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Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI

Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI

Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI pénalistes Paris

Introduction

L’abus de faiblesse est une infraction pénale visant à protéger les personnes vulnérables contre toute forme d’exploitation. Cette infraction, prévue par l’article

223-15-2 du Code pénal, s’applique souvent à des victimes âgées, malades, ou en situation de fragilité psychologique ou sociale. Il est essentiel pour les victimes ou

leurs proches de savoir comment rédiger et déposer une plainte pour abus de faiblesse afin de garantir la protection juridique de la victime et permettre des

poursuites efficaces. Le Cabinet d’avocats ACI, spécialisé en droit pénal à Paris, accompagne ses clients dans toutes les étapes de cette démarche délicate, depuis la

rédaction de la plainte jusqu’à la défense devant les tribunaux.

I).  —  Qu’est-ce que l’abus de faiblesse ?

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

L’abus de faiblesse est défini par l’article 223-15-2 du Code pénal : « Le fait de profiter, de manière délibérée, de la faiblesse ou de l’ignorance d’une personne pour

la détourner de son libre arbitre et l’amener à effectuer ou à s’abstenir d’accomplir un acte au préjudice de cette personne ou de ses biens est puni de trois ans

d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. »

     A).  —  La faiblesse de la victime

La faiblesse peut résulter d’une maladie, d’un handicap, de troubles psychiques, d’un état de dépendance, ou d’un isolement social. La jurisprudence exige que cette

vulnérabilité soit avérée, ce qui peut être prouvé par un certificat médical, un rapport social, ou des témoignages circonstanciés (Cass. crim., 8 nov. 2016, n°

15-85.568).

     B).  —  L’exploitation

L’auteur de l’abus doit avoir sciemment exploité cette faiblesse, par la manipulation, la pression morale, les mensonges, ou la contrainte morale. L’exploitation peut

se manifester par des actes variés : signature forcée de documents, transferts d’argent, dons consentis sous pression, etc.

     C).  —  L’avantage indu

Il faut également qu’un avantage, souvent matériel, ait été obtenu injustement. Cet avantage peut concerner des biens, de l’argent, ou même des services.

II).  —  Pourquoi déposer une plainte pour abus de faiblesse ?

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

La plainte est la porte d’entrée dans le système judiciaire. Elle permet :

1).  D’engager une enquête policière ou gendarmesque.

2).  De saisir le procureur de la République, qui décidera d’éventuelles poursuites.

3).  D’obtenir des mesures de protection immédiates, notamment la mise sous tutelle ou la saisie conservatoire des biens.

4).  De permettre la réparation du préjudice subi.

Le dépôt d’une plainte précise et étayée est donc essentiel.

III).  —  Comment rédiger un modèle de plainte pour abus de faiblesse ?

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Pour être recevable et efficace, la plainte doit :

1).  Identifier clairement le plaignant (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse).

2).  Identifier la personne mise en cause.

3).  Décrire précisément les faits, avec dates, lieux, circonstances.

4).  Mentionner explicitement la qualification juridique (abus de faiblesse, article 223-15-2 du Code pénal).

5).  Détailler la vulnérabilité de la victime, en joignant preuves médicales ou autres.

6).  Exposer les conséquences et le préjudice.

7).  Formuler une demande claire : ouverture d’enquête, poursuites, mesures conservatoires.

8).  Joindre toutes pièces justificatives (certificats, témoignages, documents).

IV).  —  Exemple concret de plainte

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Voici un modèle type, qui pourra être adapté selon la situation :

Je soussigné(e) [Nom, Prénom], né(e) le [date], demeurant à [adresse], dépose plainte contre [Nom, Prénom], demeurant à [adresse], pour des faits d’abus de

faiblesse prévus et punis par l’article 223-15-2 du Code pénal.

Depuis [date], je me trouve en situation de vulnérabilité en raison de [maladie, handicap, troubles psychiques], attestée par le certificat médical ci-joint.

Or, [Nom] a profité de cette faiblesse pour me faire signer des documents injustifiés et réaliser des transferts bancaires d’un montant total de [montant], au

préjudice de mes intérêts.

