la société).
  3. Deuxième élément : un usage contraire à l’intérêt social.
    L’intérêt social se définit comme l’intérêt propre de la société, distinct de l’intérêt exclusif du dirigeant, d’un groupe restreint d’associés ou d’une autre entité. Sont ainsi typiquement critiqués :

    • la prise en charge par la société de dépenses personnelles du dirigeant ;
    • les flux financiers sans contrepartie réelle au profit d’une structure liée au dirigeant ;
    • les décisions qui, objectivement, appauvrissent la société sans aucune perspective raisonnable de retour.
  4. Troisième élément : une finalité personnelle et la mauvaise foi du dirigeant.
    • L’usage doit être réalisé à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle le dirigeant a un intérêt direct ou indirect (intérêt patrimonial, familial, financier).
    • La mauvaise foi est appréciée in concreto : elle résulte souvent de la répétition des opérations, de leur caractère systématiquement désavantageux pour la société, de la dissimulation comptable ou de l’enrichissement personnel évident.
  5. La frontière entre mauvaise gestion (civilement sanctionnable) et abus de biens sociaux (pénalement réprimé) se situe précisément dans la combinaison de ces éléments : usage dévoyé, atteinte à l’intérêt social et finalité personnelle assumée.

1.3 Prescription et spécificités de la poursuite

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. L’abus de biens sociaux est un délit et se prescrit, en principe, par six ans à compter des faits en vertu du droit commun de la prescription délictuelle.
  2. Toutefois, de nombreux dossiers sont marqués par une dissimulation : montage complexe, présentation trompeuse des comptes, interposition de sociétés écrans, etc. Dans ce cas, la jurisprudence admet un report du point de départ de la prescription au jour de la révélation des faits, dans la limite d’un plafond (en pratique, l’action peut encore être possible plusieurs années après les opérations contestées).
  3. Les juges considèrent fréquemment que la révélation intervient au moment :
    • de la présentation des comptes annuels mentionnant les opérations litigieuses,
    • d’un contrôle fiscal,
    • d’une procédure collective ou d’un rapport de commissaire aux comptes.
  4. Cette souplesse du régime de prescription explique que des dirigeants soient poursuivis pour des opérations remontant à plusieurs exercices, ce qui impose un travail minutieux de reconstitution comptable et juridique du dossier.

2 Les situations typiques de poursuite du dirigeant

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

2.1 Utilisation des fonds sociaux à des fins personnelles

  1. Le cas le plus classique d’abus de biens sociaux reste l’utilisation des fonds sociaux pour financer des dépenses personnelles du dirigeant : travaux dans un bien personnel, voyages sans intérêt pour la société, acquisitions privées facturées à la société, etc.
  2. D’autres hypothèses sont régulièrement rencontrées :
    • paiement par la société de dettes personnelles du dirigeant ou de ses proches ;
    • attribution de rémunérations fictives ou manifestement sans contrepartie ;
    • facturations artificielles au bénéfice d’une structure contrôlée par le dirigeant (société de conseils, sous-traitant “ami”), générant un transfert déguisé de trésorerie.
  3. Ces schémas peuvent se cumuler avec des incriminations de faux et usage de faux, d’escroquerie, ou de fraude fiscale lorsque la comptabilité et les déclarations fiscales sont également manipulées.

2.2 Flux intragroupe et jurisprudence Rozenblum

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. Dans les groupes de sociétés, les concours financiers (prêts, avances de trésorerie, abandons de créances, cautions) constituent un terrain privilégié d’abus de biens sociaux.
  2. La chambre criminelle a reconnu, avec l’arrêt Rozenblum (Cass. crim., 4 février 1985, n° 84-91.581), un fait justificatif fondé sur l’intérêt de groupe : les flux intragroupe peuvent échapper à la qualification d’abus si un certain nombre de conditions sont réunies.
  3. Pour que la politique de groupe puisse neutraliser l’infraction, la jurisprudence exige notamment :
    1. l’existence d’un groupe structuré sous une direction commune ;
    2. la poursuite d’un intérêt économique, social ou financier commun au groupe ;
    3. une contrepartie attendue pour la société qui supporte l’effort ;
    4. l’absence de sacrifice disproportionné de cette société au profit exclusif d’autres entités ou du dirigeant.
  4. À défaut, les concours intragroupe peuvent être requalifiés en abus de biens sociaux, en particulier lorsque la société “aidante” est déjà fragilisée et que les flux profitent essentiellement à des structures contrôlées par le dirigeant.

2.3 Usage du crédit, des pouvoirs ou des voix de la société

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. L’abus de biens sociaux ne vise pas que les flux financiers : il couvre également l’usage abusif du crédit, des pouvoirs et des voix du dirigeant.
  2. Les tribunaux ont déjà qualifié d’abus :
    • le fait de faire consentir par la société des cautions disproportionnées au profit d’une autre société liée au dirigeant ;
    • l’utilisation des voix en assemblée pour valider des conventions manifestement défavorables ;
    • l’instrumentalisation de la société pour soutenir artificiellement une entité déficitaire ne profitant, en réalité, qu’au dirigeant lui-même.
  3. Dans ces hypothèses, le débat se cristallise sur l’intérêt social réel de l’opération et sur la mauvaise foi du dirigeant, au regard de sa connaissance de la situation financière de la société et de ses intérêts personnels dans l’opération.

3 La mise en mouvement des poursuites et le déroulement de la procédure

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

3.1 Origine des alertes et déclenchement de l’enquête

  1. La mise en cause d’un dirigeant pour abus de biens sociaux provient fréquemment :
    • d’un signalement d’associés, d’un minoritaire ou d’un salarié ;
    • d’un rapport de commissaire aux comptes remplissant son obligation de révélation au parquet ;
    • d’un contrôle fiscal mettant en lumière des charges anormales ou des flux intra-groupe suspects ;
    • d’une procédure collective, via les investigations d’un administrateur ou d’un mandataire judiciaire ;
    • parfois d’enquêtes journalistiques dans les dossiers médiatisés.
  2. Le parquet peut alors ouvrir une enquête préliminaire ou requérir l’ouverture d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction spécialisé en matière économique et financière.

3.2 Garde à vue, perquisitions et mise en examen

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. Le dirigeant suspecté peut être convoqué pour une audition libre ou placé en garde à vue si les nécessités de l’enquête le justifient (risque de concertation, besoin de confrontations, complexité du dossier).
  2. Des perquisitions peuvent être menées au siège de la société et au domicile du dirigeant, avec saisies de documents comptables, contrats, correspondances électroniques, supports numériques.
  3. En cas d’ouverture d’information, le dirigeant peut être mis en examen du chef d’abus de biens sociaux, éventuellement assorti d’un contrôle judiciaire (interdiction de gérer, interdiction de contact, cautionnement, etc.).
  4. À ce stade, l’intervention d’un avocat pénaliste est essentielle :
    • pour préparer les auditions et la garde à vue ;
    • pour contester les actes irréguliers ;
    • pour demander la restitution de pièces saisies en excès ;
    • pour saisir, le cas échéant, le juge des libertés et de la détention.

3.3 Preuve de l’infraction et articulation avec les autres procédures

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. La preuve de l’abus de biens sociaux repose le plus souvent sur un faisceau d’indices :
    • comptabilité faisant apparaître des dépenses atypiques ou sans justification ;
    • absence de contrepartie identifiable ;
    • correspondances montrant un intérêt personnel ;
    • flux récurrents vers des sociétés liées au dirigeant.
  2. Lorsque la société est en redressement ou liquidation judiciaire, le juge pénal doit articuler son appréciation avec :
    • les rapports du mandataire ou de l’administrateur judiciaire ;
    • une éventuelle action en responsabilité pour insuffisance d’actif ;
    • des décisions d’interdiction de gérer prononcées par la juridiction commerciale.
  3. Le dirigeant se retrouve ainsi exposé à un triptyque de risques : pénal, civil/commercial et fiscal, qui appelle une stratégie coordonnée de défense.

4 Les axes de défense du dirigeant poursuivi pour abus de biens sociaux

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

4.1 Contestation des éléments matériels et de la mauvaise foi

  1. Un premier axe de défense consiste à démonter l’un des éléments constitutifs de l’infraction.
  2. Sur le terrain matériel, la défense peut chercher à démontrer que :
    • les dépenses critiquées constituaient en réalité des charges d’intérêt social (représentation, prospection commerciale, fidélisation de clientèle) ;
    • une contrepartie existait, même différée, au bénéfice de la société ;
    • les avantages accordés au dirigeant étaient des avantages en nature régulièrement décidés et approuvés par les organes sociaux.
  3. Sur le terrain moral, l’enjeu est d’écarter la mauvaise foi :
    • recours à des conseils juridiques ou comptables ;
    • volonté affichée de sauver l’entreprise ou un partenaire stratégique ;
    • absence d’enrichissement personnel net (remboursements ultérieurs, réintégrations comptables).
  4. L’objectif est souvent de requalifier le grief sur le terrain de la faute de gestion, relevant du droit des sociétés ou des entreprises en difficulté, mais ne justifiant pas nécessairement une condamnation pénale.

4.2 Intérêt de groupe et application de la jurisprudence Rozenblum

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. Lorsqu’il existe un groupe de sociétés, la défense peut invoquer le fait justificatif tiré de l’intérêt de groupe, tel qu’issu de la jurisprudence Rozenblum.
  2. Le travail de l’avocat consiste alors à :
    • démontrer l’existence d’un groupe structuré, placé sous une direction commune ;
    • replacer les flux contestés dans une stratégie globale (restructuration, mutualisation des ressources, maintien de l’emploi) ;
    • établir que la société “sacrifiée” pouvait raisonnablement espérer un avantage, direct ou indirect, à moyen terme ;
    • montrer que les efforts consentis n’ont pas dépassé un seuil de disproportion qui les ferait basculer vers l’abus.
  3. Cette défense suppose une analyse très détaillée des documents internes : procès-verbaux, plans d’affaires, correspondances, décisions des organes sociaux, éléments financiers prévisionnels.

4.3 Négociation pénale, CRPC et stratégie d’audience

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. Lorsque les faits sont partiellement reconnus ou difficilement contestables, la stratégie peut s’orienter vers une gestion négociée du dossier.
  2. Le parquet peut proposer une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), permettant :
    • d’éviter un procès public ;
    • de rechercher une peine d’emprisonnement assortie du sursis ;
    • de discuter la durée des interdictions de gérer ou le montant de l’amende.
  3. Si le dossier est renvoyé devant le tribunal correctionnel, la défense doit préparer une audience très structurée :
    • contextualisation économique des décisions ;
    • présentation des efforts de transparence entrepris (remboursement des sommes, réorganisation de la gouvernance) ;
    • mise en avant des enjeux sociaux (maintien de l’activité, de l’emploi, protection des créanciers).
  4. L’objectif est de convaincre la juridiction que, malgré les fautes éventuellement commises, une sanction proportionnée, éventuellement aménagée, peut suffire à prévenir toute récidive, sans anéantir définitivement la carrière du dirigeant.

5 Conséquences des condamnations et prévention du risque pénal

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

5.1 Peines principales et complémentaires

  1. Les textes prévoient, pour l’abus de biens sociaux, une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende (article L.241-3 du Code de commerce et article L.242-6 du Code de commerce).
  2. Des peines complémentaires peuvent être prononcées :
    • interdiction de gérer, d’administrer ou de contrôler une entreprise ;
    • interdiction de droits civils et civiques ;
    • confiscation de biens (y compris ceux issus de l’infraction) ;
    • publication ou affichage du jugement.
  3. En cas de récidive, l’article 132-10 du Code pénal permet le doublement des maxima encourus, ce qui illustre la sévérité du régime applicable aux dirigeants déjà condamnés.

5.2 Conséquences civiles, fiscales et réputationnelles

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. La condamnation pénale peut être suivie :
    • d’actions en responsabilité civile intentées par la société, les associés ou le liquidateur, pour obtenir la réparation du préjudice ;
    • de redressements fiscaux : réintégration de charges, rappels d’impôts, pénalités pour manœuvres frauduleuses ;
    • d’actions en responsabilité pour insuffisance d’actif en cas de procédure collective.
  2. La dimension réputationnelle est déterminante : un dirigeant condamné pour abus de biens sociaux peut éprouver de grandes difficultés à :
    • retrouver des fonctions de direction ;
    • convaincre des partenaires financiers ou des investisseurs ;
    • préserver la confiance des salariés et des clients.
  3. Dans les dossiers exposés médiatiquement, l’atteinte à l’image peut, à elle seule, constituer une sanction durable, indépendamment même de la peine prononcée.

5.3 Gouvernance, conformité et rôle du Cabinet ACI

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

  1. Face à ce risque, la meilleure approche est préventive :
    • formalisation de procédures internes pour les décisions sensibles (conventions réglementées, flux intra-groupe, avantages accordés aux dirigeants) ;
    • implication effective des organes sociaux (associés, conseil d’administration, commissaires aux comptes) dans le contrôle de la gestion ;
    • traçabilité des décisions par des procès-verbaux détaillés ;
    • mise en place de programmes de compliance pénale couvrant l’abus de biens sociaux, la corruption, la fraude fiscale, la banqueroute, etc.
  2. Le Cabinet ACI, en qualité d’avocat pénaliste à Paris, intervient :
    1. En amont, pour :
      • auditer les pratiques de gestion et de gouvernance ;
      • sécuriser les flux financiers sensibles ;
      • alerter sur les montages susceptibles d’être requalifiés en abus de biens sociaux.
    2. En aval, lorsqu’une enquête ou une information judiciaire est ouverte, pour :
      • assister le dirigeant en garde à vue, devant le juge d’instruction et le tribunal ;
      • contester la qualification pénale ou la mauvaise foi ;
      • négocier, lorsque cela est pertinent, une solution pénale limitant les conséquences sur la vie professionnelle et personnelle du dirigeant.
  3. Dans ce contexte, le dirigeant mis en cause pour abus de biens sociaux a tout intérêt à se faire accompagner dès les premiers signaux d’alerte : une stratégie de défense construite tôt, techniquement argumentée et articulée avec les enjeux économiques de la société, est souvent décisive pour contenir le risque pénal, financier et réputationnel.

6).  Table des matières détaillée (type livre)

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1).  Le cadre juridique de l’abus de biens sociaux

1.1 Textes applicables et dirigeants concernés

1.2 Les éléments constitutifs du délit

1.3 Prescription et spécificités de la poursuite

2).  Les situations typiques de poursuite du dirigeant

2.1 Utilisation des fonds sociaux à des fins personnelles

2.2 Flux intragroupe et intérêt social de groupe

2.3 Usage du crédit, des pouvoirs et des voix de la société

3).  La mise en mouvement des poursuites et le déroulement de la procédure

3.1 Origine des alertes et rôle des organes sociaux

3.2 Enquête, garde à vue, perquisitions, mise en examen

3.3 Preuve de l’infraction et articulation avec procédures collectives et fiscales

4).  Les axes de défense du dirigeant poursuivi pour abus de biens sociaux

4.1 Contestation des éléments matériels et de la mauvaise foi

4.2 Intérêt de groupe et jurisprudence Rozenblum

4.3 Négociation pénale, CRPC et stratégie d’audience

5).  Conséquences des condamnations et prévention du risque pénal

5.1 Peines principales et peines complémentaires

5.2 Conséquences civiles, fiscales et réputationnelles

5.3 Gouvernance, conformité et accompagnement par le Cabinet ACI

7).  —  Les 5 tableaux

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1).  Tableau 1 – Définition, champ d’application et éléments constitutifs

Thème Contenu pratique Références / liens Points de vigilance pour le dirigeant
1 Définition juridique de l’abus de biens sociaux L’abus de biens sociaux sanctionne le fait, pour certains dirigeants, de faire, de mauvaise foi, des biens, du crédit, des pouvoirs ou des voix de la société un usage qu’ils savent contraire à l’intérêt social, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre entité dans laquelle ils sont intéressés. Article L.241-3 du Code de commerce (SARL), article L.242-6 du Code de commerce (SA). Bien distinguer une simple faute de gestion (sanction civile) d’un comportement caractérisant un délit pénal : usage dévoyé, intérêt social bafoué, finalité personnelle.
2

Dirigeants de droit et dirigeants de fait

Sont visés les gérants de SARL, présidents, administrateurs, directeurs généraux de SA (dirigeants de droit) mais également les dirigeants de fait, c’est-à-dire ceux qui, sans mandat régulier, se comportent comme les véritables maîtres de la gestion (signature des décisions importantes, pilotage des flux, instructions permanentes aux équipes). Présentation synthétique sur Cabinet ACI – délit d’abus de biens sociaux. Toute personne qui “tire les ficelles” en pratique peut être poursuivie comme dirigeant de fait, même si elle reste “officiellement” en retrait.
3 Élément matériel : biens, crédit, pouvoirs, voix L’élément matériel peut résider dans : l’utilisation anormale de la trésorerie, l’affectation de biens sociaux au profit du dirigeant, le recours abusif au crédit (cautions, garanties, prêts sans contrepartie), ou encore l’usage des voix et pouvoirs en assemblée pour imposer des décisions manifestement défavorables à la société. Fiches pratiques et synthèses : cours-de-droit.net, Dalloz – abus de biens sociaux. Ne pas sous-estimer l’usage du crédit ou des voix : l’abus ne vise pas uniquement les mouvements de trésorerie, mais toute instrumentalisation de la société au service d’intérêts privés.
4

Intérêt social et atteinte au patrimoine de la société

L’usage doit être contraire à l’intérêt social, entendu comme l’intérêt propre de la société. Sont typiquement en cause des opérations qui appauvrissent la société sans contrepartie raisonnable : prises en charge de dépenses personnelles, flux intragroupe unilatéraux, conventions sans logique économique. Analyse doctrinale : L’abus de biens sociaux – un délit majeur. Documenter systématiquement les contreparties attendues (business plan, études, PV d’instances) pour pouvoir, le cas échéant, justifier l’intérêt social d’opérations discutables.
5 Élément moral : la mauvaise foi La mauvaise foi exige que le dirigeant ait conscience du caractère contraire à l’intérêt social. Elle est souvent déduite de la répétition d’opérations défavorables, de leur dissimulation, ou du caractère manifestement extravagant des dépenses. Présentation vulgarisée : Legalstart – abus de biens sociaux. Se méfier des montages “habituels” : la répétition d’un schéma contestable peut suffire à démontrer que le dirigeant ne pouvait ignorer la contrariété à l’intérêt social.
6

Nature délictuelle et gravité de l’infraction

L’abus de biens sociaux est un délit puni de cinq ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende, auxquels peuvent s’ajouter des peines complémentaires (interdiction de gérer, publication, confiscation). Synthèse : Open Lefebvre Dalloz – abus de biens sociaux. Le dirigeant doit intégrer que l’ABS n’est pas une simple “irrégularité de gestion” mais une infraction pénale majeure, au cœur du droit pénal des affaires.
7 Prescription et révélation de l’infraction Le délai de prescription de six ans peut être retardé en cas d’infraction dissimulée : le point de départ est alors la révélation des faits (contrôle fiscal, rapport de commissaire aux comptes, procédure collective…). Synthèse pédagogique : cours-de-droit.net. Une opération ancienne n’est pas nécessairement “à l’abri” : plus l’infraction a été dissimulée, plus le risque de poursuite perdure dans le temps.
8

Caractère continu de l’infraction

L’abus de biens sociaux est souvent qualifié de délit continu, tant que se prolonge l’usage dévoyé des biens ou du crédit. Chaque renouvellement (nouvelle avance, reconduction d’une garantie) peut réactiver la période analysée par le parquet. Présentations doctrinales contemporaines : ma-protection-juridique.fr. Il faut être particulièrement vigilant en cas de flux récurrents : chaque opération supplémentaire renforce le faisceau d’indices retenu par l’accusation.

2).  Tableau 2 – Situations typiques d’abus de biens sociaux

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Scénario courant Description concrète Références / liens Risques pénaux et signaux d’alerte
1 Dépenses personnelles facturées à la société Le dirigeant fait payer par la société des travaux dans sa résidence, des voyages de loisir ou des biens sans lien avec l’objet social, parfois maquillés en “frais de représentation”. Fiche ABS Cabinet ACI : Délit d’abus de biens sociaux. Risque élevé de qualification d’usage des biens à des fins personnelles : plus les montants sont significatifs, plus le parquet sera enclin à poursuivre.
2

Rémunérations fictives de proches

Versement de salaires à un conjoint, un enfant ou un proche qui n’exerce en réalité aucune fonction au sein de la société ; ou rémunération disproportionnée au regard des prestations. Exemples récurrents dans les synthèses : Legalstart – abus de biens sociaux. Cumul possible avec des infractions de travail dissimulé ou de fraude sociale : la société supporte une charge sans contrepartie, au seul bénéfice du cercle familial.
3 Factures fictives ou de complaisance Mise en place de facturations entre la société et une structure liée au dirigeant (société de conseil, holding personnelle) sans prestations réelles ou pour des prestations largement surévaluées. Analyses doctrinales : Lefebvre-Dalloz. Risque d’ABS cumulé avec des faux et usage de faux et de la fraude fiscale : ces montages sont très sévèrement appréciés et souvent médiatisés.
4

Flux intragroupe sans intérêt réel pour la société

Une filiale rentable est amenée à financer en continu une autre société déficitaire, sans perspective crédible de redressement, et uniquement parce que le dirigeant est intéressé des deux côtés. Sur l’intérêt de groupe : commentaire de l’arrêt Rozenblum. Si les conditions posées par la jurisprudence Rozenblum (intérêt commun, contrepartie, proportionnalité) ne sont pas remplies, la requalification en ABS est très probable.
5 Garanties et cautions disproportionnées La société se porte caution d’un emprunt contracté par une autre société du groupe ou par le dirigeant lui-même, pour des montants sans commune mesure avec ses capacités financières. Arrêt Rozenblum sur Legifrance : Cass. crim., 4 février 1985, n° 84-91.581. Le risque est d’exposer la société à un endettement incontrôlé pour sauver des intérêts étrangers à l’intérêt social, ce qui correspond à l’exemple même de l’abus de crédit.
6

Usage des comptes courants de manière anormale

Avances permanentes de la société au dirigeant ou à des entités proches via des comptes courants débiteurs, sans convention de trésorerie ni intérêt significatif. Analyses récentes sur les comptes courants intragroupe : CRCC Paris. Ces mécanismes peuvent être regardés comme des libéralités ou des avances anormales, avec risque à la fois pénal (ABS) et fiscal (requalification, pénalités).
7 Soutien artificiel à une société “amie” La société supporte, année après année, des pertes d’une structure “amie” ou familiale, sans réelle perspective de retour, uniquement pour maintenir à flot un projet personnel du dirigeant. Synthèses : juriconseil.net – abus de biens sociaux. Le juge pénal est sensible à la dissymétrie : une société “saignée” au profit d’une autre, sans bénéfice pour elle-même, est un cas typique d’ABS.
8

Utilisation du crédit et de l’image de la société

Le dirigeant utilise le nom, le crédit, la réputation de la société pour négocier des avantages personnels (conditions bancaires, avantages en nature, avantages sociaux) sans que la société en retire de bénéfice. Études doctrinales : Dalloz – abus de biens sociaux. Même sans flux financiers directs, le détournement du crédit ou de l’image de la société au profit personnel du dirigeant peut caractériser l’élément matériel de l’ABS.
9 Couplage avec d’autres infractions économiques Un même schéma peut relever à la fois de l’ABS, de la fraude fiscale, de l’abus de confiance, voire de la corruption (par exemple, contreparties occultes à des marchés publics). Approches globales : L’abus de biens sociaux – un délit au cœur du droit pénal des affaires. Plus les infractions connexes sont nombreuses, plus le risque de peines lourdes (emprisonnement ferme, interdiction de gérer, confiscations) augmente : la défense doit adopter une vision globale.