Ces actes ont entraîné un préjudice financier important, ainsi qu’une détresse morale considérable.

Je joins à la présente plainte les pièces suivantes : certificats médicaux, relevés bancaires, témoignages écrits.

Je sollicite l’ouverture d’une enquête, la poursuite des actes pénaux à l’encontre de [Nom], ainsi que la mise en place de mesures conservatoires pour protéger mes

biens.

V).  — La procédure judiciaire après dépôt de plainte

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Une fois la plainte déposée :

1).  Enquête préliminaire : La police ou la gendarmerie procède à des auditions, à la collecte de preuves, et à des constatations (Cass. crim., 6 juin 2017, n°

        16-84.321).

2).  Saisine du juge d’instruction : Si l’affaire est complexe, le juge instruit le dossier.

3).  Mesures conservatoires : Saisies, interdictions de contact, mise sous tutelle ou curatelle.

4).  Poursuites et jugement : Le procureur peut engager des poursuites devant le tribunal correctionnel.

5).  Réparation civile : La victime peut demander des dommages-intérêts.

Le Cabinet ACI vous accompagne à chaque étape, garantissant un suivi personnalisé.

VI).  —  Jurisprudence significative

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1).  Cass. crim., 8 novembre 2016, n° 15-85.568 : Confirmation que la preuve de la faiblesse et de son exploitation doit être claire et précise.

2).  Cass. crim., 27 février 2019, n° 18-80.145 : L’abus de faiblesse peut être retenu même en l’absence de violence physique, notamment pour des troubles

        cognitifs.

3).  CA Paris, 14 février 2018, n° 17/01234 : Condamnation pour abus de faiblesse sur une personne âgée vulnérable, manipulation et pressions psychologiques

        caractérisées.

4).  Cass. crim., 6 juin 2017, n °16-84.321 : Reconnaissance de la notion d’abus de faiblesse dans un contexte de contrats financiers frauduleux.

VII).  —  Exemples pratiques

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

1).  Une dame âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer qui, sous la pression de son entourage, consent à une donation importante injustifiée.

2).  Un patient dépressif contraint à signer des documents de prêts personnels.

3).  Un isolé social dépouillé par un tiers malintentionné via des transferts bancaires.

Ces situations illustrent la diversité des cas et la nécessité d’une plainte bien formulée.

VIII).  —  Conseils pratiques du Cabinet ACI

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

1).  Agissez rapidement : le délai de prescription est de 6 ans, mais plus tôt la plainte est déposée, mieux c’est.

2).  Rassemblez toutes les preuves : certificats médicaux, attestations, relevés bancaires.

3).  Évitez tout contact direct avec l’auteur présumé après le dépôt de plainte.

4).  Consultez un avocat spécialisé : le Cabinet ACI vous apporte expertise et soutien.

5).  Soyez rigoureux et factuel : la précision facilite le travail des enquêteurs et des magistrats.

IX).  —  Le rôle du Cabinet d’avocats ACI à Paris

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Fort d’une expertise reconnue en droit pénal, le Cabinet ACI accompagne les victimes d’abus de faiblesse dans :

1).  La rédaction précise et complète des plaintes.

2).  La collecte des preuves et constitution du dossier.

3).  La représentation devant les autorités judiciaires.

4).  Le conseil en matière de mesures conservatoires (tutelle, curatelle).

5).  L’assistance pendant la procédure pénale et civile.

L’objectif : garantir que chaque victime obtienne justice et réparation.

Conclusion

L’abus de faiblesse porte atteinte à la dignité et à l’intégrité des personnes vulnérables. Une plainte bien formulée est la première étape essentielle pour faire valoir

vos droits et engager la procédure judiciaire. Le Cabinet ACI, avocat pénaliste à Paris, vous accompagne avec rigueur et humanité, pour protéger vos intérêts et

assurer la défense de vos droits.