3).  Tableau 3 – Procédure pénale, autorités intervenantes et preuve

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Étape / acteur Description pratique Références / liens Points stratégiques pour la défense
1 Signalement et alerte interne Le dossier naît souvent d’un signalement : associé minoritaire, salarié, commissaire aux comptes, lanceur d’alerte, ou d’un rapport établi dans le cadre d’une procédure collective. Présentation générale de l’ABS : Cabinet ACI. Gérer très sérieusement tout conflit d’associés et toute alerte du commissaire aux comptes : ces acteurs sont souvent à l’origine des plaintes pénales.
2

Rôle du commissaire aux comptes

Le commissaire aux comptes peut être tenu, en cas de découverte de faits délictueux, de les révéler au procureur, ce qui déclenche de nombreux dossiers d’ABS. Sur l’obligation de révélation : fiches professionnelles (CRCC, CNCC). Documenter les échanges avec le CAC, répondre aux demandes de manière complète et loyale, anticiper le risque de dénonciation en cas d’anomalies persistantes.
3 Enquête préliminaire et investigations Le parquet ouvre le plus souvent une enquête préliminaire : auditions libres, demandes de pièces, exploitations bancaires, recoupements avec l’administration fiscale ou les organes de la procédure collective. Synthèse pédagogique : cours-de-droit.net – ABS. Même en l’absence de garde à vue, il est crucial de préparer toute audition avec un avocat pénaliste, pour maîtriser la chronologie et la cohérence du récit.
4

Garde à vue et perquisitions

En cas de soupçons sérieux, le dirigeant peut être placé en garde à vue et des perquisitions peuvent être menées au siège et à son domicile, avec saisie de documents comptables et informatiques. Dossiers récents d’ABS médiatisés : ex. article du Monde sur une affaire d’ABS d’élu local. La présence d’un avocat en garde à vue est décisive pour préserver les droits du dirigeant et limiter les déclarations maladroites ou incomplètes.
5 Information judiciaire et mise en examen Dans les dossiers complexes, une information judiciaire est ouverte ; le dirigeant peut être mis en examen pour ABS, et éventuellement placé sous contrôle judiciaire (interdiction de gérer, interdiction de contact, cautionnement). Présentations doctrinales : Dalloz – ABS. La mise en examen permet d’accéder au dossier et de déposer des demandes d’actes ; c’est aussi le moment de soulever, le cas échéant, des nullités de procédure.
6

Expertise comptable et reconstitution des flux

L’instruction pénale s’appuie souvent sur une expertise comptable pour reconstituer les flux financiers, identifier les comptes courants, les avances, les factures litigieuses, etc. Fiches doctrinales : Lefebvre-Dalloz. La défense doit systématiquement analyser le rapport d’expertise, pointer les hypothèses discutables, éventuellement solliciter une contre-expertise ou l’audition de l’expert.
7 Articulation avec la procédure collective Si la société est en redressement ou liquidation, les rapports de l’administrateur ou du mandataire judiciaire constituent des pièces clés pour le juge pénal (flux intragroupe, imputations de responsabilité, insuffisance d’actif). Synthèse : L’abus de biens sociaux – Cours de droit. Il faut coordonner les positions prises devant le tribunal de commerce et devant le juge pénal, pour éviter des contradictions exploitées par le parquet.
8

Articulation avec le contrôle fiscal

Les schémas d’ABS sont fréquemment couplés à des reprises fiscales (dépenses non déductibles, requalifications de distributions, pénalités pour manœuvres frauduleuses). Article d’orientation : Abus de biens sociaux – Dalloz. En pratique, la stratégie doit être globale : ce qui est admis dans le cadre fiscal (par exemple, absence de contrepartie) peut être repris contre le dirigeant au pénal.
9 Orientation vers jugement ou CRPC À l’issue de l’enquête ou de l’instruction, le parquet peut décider : d’une CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité), d’une citation directe ou d’un renvoi devant le tribunal correctionnel. Présentations sur la CRPC sur le site service-public.fr – procédure pénale. Le choix entre CRPC et audience classique doit être mûrement réfléchi avec l’avocat au regard des preuves, de l’exposition médiatique et des enjeux professionnels.

4).  Tableau 4 – Axes de défense du dirigeant poursuivi

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Axe de défense Mise en œuvre concrète Références / liens Intérêt stratégique
1 Contestation de l’élément matériel Démontrer que les dépenses visaient un objectif économique réel : développement commercial, fidélisation client, accès à un marché, sécurisation d’un fournisseur, même si l’opération s’est révélée décevante. Analyses doctrinales : L’abus de biens sociaux – Cours de droit. Replacer le dossier sur le terrain de la mauvaise gestion plutôt que de l’infraction pénale : “mauvais choix de gestion” n’équivaut pas automatiquement à ABS.
2

Intérêt social de groupe (jurisprudence Rozenblum)

En présence d’un groupe, démontrer que les concours financiers répondent à une politique de groupe cohérente, dans un intérêt commun, avec contrepartie et proportionnalité des sacrifices consentis. Arrêt Rozenblum sur Legifrance : Cass. crim., 4 février 1985, n° 84-91.581, commentaire : lepetitjuriste.fr. Lorsque les conditions sont remplies, la politique de groupe peut neutraliser la qualification d’ABS : c’est un axe de défense majeur dans les groupes de sociétés.
3 Absence de mauvaise foi Faire ressortir le recours à des conseils internes ou externes, la consultation d’experts, la transparence relative aux flux en assemblée, l’absence d’enrichissement net du dirigeant (remboursements, réintégrations). Présentations : Lefebvre-Dalloz – ABS. L’objectif est d’empêcher le parquet de caractériser la conscience de nuire à la société, sans laquelle le délit ne peut être retenu.
4

Contestation de la prescription

Examiner précisément les dates de réalisation des opérations, de présentation des comptes, de révélation des faits, pour soutenir que l’action publique est prescrite. Synthèse sur la prescription en ABS : cours-de-droit.net. Si la prescription est acquise, elle éteint l’action pénale ; l’exception de prescription est donc une arme procédurale déterminante à soulever en priorité.
5 Nullités de procédure Vérifier la régularité des perquisitions, des saisies, des garde à vue, des notifications de droits, de la saisine du juge d’instruction, de la compétence territoriale ou matérielle. Références générales en procédure pénale (Code de procédure pénale, doctrine). Une nullité bien fondée peut conduire à l’annulation de pièces clés, affaiblissant considérablement la démonstration du parquet.
6

CRPC et négociation de la peine

Lorsque les faits sont établis, envisager une CRPC pour limiter l’exposition à une peine d’emprisonnement ferme, discuter la durée des interdictions de gérer, négocier une peine d’amende proportionnée. Procédure expliquée sur service-public.fr – CRPC. La CRPC permet parfois d’éviter une audience publique très médiatique, tout en sécurisant un cadre de peine négocié.
7 Stratégie d’audience devant le tribunal correctionnel Structurer une plaidoirie qui explique le contexte économique, les difficultés de l’entreprise, les efforts de transparence accomplis, les remboursements effectués, la volonté de ne pas reproduire les pratiques critiquées. Exemples d’analyses : L’abus de biens sociaux – un délit au cœur du droit pénal des affaires. L’audience n’est pas qu’un débat technique : la personnalité du dirigeant, sa capacité à se remettre en question, son projet de vie sont décisifs dans l’individualisation de la peine.
8

Stratégie coordonnée pénal / fiscal / commercial

Harmoniser les positions prises devant le juge pénal, le fisc et le tribunal de commerce pour éviter des incohérences (par exemple, reconnaître l’absence de contrepartie au fiscal mais la revendiquer au pénal). Présentations croisées : Open Lefebvre Dalloz et Cabinet ACI. Une vision purement “en silo” peut être dangereuse : les décisions et déclarations faites dans un contentieux peuvent être réutilisées dans un autre.

5).  Tableau 5 – Sanctions, conséquences et prévention du risque pénal

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Aspect Contenu détaillé Références / liens Recommandations pratiques (Cabinet ACI)
1 Peines principales L’ABS est puni de cinq ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende. En cas de récidive, les maxima peuvent être doublés en vertu de l’article 132-10 du Code pénal. Évaluer dès l’origine l’exposition pénale : montant en jeu, nombre d’opérations, existence d’infractions connexes, antécédents éventuels du dirigeant.
2

Peines complémentaires

Interdiction de gérer, d’administrer ou de contrôler une société, interdiction des droits civiques, civils et de famille, confiscation de biens, publication ou affichage du jugement. Mesurer l’impact d’une interdiction de gérer sur la carrière du dirigeant et sur la continuité des activités ; travailler des solutions de relais de gouvernance crédibles.
3 Conséquences civiles Actions en responsabilité civile de la société, des associés ou du liquidateur pour obtenir la réparation du préjudice (dommages-intérêts, responsabilité pour insuffisance d’actif). Anticiper les négociations possibles : protocoles transactionnels, engagements de remboursement, réorganisation des relations entre associés pour éviter l’embrasement du contentieux.
4

Conséquences fiscales

Rejet de charges, requalification en revenus distribués, pénalités pour manœuvres frauduleuses, intérêts de retard, possibles poursuites pour fraude fiscale en parallèle de l’ABS. Faire travailler ensemble avocat pénaliste et avocat fiscaliste pour construire une ligne de défense cohérente et limiter le cumul des sanctions.
5 Répercussions réputationnelles Perte de crédibilité auprès des banques, investisseurs, partenaires commerciaux, salariés, médias ; difficulté à retrouver des fonctions de direction, surtout dans les secteurs régulés. Gérer la dimension communication : langage maîtrisé, messages cohérents, coordination éventuelle avec des professionnels de la communication de crise, particulièrement dans les dossiers médiatisés.
6

Prévention – gouvernance

Mise en place de procédures internes écrites pour les conventions sensibles, validation par le conseil ou l’assemblée, suivi des flux intragroupe, documentation systématique des décisions importantes. Formaliser les pratiques dans des chartes, règlements internes, PV d’assemblées ; veiller à ce que la gouvernance ne soit pas purement “formelle”.
7 Prévention – compliance pénale Élaboration de programmes de compliance ciblant l’ABS, la corruption, le blanchiment, la fraude fiscale ; cartographie des risques ; formations régulières des dirigeants et cadres. Approches globales en matière de criminalité économique : L’abus de biens sociaux – Dalloz. Intégrer l’ABS dans la culture de conformité de l’entreprise : procédures d’alerte internes, audits réguliers, réflexe de consultation de l’avocat en cas d’opération atypique.
8 Rôle du Cabinet ACI – prévention Audit des pratiques de gestion et de gouvernance, sécurisation des flux intragroupe, revue des avantages accordés aux dirigeants, rédaction ou mise à jour de chartes éthiques et procédures internes. Cabinet ACI – abus de biens sociaux. Intervenir en amont permet souvent d’éviter que certaines pratiques ne dégénèrent en contentieux pénal : un “diagnostic pénal” précoce est un investissement de sécurité.
9

Rôle du Cabinet ACI – défense

Assistance en garde à vue, devant le juge d’instruction et le tribunal correctionnel, construction d’une stratégie articulant arguments juridiques, financiers et humains, négociation en CRPC si nécessaire. Idem, site du Cabinet ACI. Construire un dossier solide : chronologie précise, pièces justificatives, expertises, attestations ; préparer soigneusement le dirigeant à l’audience, à ses enjeux et à ses questions.
10 Projet de rebond et sortie de crise Après la procédure, accompagnement du dirigeant dans la reconstruction professionnelle : nouvelles fonctions compatibles avec d’éventuelles interdictions, accompagnement dans la réorganisation de l’actionnariat ou du groupe. Synthèses doctrinales sur les suites de condamnation en droit pénal des affaires. Ne pas réduire la défense à la seule peine : travailler un projet de sortie de crise (restructuration, changement de fonctions, prévention de la récidive) est un élément apprécié par les juridictions.

8).  Contactez un avocat

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

pour votre défense

A).  —  LES MOTS CLES JURIDIQUES : 

1 ABUS DE BIENS SOCIAUX : NOTIONS GÉNÉRALES

abus de biens sociaux, délit d’abus de biens sociaux, abus de biens sociaux code de commerce, infraction pénale dirigeant, droit pénal des affaires, abus de biens sociaux définition, détournement de biens sociaux, détournement de fonds société, usage abusif des biens sociaux, usage abusif du crédit social, infraction contre l’entreprise, protection du patrimoine social, responsabilité pénale du dirigeant, poursuites

pénales dirigeant, abus de biens sociaux éléments constitutifs, abus de biens sociaux intérêt social, abus de biens sociaux mauvaise foi,

infraction économique et financière, dirigeant mis en cause, contentieux pénal des affaires, risque pénal pour le chef d’entreprise, délits de gestion, infractions de gestion, pénalisation de la vie des affaires, abus de biens sociaux entreprise familiale, abus de biens sociaux PME, abus de biens sociaux groupe, abus de biens sociaux start-up, abus de biens sociaux jurisprudence récente, abus de biens sociaux prescription, abus de biens sociaux enquête, abus de biens sociaux poursuite, abus de biens sociaux défense pénale, abus de biens sociaux avocat, abus de biens sociaux Paris, abus de biens sociaux Cabinet ACI, abus de biens sociaux risque réputationnel, abus de biens sociaux conséquences patrimoniales, abus de biens sociaux et intérêt des associés, abus de biens sociaux et gouvernance

2 DIRIGEANTS ET SOCIÉTÉS CONCERNÉS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

dirigeant de droit, dirigeant de fait, gérant de sarl, président de sa, directeur général, administrateur de société, membre du directoire, dirigeant de sas, mandataire social, chef d’entreprise, fondateur de start-up, dirigeant de pme, dirigeant de filiale, dirigeant de holding, groupe de sociétés, société mère, filiale contrôlée, société sœur, participation croisée, actionnaire majoritaire, actionnaire minoritaire, dirigeant associé, dirigeant non associé, responsabilité pénale du gérant, responsabilité pénale du président, responsabilité personnelle du dirigeant, poursuite du dirigeant social, mise en cause du dirigeant de fait, contrôle de fait sur la société, gestion de fait, immixtion caractérisée, pouvoir de décision réel, signature bancaire dirigeant, délégations de pouvoir, cumul de mandats sociaux, mandat social et contrat de travail, responsabilité pénale cumulée, dirigeants et commissaire aux comptes, dirigeants et commissaire aux comptes relations, dirigeants et administration fiscale, dirigeants et mandataire judiciaire

3 ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU DÉLIT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

élément matériel abus de biens sociaux, usage des biens de la société, usage du crédit social, usage des pouvoirs, usage des voix en assemblée, opérations contraires à l’intérêt social, dépenses sans contrepartie, flux financiers injustifiés, garanties disproportionnées, cautions anormales, prêt sans intérêt, avance de trésorerie injustifiée, rémunération excessive, rémunération fictive, dépenses de prestige, cadeaux somptuaires, voyages sans utilité professionnelle, opérations spéculatives au nom de la société, conventions déséquilibrées, conventions fictives, élément moral abus de biens sociaux, mauvaise foi du dirigeant, conscience du caractère illicite, intention de favoriser ses intérêts, intention de favoriser une autre société, finalité personnelle, avantage patrimonial indirect, enrichissement personnel, dissimulation comptable, fausse présentation des comptes, montage juridique artificiel, interposition de sociétés écrans, démarche frauduleuse, faisceau d’indices, appréciation souveraine des juges, preuve de l’élément intentionnel, distinction faute de gestion et délit pénal

4 INTÉRÊT SOCIAL ET INTÉRÊT DES ASSOCIÉS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

intérêt social, intérêt de la société, protection du patrimoine social, préservation de la continuité d’exploitation, intérêt des associés, protection des minoritaires, conflits d’intérêts dirigeant, opérations contraires à l’intérêt social, décisions désavantageuses pour la société, enrichissement personnel du dirigeant, appauvrissement injustifié de la société, prise de risques excessifs, gestion aventureuse, politique de distribution abusive, dividendes sans bénéfice réel, distribution déguisée, conventions réglementées, conventions interdites, abus de majorité, abus de minorité, détournement de l’objet social, décisions prises dans l’intérêt d’un groupe restreint, confusion entre patrimoine social et patrimoine personnel, confusion d’intérêts, gouvernance déséquilibrée, absence de contrôle interne, absence de contre-pouvoir, rôle du conseil d’administration, rôle du conseil de surveillance, rôle des associés en assemblée, contestation des décisions sociales, action sociale ut singuli, demande d’indemnisation des associés, articulation intérêt social et intérêt de groupe

5 INTÉRÊT DE GROUPE ET JURISPRUDENCE ROZENBLUM

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

intérêt de groupe, politique de groupe, groupe de sociétés structuré, direction commune, solidarité économique de groupe, concours intragroupe, avances intragroupe, soutien financier à une filiale, soutien à une société sœur, restructuration intragroupe, centralisation de trésorerie, cash pooling, abandon de créance intragroupe, remises de dettes, conventions de trésorerie, arrêt Rozenblum, jurisprudence Rozenblum, conditions Rozenblum, intérêt commun du groupe, contrepartie pour la société aidante, proportionnalité des sacrifices, interdiction du sacrifice sans compensation, flux intragroupe et abus de biens sociaux, sécurisation des flux intragroupe, documentation de l’intérêt de groupe, business plan de groupe, justification économique des transferts, politique écrite de groupe, gouvernance de groupe, contrôle des flux par le commissaire aux comptes, risques pénaux dans les groupes, responsabilité pénale des dirigeants de groupe, articulation droit pénal et droit des sociétés

6 DÉPENSES PERSONNELLES ET AVANTAGES INDUS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)</h2>

dépenses personnelles imputées à la société, frais privés, travaux dans la résidence du dirigeant, loyer de la résidence principale payé par la société, véhicule haut de gamme sans besoin professionnel, carte bancaire de société utilisée à titre personnel, notes de frais fictives, factures de restaurants privés, voyages de loisir facturés en frais, cadeaux somptuaires familiaux, rémunération du conjoint fictif, rémunération d’enfants sans fonctions réelles, emploi fictif, indemnités injustifiées, bonus disproportionnés, golden parachute abusif,

avantages en nature non déclarés, mise à disposition de biens sociaux, prêt de véhicules à la famille, prise en charge de charges

personnelles, abonnement personnel pris en charge, dépenses de luxe, train de vie financé par la société, confusion des patrimoines, abus de carte corporate, absence de politique de frais, validation complaisante des notes de frais, tolérance systémique, absence de contrôle interne, risques fiscaux liés aux dépenses, requalification en revenu distribué, requalification en avantage en nature, déductibilité c

ontestée des charges

7 FLUX INTRAGROUPE, COMPTES COURANTS, AVANCES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

flux intragroupe, avances de trésorerie, compte courant d’associé, compte courant débiteur du dirigeant, sociétés en compte courant croisé, financement permanent d’une filiale déficitaire, remises de dettes intragroupe, abandon de créances, prix de transfert internes, facturations croisées, conventions de management fees, conventions de services intragroupe, refacturation de frais, honoraires intragroupe, cash pooling non formalisé, convention de trésorerie non rédigée, flux non documentés, taux d’intérêt anormal, absence de calendrier de remboursement, alignement avec l’intérêt social, contrôle du commissaire aux comptes, risques de requalification, flux intragroupe et fraude fiscale, flux intragroupe et insuffisance d’actif, responsabilités croisées des dirigeants, documentation des flux, procédure de validation intragroupe, politique financière de groupe, traçabilité des décisions intragroupe, comité de trésorerie, accords cadres intragroupe, gouvernance financière, guide interne sur les flux, audit des comptes courants

8 COMPTABILITÉ, CONTRÔLE ET COMMISSAIRE AUX COMPTES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

comptabilité d’entreprise, enregistrement des opérations, traçabilité comptable, justification des écritures, rapprochement bancaire, écritures d’inventaire, régularité des comptes annuels, sincérité des états financiers, image fidèle du patrimoine, commissaire aux comptes, mission de certification, mission d’alerte, révélation de faits délictueux, rapport au procureur, procédures d’audit, tests de substance, contrôle des flux intragroupe, contrôle des comptes courants, revue des conventions réglementées, anomalies significatives, charges sans justificatifs, factures douteuses, pièces manquantes, reclassification comptable, réserves dans le rapport, refus de certification, rôle du directeur financier, rôle de l’expert-comptable, contrôle interne, procédures de validation des paiements, séparation des fonctions, pouvoirs de signature bancaire, accès aux journaux comptables, archivage des justificatifs, risque pénal et systèmes d’information, sécurité des données comptables

9 PLAINTE, ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE ET OUVERTURE D’INFORMATION

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

plainte pour abus de biens sociaux, plainte simple des associés, plainte avec constitution de partie civile, dénonciation du commissaire aux comptes, signalement d’un salarié, signalement d’un lanceur d’alerte, saisine du parquet économique et financier, parquet national financier, enquête préliminaire, auditions libres, demandes de pièces, réquisitions bancaires, réquisitions fiscales, perquisitions au siège social, saisie de documents, exploitation des mails professionnels, coopération avec l’administration fiscale, rôle du service de police judiciaire, brigade financière, brigade économique, direction nationale des enquêtes fiscales, ouverture d’information judiciaire, saisine d’un juge d’instruction, plainte médiatisée, gestion de crise, premières démarches de défense, choix d’un avocat pénaliste, analyse du dossier dès la phase d’enquête, communication mesurée avec les enquêteurs

10 GARDE À VUE, MISE EN EXAMEN ET CONTRÔLE JUDICIAIRE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

garde à vue dirigeant, convocation pour audition, droits en garde à vue, droit au silence, droit à l’avocat, préparation de la garde à vue, confrontation avec les co-mis en cause, perquisitions concomitantes, saisie informatique, copie des supports, audition longue sur les flux financiers, explications sur la gouvernance, interrogatoire sur l’intérêt social, notification de mise en examen, mise en examen pour abus de biens sociaux, témoin assisté, contrôle judiciaire, interdiction de gérer, interdiction d’entrer en contact avec certains associés, cautionnement, obligation de remettre son passeport, obligation de répondre aux convocations, recours devant la chambre de l’instruction, contestation des mesures de contrôle, gestion de l’image vis-à-vis des salariés, protection de la confidentialité, rôle central de l’avocat pénaliste en phase d’instruction, stratégie de coopération maîtrisée

11 TRIBUNAL CORRECTIONNEL, CRPC ET JUGEMENT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

renvoi devant le tribunal correctionnel, citation directe du dirigeant, ordonnance de renvoi, audience correctionnelle, formation économique et financière, débats contradictoires, plaidoirie de la défense, plaidoirie de la partie civile, réquisitions du parquet, décision du tribunal, motivation de la condamnation, relaxe partielle, relaxe totale, appel du parquet, appel du prévenu, enjeu de la publicité des débats, couverture médiatique du procès, comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, crpc dirigeant, négociation de la peine, validation par le président du tribunal, calendrier d’audience, préparation des questions possibles, production de pièces justificatives, attestations des salariés, attestations des partenaires, soutien des associés, stratégie de communication, gestion de la présence du dirigeant à l’audience, accompagnement par le Cabinet ACI

12 PEINES, SANCTIONS COMPLÉMENTAIRES ET CASIER JUDICIAIRE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

peine d’emprisonnement, peine d’emprisonnement avec sursis, sursis probatoire, amende délictuelle, amende proportionnelle aux gains, confiscation de biens, confiscation de sommes saisies, interdiction de gérer, interdiction de diriger une société, interdiction de contrôle, interdiction professionnelle, interdiction de droits civiques, inscription au casier judiciaire, bulletin n°2, bulletin n°3, impact sur l’accès aux marchés publics, incompatibilités professionnelles, obligation d’indemniser la société, dommages-intérêts aux associés, exécution provisoire, aménagement de peine, bracelet électronique, semi-liberté, travail d’intérêt général, conversion de peine, récidive légale, doublement des peines, incidences sur les autres procédures en cours, impact sur la carrière, impact sur les relations bancaires, stratégie de réinsertion professionnelle, anticipation des conséquences sur le casier

13 PROCÉDURES COLLECTIVES, RESPONSABILITÉ POUR INSUFFISANCE D’ACTIF

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

procédure de sauvegarde, redressement judiciaire, liquidation judiciaire, ouverture de procédure collective, déclaration de cessation des paiements, rôle de l’administrateur judiciaire, rôle du mandataire judiciaire, rapport sur les causes des difficultés, recherche de fautes de gestion, responsabilité pour insuffisance d’actif, action en comblement de passif, condamnation du dirigeant à supporter le passif, interdiction de gérer commerciale, banqueroute, banqueroute par détournement d’actifs, banqueroute et abus de biens sociaux, concurrence des volets pénal et commercial, articulation jugement pénal et jugement commercial, prise en compte des flux intragroupe dans l’insuffisance d’actif, contestation de l’appréciation du tribunal de commerce, défense du dirigeant devant la juridiction consulaire, coordination des avocats, stratégie globale de sortie de crise, restructuration post-procédure, sauvegarde de l’activité viable

14 FRAUDE FISCALE, BLANCHIMENT ET INFRACTIONS CONNEXES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

fraude fiscale, manœuvres frauduleuses, dissimulation de recettes, charges fictives, factures de complaisance, non-déclaration de revenus, requalification en revenus distribués, abus de droit fiscal, pénalités fiscales, plainte de l’administration fiscale, cumul abus de biens sociaux et fraude fiscale, blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de fraude fiscale, infractions connexes, escroquerie, faux et usage de faux, abus de confiance, corruption privée, corruption publique, prise illégale d’intérêts, favoritisme, association de malfaiteurs, infractions financières complexes, enquêtes conjointes parquet et fiscalité, convention judiciaire d’intérêt public, CJIP en matière fiscale, coopération avec l’administration, coordination des défenses pénale et fiscale, impact d’une transaction fiscale sur le pénal, articulation CJIP et poursuites des dirigeants, limitation de la double peine

15 DIRIGEANT DE FAIT, PME ET START-UP

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

notion de dirigeant de fait, critères de la jurisprudence, pouvoir de direction effectif, immixtion dans la gestion, signature des contrats essentiels, représentation habituelle de la société, dirigeant de fait dans les groupes, associés actifs, actionnaire majoritaire dirigeant de fait, start-up dirigée par le fondateur, mentor ou investisseur dirigeant de fait, pme familiale, confusion des rôles, absence de formalisme dans les délégations, gouvernance informelle, risque pénal dans les petites structures, absence de commissaire aux comptes, faiblesse du contrôle interne, rôle de l’expert-comptable, relation de confiance non écrite, difficulté à distinguer vie personnelle et vie professionnelle, importance de la formalisation en pme, sensibilisation des dirigeants de petites sociétés, accompagnement juridique préventif, sécurisation des pratiques de gestion, formation au droit pénal des affaires