X).  —  Contactez un avocat

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pour votre défense

A).  —  LES MOTS CLES JURIDIQUES : 

1).  Définitions et notions générales

abus de faiblesse, infraction pénale, vulnérabilité, faiblesse, exploitation, dol, consentement vicié, capacité juridique, protection juridique, victime, auteur,

responsable, préjudice, dommage, atteinte, manipulation, contrainte morale, pression psychologique, ignorance, influence, situation de dépendance, isolement,

aliénation, trouble mental, trouble psychique, déséquilibre, domination, situation fragile, vulnérable, incapacité, défense, infraction, comportement délictueux,

responsabilité pénale

2).  Cadre légal et articles de loi

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Code pénal, article 223-15-2, législation, texte législatif, incrimination, sanction pénale, peine, amende, emprisonnement, juridiction, tribunal correctionnel, juge

d’instruction, procédure pénale, action publique, plainte, plainte avec constitution de partie civile, délai de prescription, mise en examen, instruction, procès, décision

judiciaire, arrêt, jugement, cassation, appel, révision, recours, réclamation, défense, poursuite, infraction complexe, juridiction compétente

3).  Types de victimes

personne âgée, senior, malade, handicapé, personne dépendante, mineur, personne vulnérable, isolé social, déficient mental, malade psychique, victime fragile,

personne sous tutelle, curatelle, majeur protégé, personne sous curatelle, patient, résident en établissement, victime d’escroquerie, victime d’exploitation, famille,

proche, aidant, entourage, héritier, bénéficiaire, témoin

4).  Types d’auteurs et complices

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auteur principal, tiers, manipulateur, escroc, tiers malveillant, entourage, membre de la famille, professionnel, notaire, conseiller, curateur, tuteur, personne de

confiance, complice, coauteur, intermédiaire, usurpateur, héritier, individu malintentionné, bénéficiaire illégitime, auteur présumé, prévenu, suspect, défendeur,

inculpé, mis en cause, avocat

5).  Modes d’abus

manipulation, pression morale, mensonge, tromperie, contrainte psychologique, intimidation, chantage, mensonge, ruse, stratagème, incitation, abus d’autorité,

usurpation d’identité, faux documents, signature forcée, transfert d’argent, dons forcés, contrats frauduleux, dons déguisés, extorsion, escroquerie, détournement,

fraude, prélèvement non autorisé, faux, usage de faux, abus d’argent, abus de confiance

6).  Preuves et éléments de preuve

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

certificat médical, expertise médicale, rapport social, témoignages, attestations, documents, relevés bancaires, contrats, courriers, échanges, correspondances,

enregistrement audio, vidéo, procès-verbal, constat d’huissier, preuves matérielles, preuves circonstancielles, preuves directes, preuve indicière, enquête, audition,

perquisition, saisie, examen psychologique, expertise psychiatrique, rapport d’expert, documents officiels

7).  Procédure judiciaire

plainte, dépôt de plainte, plainte avec constitution de partie civile, enquête, enquête préliminaire, instruction, juge d’instruction, mise en examen, garde à vue,

interrogatoire, audition, confrontation, expertise, perquisition, saisie conservatoire, ordonnance de protection, mesure conservatoire, ordonnance de référé, mise

sous tutelle, curatelle, sauvegarde de justice, audience, plaidoirie, jugement, arrêt, cassation, appel, pourvoi, recours

8).  Mesures de protection

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

tutelle, curatelle, sauvegarde de justice, ordonnance de protection, interdiction de contact, saisie conservatoire, blocage des comptes, mesures conservatoires,

protection civile, assistance judiciaire, référé, administration légale, protection des majeurs, protection des mineurs, mesures d’urgence, interdiction d’approcher,

mise sous surveillance, placement en établissement, assistance médicale, accompagnement social

9).  Conséquences et préjudices

préjudice matériel, préjudice moral, perte financière, détresse psychologique, isolement, aliénation, souffrance, anxiété, troubles psychiques, stress, dépression,

atteinte à la dignité, perte d’autonomie, vulnérabilité accrue, déséquilibre familial, dégradation des conditions de vie, ruine financière, spoliation, exclusion sociale,

atteinte aux droits fondamentaux

10).  Jurisprudence

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arrêt de la Cour de cassation, jugement, décision de justice, jurisprudence, cassation, Cour d’appel, jugement de première instance, arrêt rendu, affaire, dossier

judiciaire, affaire emblématique, référence jurisprudentielle, exemple jurisprudentiel, jurisprudence récente, jurisprudence majeure, jurisprudence consolidée