16 GOUVERNANCE, COMPLIANCE ET PRÉVENTION

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

gouvernance d’entreprise, bonnes pratiques de gouvernance, charte éthique, charte de gouvernance, règlement intérieur du conseil, comité d’audit, comité des risques, politique de délégation de pouvoirs, séparation des fonctions de décision et de contrôle, programme de compliance, cartographie des risques pénaux, cartographie des risques de fraude, procédures internes sur les dépenses, politique de frais, politique cadeaux et invitations, seuils d’agrément, double signature bancaire, validation des conventions intragroupe, register des conventions réglementées, dispositif d’alerte interne, canal lanceur d’alerte, formation des dirigeants, formation des cadres financiers, culture de conformité, audits périodiques, revue des schémas intragroupe, revue des comptes courants, dialogue permanent avec l’avocat pénaliste, politique de gestion des crises, anticipation des dossiers sensibles

17 ASSOCIÉS, CONFLITS INTERNES ET ACTIONS EN JUSTICE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

conflits d’associés, mésentente grave, exclusion d’un associé dirigeant, abus de biens sociaux et guerre d’actionnaires, action sociale ut singuli, action individuelle en responsabilité, demandes d’expertise de gestion, nomination d’un expert de gestion, révocation judiciaire du dirigeant, clauses de révocation dans les statuts, pacte d’associés, sortie forcée, clauses de buy-sell, droit d’alerte des associés minoritaires, information annuelle des associés, contestation des comptes, inscription de questions à l’ordre du jour, assemblée générale houleuse, oppositions à la gestion, médiation entre associés, transaction entre associés, impact pénal d’un conflit interne, instrumentalisation de la plainte pénale, stratégie de défense face à une plainte d’associé, articulation action pénale et action civile, gestion de la communication interne

18 CABINET ACI : DÉFENSE PÉNALE DES DIRIGEANTS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

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19 RECHERCHE D’INFORMATION ET SEO JURIDIQUE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

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20 CONTACT, PRISE EN CHARGE DU DOSSIER ET ACCOMPAGNEMENT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

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B).  —  LES PHRASES JURIDIQUES : 

1 ABUS DE BIENS SOCIAUX : NOTION ET DÉFINITION

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’abus de biens sociaux sanctionne l’usage des ressources d’une société au service d’intérêts étrangers à l’entreprise.
2 Cette infraction vise les situations où le dirigeant détourne les biens ou le crédit de la société à des fins personnelles.
3 L’abus de biens sociaux occupe une place centrale en droit pénal des affaires en France.
4 La notion repose sur l’idée que le patrimoine social doit être utilisé uniquement dans l’intérêt de la société.
5 Un même comportement peut être perçu comme une simple faute de gestion ou comme un délit d’abus de biens sociaux.
6 La qualification dépend de l’existence d’une atteinte à l’intérêt social et d’une finalité personnelle avérée.
7 L’abus de biens sociaux peut concerner aussi bien une grande société qu’une petite structure familiale.

8 La frontière entre gestion audacieuse et usage dévoyé des ressources sociales est parfois délicate à tracer.

9 Les dirigeants doivent comprendre que l’abus de biens sociaux engage directement leur responsabilité pénale.
10 L’infraction est souvent découverte à l’occasion d’un contrôle fiscal ou d’une procédure collective.
11 Les médias jouent parfois un rôle dans la révélation d’affaires d’abus de biens sociaux très médiatisées.
12 Le dirigeant mis en cause se retrouve rapidement exposé à un risque pénal, financier et réputationnel.
13 Une information claire sur la définition de l’abus de biens sociaux permet d’anticiper les comportements à risque.
14 Le Cabinet ACI explique aux dirigeants comment la notion d’abus de biens sociaux est appliquée par les tribunaux.
15 Comprendre le cadre juridique de l’abus de biens sociaux est la première étape pour mieux se défendre.

2 DIRIGEANT POURSUIVI POUR ABUS DE BIENS SOCIAUX

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Un dirigeant poursuivi pour abus de biens sociaux doit réagir avec calme et méthode dès les premiers courriers reçus.
2 La convocation à une audition ou à une garde à vue est souvent le premier choc pour le dirigeant.
3 Il est essentiel de ne pas rester isolé face à une procédure pénale pour abus de biens sociaux.
4 Le dirigeant doit rapidement rassembler les pièces utiles pour expliquer le contexte de sa gestion.
5 Une défense efficace suppose de comprendre les reproches précis formulés par le parquet ou les plaignants.
6 Le dirigeant mis en cause doit éviter de répondre de manière improvisée aux questions des enquêteurs.
7 Le recours à un avocat pénaliste expérimenté permet de structurer la stratégie de défense dès le départ.

8 Le sentiment d’injustice est fréquent chez les dirigeants qui découvrent la gravité des accusations.

9 L’enjeu est de montrer que les décisions prises s’inscrivaient dans une logique d’entreprise et non dans un intérêt personnel.
10 Le dirigeant doit être préparé à expliquer sa vision de l’intérêt social au moment des faits.
11 Une attitude transparente et cohérente renforce la crédibilité du dirigeant face aux autorités judiciaires.
12 La défense doit articuler arguments juridiques, considérations économiques et éléments humains.
13 Le dirigeant poursuivi pour abus de biens sociaux doit aussi anticiper les conséquences pour sa famille et ses équipes.
14 Un accompagnement adapté permet de traverser la procédure sans céder à la panique.
15 Le Cabinet ACI aide le dirigeant à redevenir acteur de sa défense et non simple spectateur du dossier.

3 ABUS DE BIENS SOCIAUX ET CODE DE COMMERCE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le Code de commerce définit précisément l’abus de biens sociaux pour les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés anonymes.
2 Les textes visent le gérant de société à responsabilité limitée qui détourne les biens ou le crédit de la société.
3 Ils visent également le président, les administrateurs et le directeur général de la société anonyme.
4 Le Code de commerce prévoit des peines d’emprisonnement et d’amende pour le dirigeant reconnu coupable.
5 Les dispositions relatives à l’abus de biens sociaux s’inscrivent dans l’ensemble des infractions contre la société.
6 La lecture des textes montre que l’infraction repose sur la mauvaise foi du dirigeant.
7 Le Code de commerce rappelle que les dirigeants doivent agir dans l’intérêt de la société et non dans leur intérêt propre.

8 Les références légales servent de base à l’analyse menée par le parquet et par les juges.

9 Le dirigeant doit comprendre que les textes ne laissent que peu de place aux approximations dans la gestion.
10 Les articles sur l’abus de biens sociaux complètent les règles relatives aux conventions réglementées.
11 Les tribunaux interprètent ces textes à la lumière de l’évolution économique et des pratiques de gestion.
12 Le Code de commerce constitue ainsi le socle juridique de toute procédure pour abus de biens sociaux.
13 Le Cabinet ACI commente avec ses clients les textes applicables pour rendre la loi plus compréhensible.
14 La maîtrise des dispositions légales permet d’identifier les marges de manœuvre dans le dossier.
15 Le rappel des articles concernés fait partie intégrante de la stratégie de défense du dirigeant.

4 ÉLÉMENT MATÉRIEL DE L’ABUS DE BIENS SOCIAUX

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’élément matériel de l’abus de biens sociaux repose sur un usage anormal des biens ou du crédit de la société.
2 Cet usage peut prendre la forme de dépenses injustifiées, de flux financiers suspects ou de garanties disproportionnées.
3 L’emploi des pouvoirs et des voix du dirigeant en assemblée peut aussi constituer l’élément matériel.
4 Les enquêteurs examinent la nature des opérations réalisées et leur impact sur le patrimoine social.
5 Un flux financier isolé peut sembler anodin, mais une répétition systématique devient un indice fort.
6 Les juges comparent l’opération critiquée aux pratiques normales d’une gestion prudente et avisée.
7 L’absence de contrepartie réelle pour la société renforce la suspicion d’abus de biens sociaux.

8 La documentation des opérations est un élément clé pour apprécier l’existence ou non d’une contrepartie.

9 Les experts comptables mandatés dans le cadre de l’enquête analysent le détail des écritures.
10 Les notes de frais, les factures et les conventions internes sont souvent au cœur du débat.
11 La défense doit être capable d’expliquer concrètement l’utilité de chaque opération contestée.
12 Plus les faits sont anciens, plus la reconstitution de l’élément matériel demande un travail rigoureux.
13 Le dirigeant doit participer activement à la relecture des documents pour corriger les interprétations hâtives.
14 Montrer que les opérations avaient une logique économique réduit le risque de qualification pénale.
15 L’élément matériel n’est jamais analysé isolément mais toujours en lien avec l’intention du dirigeant.

5 MAUVAISE FOI, INTENTION ET FINALITÉ PERSONNELLE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 La mauvaise foi est au cœur de l’infraction d’abus de biens sociaux.
2 Elle suppose que le dirigeant agisse en sachant que l’opération est contraire à l’intérêt de la société.
3 La mauvaise foi peut être déduite de la répétition d’actes défavorables pour l’entreprise.
4 Les juges examinent l’ensemble du comportement du dirigeant pour apprécier son intention réelle.
5 La finalité personnelle est caractérisée lorsque le dirigeant retire un avantage direct ou indirect de l’opération.
6 L’avantage peut être patrimonial, mais aussi familial, amical ou politique.
7 La dissimulation de certaines opérations est souvent interprétée comme un signe de mauvaise foi.

8 L’absence de consultation des organes sociaux renforce le soupçon d’intention délibérée.

9 La défense du dirigeant doit montrer que les décisions ont été prises dans une logique économique assumée.
10 L’appui sur des avis d’experts ou de conseils peut contribuer à relativiser l’intention frauduleuse.
11 Les juges sont sensibles à la transparence du dirigeant dans la présentation des opérations.
12 La reconnaissance d’erreurs de gestion sans intention de nuire peut parfois influencer la qualification retenue.
13 Le dirigeant doit expliquer les contraintes et la pression qui pesaient sur lui au moment des faits.
14 L’absence d’enrichissement personnel net peut être un argument important de la défense.
15 L’analyse de la mauvaise foi se fait toujours au cas par cas, à la lumière de tous les éléments du dossier.

6 INTÉRÊT SOCIAL ET PATRIMOINE DE LA SOCIÉTÉ

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’intérêt social représente l’intérêt propre de la société, distinct de celui du dirigeant et des associés pris isolément.
2 L’abus de biens sociaux suppose une atteinte à cet intérêt social.
3 Les opérations qui appauvrissent la société sans bénéfice pour elle-même sont particulièrement suspectes.
4 Les décisions qui favorisent un dirigeant ou une société liée au détriment de l’entreprise sont au cœur du contentieux.
5 L’intérêt social se mesure à la fois au regard du patrimoine et de l’avenir de la société.
6 Une décision risquée peut rester conforme à l’intérêt social si elle s’inscrit dans une stratégie réfléchie.
7 L’absence de justification écrite des choix opérés rend la défense plus difficile.

8 La rédaction de procès-verbaux détaillés est un outil précieux pour démontrer l’intérêt social d’une opération.

9 Les conseils d’administration et les assemblées ont un rôle à jouer dans la validation des opérations sensibles.
10 Les juges regardent attentivement la manière dont l’intérêt social a été examiné par les organes sociaux.
11 L’intérêt social ne doit pas être confondu avec l’intérêt d’un groupe restreint d’associés.
12 Le dirigeant doit pouvoir expliquer en quoi chaque décision contestée s’inscrivait dans une logique de développement.
13 L’analyse de l’intérêt social permet souvent de distinguer faute de gestion et abus de biens sociaux.
14 Le Cabinet ACI aide les dirigeants à présenter un argumentaire clair sur l’intérêt social poursuivi.
15 L’anticipation et la traçabilité des motifs de décision constituent une protection importante.

7 INTÉRÊT DE GROUPE ET JURISPRUDENCE ROZENBLUM

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Dans un groupe de sociétés, l’intérêt de groupe peut parfois justifier des transferts de ressources.
2 La jurisprudence admet que des sacrifices ponctuels soient consentis par une société au profit de l’ensemble du groupe.
3 Ces sacrifices doivent cependant être proportionnés et accompagnés de contreparties attendues.
4 L’intérêt de groupe ne doit pas servir de prétexte à un appauvrissement unilatéral d’une société.
5 La jurisprudence exige l’existence d’un intérêt économique commun aux sociétés concernées.
6 Les flux intragroupe doivent s’inscrire dans une politique cohérente et documentée.
7 Le dirigeant doit être en mesure d’expliquer la stratégie de groupe aux juges.

8 Les décisions de soutien à une filiale en difficulté doivent reposer sur des perspectives crédibles de redressement.

9 L’absence de perspectives sérieuses peut conduire à la requalification en abus de biens sociaux.
10 La documentation des flux intragroupe est essentielle pour démontrer l’existence d’un intérêt partagé.
11 Les organes de gouvernance du groupe doivent être associés aux décisions importantes.
12 L’invocation de l’intérêt de groupe doit s’appuyer sur des éléments concrets et chiffrés.
13 Une politique de groupe clairement formalisée renforce la sécurité juridique des dirigeants.
14 Le Cabinet ACI assiste les groupes de sociétés dans l’analyse pénale de leurs flux internes.
15 L’utilisation maîtrisée de l’intérêt de groupe peut constituer un axe majeur de défense.

8 DÉPENSES PERSONNELLES ET AVANTAGES INDUS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les dépenses personnelles imputées à la société constituent un terrain classique d’abus de biens sociaux.
2 Il peut s’agir de frais de voyage non professionnels, de travaux privés ou de dépenses familiales.
3 Les dirigeants doivent distinguer strictement les dépenses personnelles et les dépenses d’entreprise.
4 Les avantages en nature doivent être clairement identifiés et autorisés par les organes sociaux.
5 Les remboursements de frais doivent être justifiés par des pièces précises et conservées.
6 L’utilisation de la carte bancaire de la société à titre privé est particulièrement risquée.
7 Les rémunérations de proches sans travail effectif sont aussi sources de contestation.

8 Les juges retiennent rarement l’ignorance comme excuse en matière de dépenses personnelles.

9 Les dirigeants doivent mettre en place une politique de frais claire et contrôlée.
10 Les dépenses de représentation doivent être proportionnées et utiles à l’activité.
11 Une traçabilité rigoureuse réduit le risque de suspicion d’abus.
12 Les rectifications volontaires et les remboursements peuvent être pris en compte par les juges.
13 Le Cabinet ACI aide les dirigeants à expliquer les dépenses contestées et à distinguer le professionnel du privé.
14 Une politique écrite sur les avantages en nature renforce la sécurité des dirigeants et de la société.
15 La prévention des dépenses indues fait partie intégrante d’une bonne gouvernance.

9 FLUX INTRAGROUPE ET COMPTES COURANTS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les flux intragroupe sont souvent au centre des dossiers d’abus de biens sociaux.
2 Les comptes courants d’associés peuvent masquer des avances permanentes au dirigeant.
3 Les prêts à une filiale ou à une société sœur doivent être formalisés et justifiés.
4 Les taux d’intérêt appliqués doivent être cohérents avec le marché et avec la situation de la société prêteuse.
5 Les remises de dettes intragroupe doivent s’inscrire dans une véritable stratégie de groupe.
6 L’absence de convention de trésorerie écrite complique la défense en cas de poursuite.
7 La centralisation de la trésorerie doit être encadrée par des procédures claires.

8 Les flux intragroupe doivent être documentés pour éviter toute requalification.

9 Les commissaires aux comptes jouent un rôle clé dans l’analyse de ces flux.
10 Les dirigeants doivent pouvoir démontrer que les flux intragroupe ne servent pas seulement leurs intérêts personnels.
11 Les opérations intragroupe sont examinées à la lumière de l’intérêt social de chaque société prise isolément.
12 Une cartographie des flux peut aider à clarifier la logique économique du groupe.
13 Le Cabinet ACI accompagne les dirigeants dans la défense de leurs choix financiers intragroupe.
14 Une politique de flux intragroupe bien définie réduit le risque de contentieux pénal.
15 La rigueur dans la gestion des comptes courants est une condition essentielle de la sécurité juridique.

10 COMMISSAIRE AUX COMPTES, CONTRÔLE ET ALERTE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le commissaire aux comptes occupe une place centrale dans la détection des abus de biens sociaux.
2 Sa mission de certification lui impose de vérifier la régularité et la sincérité des comptes.
3 Il peut être amené à déclencher un droit d’alerte en cas d’anomalies graves.
4 Dans certaines situations, il doit révéler les faits délictueux au procureur de la République.
5 Les relations entre dirigeants et commissaires aux comptes doivent être transparentes et professionnelles.
6 Les réponses aux demandes du commissaire aux comptes doivent être complètes et sincères.
7 Le défaut de coopération peut être interprété comme un signe de dissimulation.

8 Les dirigeants doivent anticiper les questions susceptibles d’être posées sur les flux sensibles.

9 Les observations du commissaire aux comptes sont souvent reprises par les enquêteurs.
10 Un rapport de certification avec réserves peut influencer la perception des juges pénaux.
11 Le commissaire aux comptes n’est pas un adversaire mais un acteur de la sécurité financière de la société.
12 Le dialogue régulier avec lui permet d’anticiper certains risques de qualification pénale.
13 Le Cabinet ACI conseille les dirigeants sur la manière de répondre aux alertes du commissaire aux comptes.
14 Une gouvernance saine passe par une relation équilibrée entre dirigeants et contrôleurs.
15 Le respect des observations du commissaire aux comptes réduit la probabilité d’un contentieux pénal ultérieur.

11 ENQUÊTE PÉNALE ET GARDE À VUE DU DIRIGEANT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’ouverture d’une enquête pénale pour abus de biens sociaux est un moment délicat pour le dirigeant.
2 Les enquêteurs peuvent procéder à des auditions, des perquisitions et des saisies de documents.
3 La garde à vue permet aux policiers d’interroger le dirigeant dans un cadre contraignant.
4 Le dirigeant bénéficie toutefois de droits fondamentaux qu’il doit connaître et faire valoir.
5 Le droit à l’assistance d’un avocat est essentiel durant la garde à vue.
6 Le dirigeant peut choisir de garder le silence sur certaines questions sensibles.
7 Les déclarations faites en garde à vue seront analysées avec attention par les juges.

8 Une préparation sérieuse de cette étape permet d’éviter les contradictions.

9 Le Cabinet ACI aide le dirigeant à comprendre les enjeux de chaque question posée.
10 La garde à vue ne signifie pas que la culpabilité est déjà établie.
11 Le dirigeant doit garder une attitude calme et respectueuse malgré la pression.
12 Les conditions matérielles de la garde à vue peuvent être éprouvantes, surtout pour un dirigeant peu habitué à ce contexte.
13 Chaque audition doit être relue avec attention avant signature.
14 La stratégie de défense se construit dès cette phase initiale de l’enquête.
15 L’accompagnement juridique réduit le sentiment de désorientation ressenti par le dirigeant.

12 MISE EN EXAMEN, INSTRUCTION ET ACTES D’ENQUÊTE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 La mise en examen pour abus de biens sociaux signifie que le juge voit des indices sérieux contre le dirigeant.
2 Elle ouvre au dirigeant des droits importants, notamment l’accès au dossier pénal.
3 Le juge d’instruction peut ordonner de nombreux actes d’enquête pour vérifier les flux et les décisions contestées.
4 Des expertises comptables sont souvent réalisées pour reconstituer les opérations sur plusieurs exercices.
5 Le dirigeant peut demander lui-même certains actes, comme des auditions ou des contre-expertises.
6 La stratégie de défense consiste à utiliser l’instruction pour faire émerger des éléments favorables.
7 Il est essentiel de répondre précisément aux convocations du juge d’instruction.

8 Chaque interrogatoire doit être préparé avec l’avocat pour éviter les approximations.

9 Le dirigeant peut contester la mise en examen devant la chambre de l’instruction.
10 Les nullités de procédure peuvent être soulevées si certains droits n’ont pas été respectés.
11 L’instruction est une phase longue qui nécessite patience et constance dans la ligne de défense.
12 Les échanges avec le juge doivent rester mesurés, factuels et juridiquement argumentés.
13 Le Cabinet ACI accompagne le dirigeant à chaque étape de l’instruction pour sécuriser sa position.
14 Une instruction bien conduite peut aboutir à un non-lieu total ou partiel.
15 La préparation du dossier pendant l’instruction conditionne souvent l’issue de l’audience future.

13 TRIBUNAL CORRECTIONNEL ET CRPC

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le tribunal correctionnel est la juridiction qui juge l’abus de biens sociaux lorsque le dossier est renvoyé.
2 L’audience permet au parquet, au prévenu et aux parties civiles d’exposer leurs arguments.
3 Le dirigeant est invité à s’exprimer sur les faits et sur sa situation personnelle.
4 Le tribunal apprécie la gravité de l’infraction au regard des éléments versés au dossier.
5 La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité est une autre voie possible.
6 La CRPC suppose que le dirigeant accepte de reconnaître sa culpabilité sur le principe.
7 Le parquet propose alors une peine qui doit être validée par un juge.

8 Cette procédure peut limiter la publicité de l’affaire et raccourcir les délais.

9 Le choix entre CRPC et audience classique doit être mûrement réfléchi avec l’avocat.
10 Une audience publique peut être délicate lorsque le dossier est médiatisé.
11 La stratégie doit intégrer les enjeux d’image et de communication.
12 Le Cabinet ACI aide le dirigeant à peser les avantages et inconvénients de chaque option.
13 Une défense organisée au tribunal peut aboutir à une relaxe ou à une peine adaptée.
14 Les arguments juridiques, comptables et humains doivent être présentés de manière claire.
15 La décision du tribunal peut ensuite faire l’objet d’un appel par le dirigeant ou par le parquet.

14 PEINES PRINCIPALES ET SANCTIONS COMPLÉMENTAIRES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’abus de biens sociaux est puni de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à plusieurs années.
2 Des peines d’amende importantes peuvent être prononcées en fonction de la gravité des faits.
3 Les juges peuvent décider de peines d’emprisonnement avec sursis ou avec sursis probatoire.
4 Des peines complémentaires, comme l’interdiction de gérer, sont fréquentes dans ce type de dossier.
5 L’interdiction de gérer peut affecter durablement la carrière d’un dirigeant.
6 La confiscation de biens issus de l’infraction est parfois décidée.
7 La publication de la décision dans la presse peut être ordonnée à titre de peine complémentaire.

8 L’inscription au casier judiciaire a des conséquences sur la vie professionnelle et personnelle.

9 Les juges tiennent compte de la personnalité du dirigeant et de ses antécédents.
10 Les efforts de remboursement et de réparation peuvent atténuer la sévérité de la peine.
11 Une bonne préparation de l’audience permet d’exposer les éléments en faveur d’une peine adaptée.
12 L’avocat explique au dirigeant les différentes composantes possibles de la sanction.
13 Le Cabinet ACI travaille sur des propositions concrètes pour limiter l’impact des peines.
14 L’objectif est de concilier protection de la société et perspective de rebond pour le dirigeant.
15 La compréhension des enjeux de la peine aide le dirigeant à se projeter après la décision.

15 CONSÉQUENCES CIVILES ET FISCALES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Au-delà de la peine pénale, l’abus de biens sociaux entraîne des conséquences civiles importantes.
2 La société ou son liquidateur peut réclamer la réparation du préjudice subi.
3 Le dirigeant peut être condamné à verser des dommages-intérêts conséquents.
4 Les associés minoritaires peuvent également agir pour obtenir réparation.
5 Sur le plan fiscal, certaines dépenses sont requalifiées et réintégrées dans le résultat imposable.
6 L’administration fiscale peut appliquer des pénalités lourdes en cas de manœuvres frauduleuses.
7 Les flux intragroupe contestés peuvent être requalifiés en distributions ou en avantages occultes.

8 Le dirigeant doit anticiper le cumul possible des sanctions pénales et fiscales.

9 Une stratégie coordonnée entre avocat pénaliste et avocat fiscaliste est souvent nécessaire.
10 Les négociations fiscales peuvent influer sur la perception globale du dossier par le parquet.
11 Le règlement partiel des conséquences civiles peut être valorisé devant le juge pénal.
12 Le Cabinet ACI accompagne le dirigeant dans la compréhension de ces conséquences multiples.
13 Une vision globale du risque permet de mieux organiser la défense et la gestion du patrimoine.
14 Les conséquences civiles et fiscales se prolongent souvent plusieurs années après la décision pénale.
15 La prévention de ces risques suppose une gestion rigoureuse dès les premiers signes d’alerte.