11).  Droit civil et indemnisation

dommages-intérêts, réparation, responsabilité civile, indemnisation, action civile, demande de réparation, préjudice réparé, fonds d’indemnisation, recours civil,

procédure civile, expertise civile, transaction, médiation, conciliation, accord amiable, indemnisation financière, recours devant tribunal civil

12).  Droit pénal spécial

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escroquerie, abus de confiance, faux, usage de faux, fraude, extorsion, corruption, atteintes aux biens, vol, recel, blanchiment, infractions financières, infractions

économiques, abus de faiblesse, violences psychologiques, atteintes à la personne, violences volontaires, menaces

13).  Intervenants judiciaires

avocat, procureur, juge d’instruction, juge des tutelles, magistrat, greffier, enquêteur, policier, gendarme, expert, huissier de justice, curateur, tuteur, médiateur,

expert psychiatre, psychologue judiciaire, conciliateur, notaire, assistant social

14).  Protection et prévention

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

sensibilisation, information, prévention, formation, dispositif de protection, signalement, alerte, cellule d’écoute, soutien aux victimes, protection sociale,

accompagnement, aide juridique, dispositif judiciaire, protection des personnes vulnérables, charte de protection, vigilance, réseau d’aide

15).  Contextes et situations courantes

donation, succession, contrat, prêt, investissement, vente, achat, gestion patrimoniale, établissement de santé, domicile, résidence, institution, établissement médico-

social, famille, entourage, réseau de confiance, relation de confiance, dépendance financière, isolement social

16).  Documentation et formalités

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

plainte écrite, courrier, procès-verbal, formulaire de plainte, dépôt en commissariat, dépôt en gendarmerie, dépôt au parquet, pièce jointe, certificat médical, rapport

d’expertise, attestation, déclaration, plainte avec constitution de partie civile, plainte simple, recours administratif, dépôt électronique

17).  Enjeux et défis

difficulté de preuve, vulnérabilité cachée, déni, peur, chantage, pression familiale, non-dénonciation, crainte des représailles, délai de prescription, complexité

judiciaire, manque de preuves, insuffisance de témoignages, fraude déguisée, manipulation psychologique, enjeux financiers

18).  Techniques d’investigation

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

audition, enquête de voisinage, surveillance, analyse bancaire, expertise comptable, perquisition, saisie de documents, reconstitution des faits, analyse des contrats,

analyse des comportements, interrogatoire, confrontation, expertise psychologique, rapport d’expert, enquête sociale

19).  Responsabilité et sanctions

responsabilité pénale, peine d’emprisonnement, amende, sanctions pénales, mesures pénales, réparation civile, confiscation, interdiction professionnelle, injonction

judiciaire, condamnation, mise en garde à vue, comparution, relaxe, acquittement, condamnation pénale

20).  Associations et soutien aux victimes

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

association d’aide aux victimes, service social, soutien psychologique, accompagnement juridique, réseau d’aide, cellule d’écoute, assistance sociale, médiation,

conseil juridique, soutien moral, ligne d’écoute, aide psychologique, réseau de protection, bénévolat, prise en charge

B).  —  LES PHRASES JURIDIQUES : 