16 PROCÉDURES COLLECTIVES ET BANQUEROUTE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 L’abus de biens sociaux apparaît fréquemment en toile de fond des procédures collectives.
2 Le tribunal de commerce examine alors la gestion du dirigeant au regard de l’insuffisance d’actif.
3 Une action en responsabilité pour insuffisance d’actif peut être engagée.
4 Le dirigeant peut être condamné à contribuer personnellement au passif de la société.
5 Dans les cas les plus graves, la banqueroute peut être retenue en plus de l’abus de biens sociaux.
6 Les comportements de détournement d’actifs avant la cessation des paiements sont particulièrement sanctionnés.
7 Les rapports du mandataire judiciaire et de l’administrateur ont un poids important dans le dossier.

8 Le dirigeant doit veiller à la cohérence de ses déclarations devant le juge pénal et le juge consulaire.

9 La communication entre les avocats intervenant devant ces juridictions est essentielle.
10 La procédure collective est aussi un moment de relecture de l’histoire de la société.
11 La défense doit montrer que les choix critiqués visaient réellement la survie de l’entreprise.
12 Le Cabinet ACI intervient souvent parallèlement à côté des conseils en droit des affaires.
13 La combinaison abus de biens sociaux et banqueroute accroît fortement l’exposition pénale.
14 Une anticipation des risques liés à la cessation des paiements est un outil de protection du dirigeant.
15 Une gestion transparente des difficultés réduit le risque de qualification de banqueroute frauduleuse.

17 IMAGE, MÉDIAS ET RÉPUTATION DU DIRIGEANT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Une procédure pour abus de biens sociaux peut rapidement avoir des répercussions médiatiques.
2 La simple ouverture d’une enquête peut susciter des articles dans la presse économique ou locale.
3 La réputation du dirigeant est alors mise à rude épreuve auprès des partenaires et des salariés.
4 Les réseaux sociaux peuvent amplifier les rumeurs et les jugements hâtifs.
5 Il est souvent nécessaire de réfléchir à une stratégie de communication adaptée.
6 Le silence total peut être mal interprété, mais une communication improvisée peut aggraver la situation.
7 Le dirigeant doit éviter de commenter en détail le dossier en dehors du cadre judiciaire.

8 La coordination entre avocat et éventuels conseils en communication est importante.

9 Les décisions publiées peuvent rester longtemps accessibles sur internet.
10 La réputation du dirigeant conditionne parfois sa capacité à rebondir après la procédure.
11 Le Cabinet ACI aide le dirigeant à adopter un discours mesuré et cohérent.
12 La transparence sur les démarches de régularisation peut être un élément positif.
13 La gestion de la communication interne auprès des équipes est aussi essentielle.
14 Une approche humaine et responsable contribue à limiter la casse réputationnelle.
15 La reconstruction de l’image du dirigeant est un travail de long terme après une affaire médiatisée.

18 GOUVERNANCE, CONTRÔLE INTERNE ET PRÉVENTION

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Une bonne gouvernance est le premier rempart contre l’abus de biens sociaux.
2 La répartition claire des pouvoirs limite les risques de dérive individuelle.
3 Des procédures internes de validation des dépenses sensibles doivent être instaurées.
4 Les conventions avec les dirigeants ou les parties liées doivent être examinées avec attention.
5 Les organes sociaux doivent jouer pleinement leur rôle de contrôle.
6 Les politiques de délégation de pouvoirs doivent être écrites et régulièrement mises à jour.
7 Un contrôle interne efficace détecte plus tôt les anomalies.

8 La mise en place de plafonds de validation pour les paiements est une mesure simple et utile.

9 Les dirigeants doivent être sensibilisés aux risques pénaux liés à certaines pratiques.
10 La formation des équipes financières est un outil important de prévention.
11 Des audits internes réguliers contribuent à sécuriser les flux.
12 Le Cabinet ACI peut intervenir en amont pour auditer la gouvernance sous l’angle pénal.
13 La prévention coûte toujours moins cher qu’un contentieux pénal lourd.
14 Une culture d’éthique et de transparence réduit le terrain favorable à l’abus de biens sociaux.
15 La gouvernance doit être pensée comme un outil de protection de la société et de ses dirigeants.

19 PME, START-UP ET STRUCTURES FAMILIALES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les petites et moyennes entreprises ne sont pas à l’abri de l’abus de biens sociaux.
2 La proximité entre patrimoine personnel et patrimoine professionnel y est souvent plus forte.
3 Les habitudes de “faire passer” certaines dépenses par la société sont fréquentes en pratique.
4 Les start-up connaissent une phase de croissance rapide où les règles peuvent être négligées.
5 Les structures familiales reposent parfois sur une confiance informelle difficile à encadrer juridiquement.
6 L’absence de commissaire aux comptes peut retarder la découverte d’irrégularités.
7 Les dirigeants de PME ne mesurent pas toujours la portée pénale de certains montages.

8 La formalisation des relations entre associés est souvent insuffisante.

9 Les conflits familiaux peuvent se transformer en plaintes pour abus de biens sociaux.
10 Les start-up attirent des investisseurs qui exigent plus de rigueur dans la gestion.
11 Le passage d’une gestion “artisanale” à une gouvernance structurée est une étape à gérer.
12 Le Cabinet ACI adapte son accompagnement aux spécificités de ces structures.
13 Une mise à niveau préventive des pratiques évite des surprises désagréables.
14 Les dirigeants de petites structures doivent être particulièrement vigilants sur les dépenses personnelles.
15 La taille de l’entreprise ne protège pas contre le risque pénal.

20 RELATION AVEC LES ASSOCIÉS ET LES SALARIÉS

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les associés jouent un rôle clé dans le contrôle de la gestion du dirigeant.
2 Les tensions entre associés peuvent déboucher sur des actions judiciaires.
3 Les salariés peuvent être témoins de pratiques qu’ils jugent anormales.
4 Certains choisiront de signaler ces pratiques à l’extérieur de l’entreprise.
5 Une communication régulière et sincère avec les associés limite les malentendus.
6 Le partage d’informations sur la situation financière renforce la confiance.
7 Les salariés doivent avoir des canaux internes pour signaler des inquiétudes.

8 Un dispositif d’alerte encadré permet de traiter les signalements sans précipitation.

9 Les dirigeants doivent éviter de mépriser les critiques internes.
10 Une écoute minimale peut éviter une plainte pénale ultérieure.
11 Le Cabinet ACI conseille aussi sur la gestion juridique des conflits entre associés.
12 La qualité du dialogue social influence le climat global autour du dirigeant.
13 Une équipe mobilisée autour d’un projet peut soutenir le dirigeant en période de crise.
14 Les ruptures brutales de confiance favorisent les contentieux.
15 La relation avec associés et salariés fait partie de l’environnement du dossier pénal.

21 ABUS DE BIENS SOCIAUX ET FRAUDE FISCALE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les schémas d’abus de biens sociaux sont souvent liés à des irrégularités fiscales.
2 Les dépenses fictives ou personnelles peuvent être réintégrées dans le résultat imposable.
3 L’administration fiscale peut considérer que certains flux constituent des revenus occultes.
4 Une plainte pour fraude fiscale peut accompagner le dossier d’abus de biens sociaux.
5 Les échanges entre parquet et administration fiscale sont fréquents dans ce type de situation.
6 Les rectifications fiscales servent parfois de base aux poursuites pénales.
7 La défense doit analyser les deux volets en même temps.

8 Les négociations avec l’administration fiscale peuvent influer sur le climat général du dossier.

9 Le dirigeant doit comprendre que les déclarations faites au fisc peuvent être réutilisées au pénal.
10 L’harmonisation du discours entre les différentes procédures est essentielle.
11 Le Cabinet ACI collabore avec des spécialistes de fiscalité lorsque cela est nécessaire.
12 Une approche fragmentée augmente le risque de contradictions préjudiciables.
13 L’objectif est de limiter le cumul de sanctions fiscales et pénales.
14 Une régularisation spontanée peut parfois être prise en compte favorablement.
15 L’anticipation des enjeux fiscaux fait partie intégrante de la stratégie globale.

22 ABUS DE BIENS SOCIAUX ET AUTRES INFRACTIONS ÉCONOMIQUES

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Un dossier d’abus de biens sociaux peut s’accompagner d’autres infractions économiques.
2 Des faux et usages de faux sont parfois relevés dans la documentation comptable.
3 L’abus de confiance peut être invoqué lorsque des fonds de tiers sont impliqués.
4 L’escroquerie est envisagée si des manœuvres ont trompé un partenaire ou un organisme.
5 Des soupçons de corruption ou de trafic d’influence peuvent se greffer sur certaines situations.
6 Le blanchiment des produits de l’abus de biens sociaux est également poursuivi.
7 Chaque infraction supplémentaire augmente l’exposition pénale du dirigeant.

8 La qualification juridique définitive dépendra de l’analyse du parquet et des juges.

9 La défense doit hiérarchiser les risques et répondre à chacune des qualifications.
10 Certains comportements peuvent relever de plusieurs textes en même temps.
11 Le dirigeant doit être informé de toutes les qualifications envisagées.
12 Le Cabinet ACI travaille sur une approche globale des infractions économiques.
13 La cohérence de la stratégie est essentielle lorsque plusieurs délits sont en cause.
14 L’enjeu est d’éviter une accumulation excessive de peines.
15 Une analyse fine des textes applicables permet parfois de réduire le nombre de qualifications retenues.

23 ORGANISATION DU DOSSIER ET PIÈCES À FOURNIR

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 La préparation du dossier de défense passe par une collecte méthodique des pièces.
2 Les relevés bancaires sont souvent des documents centraux.
3 Les procès-verbaux d’assemblée et de conseil sont à rassembler avec soin.
4 Les conventions intragroupe et les contrats doivent être retrouvés et classés.
5 Les factures et notes de frais contestées doivent être analysées une à une.
6 Les courriels professionnels peuvent éclairer l’intention du dirigeant.
7 Des attestations de partenaires ou de salariés peuvent compléter le dossier.

8 La chronologie des faits doit être reconstituée avec précision.

9 Une bonne organisation matérielle facilite le travail de l’avocat et du juge.
10 Le dirigeant doit participer activement à cette reconstitution.
11 Le Cabinet ACI aide à structurer les pièces autour des thèmes clés du dossier.
12 Un dossier clair renforce la crédibilité de la défense à l’audience.
13 La capacité à répondre rapidement aux demandes de pièces du juge est précieuse.
14 Une préparation sérieuse réduit la place laissée aux approximations.
15 L’organisation du dossier est une tâche exigeante mais déterminante.

24 STRATÉGIE AVANT L’AUDIENCE CORRECTIONNELLE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 La période précédant l’audience est cruciale pour la stratégie de défense.
2 L’avocat et le dirigeant doivent relire ensemble le dossier de manière approfondie.
3 Les points forts et les points faibles du dossier doivent être identifiés clairement.
4 Une simulation d’audience peut aider le dirigeant à se préparer aux questions.
5 Les enjeux concrets de la peine doivent être rappelés.
6 Des pièces complémentaires peuvent encore être produites dans certains cas.
7 Le dirigeant doit clarifier ce qu’il souhaite dire personnellement à la juridiction.

8 La cohérence des réponses est plus importante que la recherche d’un discours parfait.

9 Il est utile de préparer des explications simples sur les opérations complexes.
10 Le Cabinet ACI insiste sur la nécessité de rester sincère et mesuré.
11 Les regrets exprimés doivent être crédibles et en phase avec les démarches de réparation.
12 La stratégie peut viser la relaxe, la requalification ou la modération de la peine.
13 Le dirigeant doit comprendre que l’audience est le point d’aboutissement de tout le travail préparatoire.
14 Une bonne préparation réduit le stress le jour du procès.
15 La sérénité du dirigeant à l’audience est un signal apprécié des juges.

25 DÉROULEMENT DE L’AUDIENCE ET PLAIDOIRIE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le président ouvre l’audience et rappelle les faits reprochés.
2 Le dirigeant est invité à confirmer son identité et à répondre aux premières questions.
3 Les débats retracent ensuite le fonctionnement de la société et les opérations contestées.
4 Le parquet expose son analyse et ses demandes de peine.
5 Les parties civiles présentent leurs griefs et leurs prétentions financières.
6 L’avocat du dirigeant plaide en dernier pour présenter la défense.
7 La plaidoirie doit être structurée, pédagogique et adaptée au profil de la juridiction.

8 Les arguments juridiques sont illustrés par des exemples tirés du dossier.

9 La personnalité du dirigeant et son parcours sont mis en avant.
10 La plaidoirie rappelle les efforts de réparation ou de régularisation déjà réalisés.
11 Le Cabinet ACI veille à ce que la plaidoirie donne une vision globale et équilibrée.
12 Le dirigeant peut lui-même prendre la parole pour exprimer ses regrets ou ses explications.
13 Après les débats, le tribunal met l’affaire en délibéré.
14 Le dirigeant doit accepter que la décision ne soit pas immédiate.
15 L’annonce du délibéré est un moment fort qui clôt l’audience.