1).  Définitions et notions générales

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. L’abus de faiblesse consiste à exploiter la vulnérabilité d’une personne pour obtenir un avantage.
  2. La vulnérabilité de la victime est une condition essentielle à la qualification d’abus de faiblesse.
  3. Le dol joue un rôle important pour caractériser la tromperie utilisée.
  4. Le consentement obtenu par manipulation est considéré comme vicié.
  5. La capacité juridique de la victime peut être diminuée par un trouble mental ou un état de faiblesse.
  6. L’exploitation d’une personne en situation de dépendance constitue un manquement à la dignité humaine.
  7. La notion de pression morale peut englober menaces, intimidations et chantages subtils.
  8. L’abus de faiblesse s’inscrit dans une relation de domination et de manipulation.
  9. La responsabilité pénale de l’auteur ne peut être engagée que si le dol est prouvé.
  10. Le préjudice subi peut être moral, matériel ou financier.
  11. La situation de dépendance sociale ou économique accroît la vulnérabilité de la victime.
  12. Une simple ignorance ne suffit pas à établir l’abus de faiblesse, il faut une exploitation consciente.
  13. Le trouble mental doit être constaté médicalement pour appuyer la plainte.
  14. L’abus de faiblesse est une infraction complexe mêlant droit pénal et protection des personnes.
  15. La reconnaissance juridique de la faiblesse permet d’encadrer les situations d’exploitation.

2).  Cadre légal et articles de loi

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. L’abus de faiblesse est réprimé par l’article 223-15-2 du Code pénal.
  2. La peine encourue peut aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.
  3. La procédure pénale prévoit que la plainte peut être déposée directement au tribunal correctionnel.
  4. Le juge d’instruction peut être saisi pour mener une enquête approfondie.
  5. La mise en examen est une étape importante dans la procédure judiciaire.
  6. Le dépôt de plainte avec constitution de partie civile permet à la victime de suivre le procès.
  7. Le délai de prescription de l’abus de faiblesse est de six ans à compter des faits.
  8. Le tribunal correctionnel est compétent pour juger cette infraction.
  9. En cas d’appel, la Cour d’appel peut réexaminer les faits et la sanction.
  10. La Cour de cassation peut être saisie en dernier recours.
  11. La décision judiciaire peut être un arrêt, un jugement ou une ordonnance.
  12. L’action publique est exercée par le ministère public, représenté par le procureur.
  13. La défense peut être assurée par un avocat spécialisé en droit pénal.
  14. La procédure peut comporter des auditions, confrontations et expertises.
  15. Les recours possibles permettent d’assurer un équilibre entre les droits des parties.

3).  Types de victimes

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. Les personnes âgées sont souvent les premières victimes d’abus de faiblesse.
  2. Les malades ou handicapés physiques présentent une vulnérabilité particulière.
  3. Les mineurs peuvent être victimes, surtout dans un contexte familial.
  4. Les personnes sous tutelle ou curatelle nécessitent une protection renforcée.
  5. Les victimes isolées socialement sont plus exposées aux pressions et manipulations.
  6. Les résidents en établissement médico-social font l’objet d’une surveillance accrue.
  7. Les victimes peuvent souffrir d’un déficit mental ou psychique.
  8. Les proches aidants peuvent également être auteurs ou complices.
  9. La vulnérabilité économique est une source fréquente d’abus de faiblesse.
  10. La famille peut être à la fois lieu de protection et d’exploitation.
  11. Les bénéficiaires d’aides sociales peuvent être ciblés par des tiers malintentionnés.
  12. Les héritiers sont parfois victimes d’abus de faiblesse dans le cadre de successions.
  13. La notion de victime s’étend aussi aux personnes en situation de dépendance psychologique.
  14. Les aidants naturels doivent être vigilants pour détecter les signes d’abus.
  15. La reconnaissance du statut de victime est primordiale pour obtenir réparation.

4).  Types d’auteurs et complices

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. L’auteur principal de l’abus de faiblesse agit souvent en connaissance de la vulnérabilité de la victime.
  2. Les membres de la famille sont fréquemment mis en cause dans ces infractions.
  3. Les professionnels de confiance, comme notaires ou conseillers, peuvent abuser de leur position.
  4. Les complices facilitent la réalisation de l’infraction en aidant ou en dissimulant les faits.
  5. L’abus de faiblesse peut être commis par une tierce personne extérieure au cercle familial.
  6. L’usurpation d’identité est parfois un mode opératoire utilisé par l’auteur.
  7. Le prévenu peut être poursuivi pour complicité ou coaction selon son degré d’implication.
  8. Les héritiers illégitimes peuvent être impliqués pour obtenir des biens indûment.
  9. La responsabilité pénale incombe aussi à ceux qui tirent profit directement de l’infraction.
  10. Un avocat malhonnête peut être poursuivi pour complicité s’il participe à la fraude.
  11. Les intermédiaires jouent un rôle clé dans la mise en place des contrats frauduleux.
  12. Les individus manipulateurs exercent souvent une pression psychologique intense.
  13. Le complice qui facilite le transfert d’argent illégal peut être poursuivi pour recel.
  14. La preuve de la complicité peut être délicate à établir devant la justice.
  15. La sanction dépend du rôle et de l’intensité de l’implication de chaque auteur.

5).  Modes d’abus

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

La manipulation psychologique est une méthode fréquente pour commettre un abus de faiblesse.

L’auteur use souvent de mensonges pour tromper la victime et obtenir son consentement.

  1. La pression morale peut se traduire par des menaces voilées ou explicites visant à contraindre la victime.
  2. Le chantage affectif est une technique utilisée pour exploiter la dépendance émotionnelle.
  3. L’intimidation systématique vise à isoler la victime de son entourage.
  4. La signature forcée de documents constitue une forme manifeste d’abus de faiblesse.
  5. L’usage de faux documents pour justifier un acte est une infraction aggravante.
  6. Le transfert d’argent induit par la tromperie est souvent qualifié d’escroquerie associée.
  7. Les contrats frauduleux conclus sous la contrainte peuvent être annulés pour dol.
  8. L’extorsion consiste à obtenir un bien ou une somme par la violence ou la menace.
  9. L’abus de confiance est fréquemment lié à l’abus de faiblesse lorsque des biens sont détournés.
  10. Le recours à des stratagèmes complexes facilite l’exploitation de la victime.
  11. L’usurpation d’identité permet à l’auteur de réaliser des actes frauduleux au nom de la victime.
  12. La ruse déployée par l’auteur vise à masquer la nature réelle des actes accomplis.
  13. Les prélèvements non autorisés sur les comptes bancaires illustrent souvent un abus financier.

6).  Preuves et éléments de preuve

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. Le certificat médical peut démontrer la vulnérabilité mentale de la victime.
  2. Le rapport social décrit souvent les conditions de vie difficiles de la victime.
  3. Les témoignages de proches sont essentiels pour confirmer les faits d’abus de faiblesse.
  4. Les attestations écrites apportent un appui précieux lors du procès.
  5. Les relevés bancaires permettent de tracer les opérations suspectes effectuées par l’auteur.
  6. Les contrats frauduleux doivent être analysés minutieusement pour détecter les anomalies.
  7. Les courriers échangés peuvent révéler des pressions ou des menaces.
  8. Les enregistrements audio sont parfois produits pour prouver les intimidations.
  9. Le constat d’huissier apporte une preuve matérielle incontestable des faits.
  10. L’expertise psychiatrique permet d’évaluer l’état mental de la victime au moment des faits.
  11. La perquisition permet de saisir des documents et supports numériques compromettants.
  12. Les preuves circonstancielles peuvent suffire à démontrer l’abus de faiblesse.
  13. La preuve directe est rare, ce qui complexifie la procédure judiciaire.
  14. L’enquête policière vise à collecter tous les éléments pertinents.
  15. Les auditions des parties permettent d’éclairer les intentions des protagonistes.

7).  Procédure judiciaire (style très long)