26 APRÈS LA DÉCISION, APPEL ET AMÉNAGEMENTS DE PEINE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Lorsque la décision est rendue, le dirigeant doit en comprendre tous les aspects.
2 L’avocat commente le jugement et ses conséquences possibles.
3 Un délai existe pour décider de faire appel ou non.
4 L’appel permet de faire réexaminer l’affaire par une autre juridiction.
5 Il peut être envisagé par le dirigeant, par le parquet ou par les parties civiles.
6 En cas de peine d’emprisonnement, la question de l’aménagement de peine se pose rapidement.
7 Un sursis probatoire impose des obligations que le dirigeant doit respecter.

8 Les interdictions de gérer doivent être intégrées dans la réflexion professionnelle.

9 Le Cabinet ACI aide à organiser la suite de la procédure en appel le cas échéant.
10 La décision n’est pas la fin de l’histoire, mais une étape à gérer juridiquement et humainement.
11 La réorganisation de la carrière du dirigeant doit être anticipée.
12 Les relations avec les partenaires et les salariés doivent être réajustées.
13 Le dirigeant doit aussi prendre soin de sa santé et de son entourage après la décision.
14 Un accompagnement sur la durée est souvent nécessaire.
15 L’objectif est de transformer cette épreuve en étape de reconstruction.

27 CHECK-LIST PRATIQUE POUR LE DIRIGEANT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Vérifier la séparation nette entre dépenses personnelles et dépenses professionnelles.
2 Formaliser les conventions avec les sociétés liées ou les proches.
3 Documenter l’intérêt social de toute opération atypique.
4 Mettre en place une politique de frais claire et connue des équipes.
5 S’assurer de la traçabilité des décisions importantes dans les procès-verbaux.
6 Revoir régulièrement les flux intragroupe avec l’aide de conseils.
7 Dialoguer de manière transparente avec le commissaire aux comptes.

8 Sensibiliser les cadres aux risques d’abus de biens sociaux.

9 Prévoir un dispositif interne de remontée des alertes.
10 Consulter un avocat avant toute opération financière inhabituelle.
11 Mettre à jour la cartographie des risques pénaux de l’entreprise.
12 Anticiper les conséquences d’une éventuelle procédure sur la gouvernance.
13 Préparer un plan de communication de crise en cas de mise en cause.
14 Conserver méthodiquement les documents justificatifs.
15 Garder à l’esprit que la prévention reste la meilleure défense.

28 RÔLE DU CABINET ACI EN AMONT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le Cabinet ACI intervient avant tout contentieux pour auditer les pratiques de gestion.
2 Il identifie les zones de risque pénal dans la gouvernance de l’entreprise.
3 Il propose des ajustements concrets pour sécuriser les flux financiers.
4 Il aide à rédiger ou à mettre à jour les procédures internes sensibles.
5 Il accompagne la direction dans la mise en place d’une culture de conformité.
6 Il forme les dirigeants aux enjeux du droit pénal des affaires.
7 Il intervient lors d’opérations intragroupe complexes pour en mesurer le risque.

8 Il conseille sur la structuration des conventions avec les dirigeants et les parties liées.

9 Il prépare avec l’entreprise les réponses aux éventuelles alertes internes ou externes.
10 Il peut être saisi pour un second avis dans une situation délicate.
11 Il travaille en lien avec les autres conseils de l’entreprise, notamment fiscaux et sociaux.
12 Il aide à anticiper les attentes des autorités judiciaires en cas de contrôle.
13 Il participe ainsi à la réduction des risques d’abus de biens sociaux.
14 Le recours préventif au Cabinet ACI est un investissement de sécurité juridique.
15 L’objectif est d’éviter que la gestion de la société ne bascule sur le terrain pénal.

29 RÔLE DU CABINET ACI EN DÉFENSE PÉNALE

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Lorsque la procédure est déjà engagée, le Cabinet ACI prend en charge la défense pénale du dirigeant.
2 Il analyse le dossier pour en dégager les axes de contestation possibles.
3 Il assiste le dirigeant en garde à vue et lors des auditions.
4 Il intervient devant le juge d’instruction pour demander des actes utiles.
5 Il prépare les argumentaires écrits et oraux pour le tribunal correctionnel.
6 Il discute avec le parquet des options procédurales comme la CRPC.
7 Il aide à articuler la stratégie pénale avec les aspects fiscaux et commerciaux.

8 Il accompagne le dirigeant dans la gestion de la communication autour du dossier.

9 Il conseille sur les démarches de réparation ou de régularisation opportunes.
10 Il prépare le dirigeant à l’audience et aux questions du tribunal.
11 Il plaide la cause du dirigeant en tenant compte de sa situation personnelle.
12 Il explique les décisions rendues et leurs suites possibles.
13 Il organise la défense en appel lorsque cela est pertinent.
14 Il reste un interlocuteur de confiance tout au long de la procédure.
15 Son rôle est de sécuriser juridiquement le dirigeant et de défendre ses intérêts avec rigueur.

30 RECHERCHE D’INFORMATION PAR LE DIRIGEANT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le dirigeant mis en cause cherche souvent des informations fiables sur l’abus de biens sociaux.
2 Il doit se méfier des sources approximatives ou trop simplistes.
3 Les sites institutionnels fournissent des repères sur la procédure pénale.
4 Les analyses de doctrine permettent de comprendre la logique des juges.
5 Les contenus de vulgarisation doivent être complétés par un conseil personnalisé.
6 La consultation du site du Cabinet ACI apporte une première vision structurée.
7 Les fiches explicatives aident à clarifier les notions clés.

8 Les exemples de jurisprudence éclairent les risques concrets.

9 Le dirigeant ne doit pas se limiter à une recherche rapide sur internet.
10 Chaque situation est spécifique et nécessite une analyse dédiée.
11 Le recours à un avocat reste indispensable malgré les informations en ligne.
12 Le Cabinet ACI guide le dirigeant dans le tri des informations utiles.
13 Une bonne information permet de mieux vivre la procédure.
14 Comprendre les mécanismes juridiques réduit le sentiment d’incompréhension.
15 La recherche d’information doit rester un outil au service de la stratégie de défense.

31 CONTACT, PRISE DE RENDEZ-VOUS ET PREMIÈRE CONSULTATION

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Le premier contact avec le Cabinet ACI peut se faire par téléphone ou en ligne.
2 Le dirigeant expose alors brièvement sa situation et l’urgence éventuelle.
3 Un rendez-vous est proposé pour analyser le dossier plus en détail.
4 Le dirigeant est invité à apporter les premiers documents utiles.
5 La première consultation permet de poser les bases de la stratégie.
6 Les enjeux pénaux, civils et fiscaux sont évoqués dès ce moment.
7 Les modalités d’intervention et les honoraires sont expliqués avec transparence.

8 Le dirigeant peut poser toutes ses questions sans crainte de jugement.

9 Le Cabinet ACI insiste sur la confidentialité absolue des échanges.
10 La relation de confiance commence à se construire dès cette première rencontre.
11 Le dirigeant ressort avec une vision plus claire des étapes à venir.
12 La consultation peut se tenir en présentiel ou à distance selon les besoins.
13 Un plan d’action est souvent esquissé dès le premier entretien.
14 Le Cabinet ACI devient alors le point d’appui juridique du dirigeant.
15 Ce premier échange est une étape décisive pour reprendre la maîtrise de la situation.

32 ACCOMPAGNEMENT HUMAIN ET PSYCHOLOGIQUE DU DIRIGEANT

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Une procédure pour abus de biens sociaux est toujours éprouvante sur le plan personnel.
2 Le dirigeant peut ressentir honte, colère, fatigue ou découragement.
3 Le regard des proches et des collaborateurs peut changer brutalement.
4 Le Cabinet ACI prend en compte cette dimension humaine dans son accompagnement.
5 Il encourage le dirigeant à s’entourer de personnes de confiance.
6 La régularité des échanges avec l’avocat rassure le dirigeant sur le suivi du dossier.
7 L’information claire sur les étapes réduit l’angoisse liée à l’inconnu.

8 Le dirigeant doit prendre soin de sa santé physique et psychique pendant la procédure.

9 Il peut être utile d’être accompagné par un professionnel de soutien psychologique.
10 La capacité à continuer à gérer le quotidien est un enjeu majeur.
11 Le Cabinet ACI adopte un ton pédagogique pour rendre le droit plus accessible.
12 Le dirigeant ne doit pas hésiter à exprimer ses craintes à son avocat.
13 La confiance mutuelle permet de traverser plus sereinement les moments difficiles.
14 L’accompagnement humain est indissociable de la défense juridique.
15 L’objectif est de protéger non seulement les droits du dirigeant, mais aussi sa personne.

33 ABUS DE BIENS SOCIAUX ET PERSPECTIVE DE REBOND

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Même après une procédure lourde, un dirigeant peut reconstruire un projet professionnel.
2 La clé est de tirer les enseignements de l’expérience traversée.
3 La compréhension des erreurs passées nourrit une pratique future plus prudente.
4 Certaines interdictions de gérer imposent un temps de recul et de réflexion.
5 Le dirigeant peut se réorienter vers d’autres fonctions compatibles avec son profil.
6 L’accompagnement juridique aide à identifier les marges de manœuvre.
7 La confiance de certains partenaires peut être retrouvée avec le temps.

8 Une communication maîtrisée sur le passé permet de le mettre en perspective.

9 Le dirigeant peut partager son expérience pour sensibiliser d’autres entrepreneurs.
10 La prévention de l’abus de biens sociaux bénéficie de ces retours d’expérience.
11 Le Cabinet ACI reste disponible pour accompagner ce rebond.
12 La construction d’un nouveau projet demandera patience et persévérance.
13 La vie professionnelle ne se résume pas à un seul dossier pénal.
14 L’important est de transformer l’épreuve en source de vigilance et de progrès.
15 Le rebond fait partie intégrante d’une approche globale de l’accompagnement du dirigeant.

34 SEO JURIDIQUE ET VISIBILITÉ DU CABINET ACI

(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

1 Les dirigeants recherchent souvent des informations en ligne avant de consulter un avocat.
2 Un contenu juridique clair et structuré facilite cette première démarche.
3 Le site du Cabinet ACI propose des articles dédiés à l’abus de biens sociaux.
4 Ces articles visent à concilier rigueur juridique et accessibilité.
5 La présence du cabinet sur internet permet aux dirigeants de l’identifier rapidement.
6 Le référencement naturel améliore la visibilité des ressources proposées.
7 Les contenus en ligne ne remplacent jamais une consultation personnalisée.

8 Ils offrent toutefois un premier niveau de compréhension utile.

9 Le Cabinet ACI veille à actualiser régulièrement ses contenus.
10 Le SEO juridique permet de répondre aux questions les plus fréquentes des dirigeants.
11 Les moteurs de recherche deviennent ainsi un point d’entrée vers un accompagnement qualifié.
12 Les pages dédiées à l’abus de biens sociaux orientent les dirigeants vers les bons interlocuteurs.
13 La cohérence entre le contenu en ligne et la pratique du cabinet renforce la confiance.
14 Le SEO juridique est mis au service d’un véritable travail d’information.
15 Le dirigeant peut ainsi passer plus facilement de la recherche théorique à la défense concrète de ses droits.

Ainsi
(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

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Tout d’abord,

pénaliste

du cabinet Aci

assurera efficacement votre défense.

Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou

bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou

victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase

d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

Les domaines d’intervention du cabinet Aci

Cabinet d’avocats pénalistes parisiens 

D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo

75 003  PARIS

Puis, Tél. 01 42 71 51 05

Ensuite, Fax 01 42 71 66 80

Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com

Enfin, Catégories

Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

En somme, Droit pénal (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Tout d’abord, pénal général (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Puis, pénal des affaires(Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Aussi, Droit pénal fiscal (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

De même, Le droit pénal douanier (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

En outre, Droit pénal de la presse (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

                 Et ensuite (Abus de biens sociaux : poursuite et défense du dirigeant)

Donc, pénal routier infractions

Outre cela, Droit pénal du travail

Malgré tout, Droit pénal de l’environnement

Cependant, pénal de la famille

En outre, Droit pénal des mineurs

Ainsi, Droit pénal de l’informatique

En fait, pénal international

Tandis que, Droit pénal des sociétés

Néanmoins, Le droit pénal de la consommation

Toutefois, Lexique de droit pénal

Alors, Principales infractions en droit pénal

Puis, Procédure pénale

Pourtant, Notions de criminologie