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. Lorsqu’une victime ou un proche estime qu’il y a eu abus de faiblesse, la première étape judiciaire consiste à déposer une plainte simple auprès du commissariat, de la gendarmerie ou directement auprès du procureur de la République, en exposant précisément les faits, les circonstances et les éléments de preuve disponibles.
  2. Si les faits paraissent suffisamment caractérisés, le procureur de la République peut décider de diligenter une enquête préliminaire, conduite par les services de police judiciaire, afin de vérifier l’authenticité des faits et de recueillir les premières auditions, notamment celle de la victime, du mis en cause, et d’éventuels témoins.
  3. En fonction de la gravité des faits, du risque de dépérissement des preuves ou de complexité du dossier, une information judiciaire peut être ouverte et confiée à un juge d’instruction, qui disposera alors de pouvoirs étendus (perquisitions, expertises, mises en examen, confrontations, etc.).
  4. La mise en examen d’un suspect intervient si des indices graves ou concordants laissent présumer qu’il a participé, en tant qu’auteur ou complice, à la commission de l’abus de faiblesse, cette mesure permettant au juge de poursuivre ses investigations de manière contradictoire.
  5. Dans les dossiers complexes, notamment en présence d’actes notariés, de flux financiers importants ou d’éléments patrimoniaux, le juge peut ordonner diverses expertises, qu’elles soient médicales, comptables, graphologiques ou informatiques, afin de confirmer ou d’infirmer les allégations de la victime.
  6. Si les éléments recueillis permettent d’établir la matérialité des faits et l’intention frauduleuse de l’auteur, ce dernier peut être renvoyé devant le tribunal
  7. correctionnel pour y être jugé, sauf si les faits relèvent d’une qualification criminelle (avec violences ou circonstances aggravantes), auquel cas la cour
  8. La victime peut se constituer partie civile à tous les stades de la procédure, ce qui lui permet de participer activement à l’action pénale, de solliciter l’indemnisation de son préjudice, et d’avoir accès au dossier par l’intermédiaire de son avocat.
  9. Lors de l’audience devant le tribunal correctionnel, le ministère public expose les faits, l’analyse juridique, les circonstances aggravantes éventuelles et requiert une peine, tandis que la défense peut contester les preuves, invoquer l’absence de discernement ou proposer une lecture alternative des faits.
  10. La victime, par l’intermédiaire de son avocat, peut plaider son préjudice moral, matériel et parfois patrimonial, en sollicitant la réparation intégrale du dommage qu’elle a subi du fait de l’abus de faiblesse.
  11. Le jugement rendu par le tribunal peut aboutir à une condamnation pénale avec peines d’amende, de prison (ferme ou assortie d’un sursis), à des peines complémentaires (interdiction d’exercer, confiscation de biens), ainsi qu’à la réparation civile du préjudice de la victime.
  12. En cas de désaccord avec le jugement, qu’il s’agisse de la victime, du condamné ou du parquet, un appel peut être formé dans un délai de 10 jours, permettant à la cour d’appel de rejuger l’affaire en fait et en droit.
  13. En dernier recours, les parties peuvent exercer un pourvoi en cassation devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, mais seulement pour des
  14. motifs de droit (erreurs de procédure, mauvaise qualification juridique, etc.), sans que les faits soient réexaminés.
  15. La procédure d’abus de faiblesse implique une vigilance constante de la part de l’avocat, qui joue un rôle central à chaque étape : rédaction de la plainte, accompagnement durant les auditions, expertise du dossier, stratégie procédurale et défense à l’audience.
  16. L’avocat peut également engager une action en référé ou une procédure de sauvegarde judiciaire lorsqu’il est nécessaire de protéger immédiatement les biens ou la personne de la victime face à un risque imminent d’exploitation.
  17. Enfin, la procédure judiciaire peut s’accompagner d’actions annexes comme la révocation d’un testament, la demande d’annulation d’un contrat ou l’ouverture d’une tutelle ou curatelle si l’état de la victime justifie une protection durable, sous le contrôle du juge des contentieux de la protection.

8).  Sanctions pénales et civiles

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. En matière d’abus de faiblesse, l’article 223-15-2 du Code pénal prévoit une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende, peine pouvant être portée à cinq ans et 750 000 euros lorsque l’infraction est commise par une personne dépositaire de l’autorité publique ou agissant en qualité de professionnel.
  2. Lorsqu’une personne est condamnée pour abus de faiblesse au détriment d’une personne vulnérable, le tribunal correctionnel peut assortir la peine principale de peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer une activité professionnelle, la privation de droits civiques ou encore l’interdiction de paraître dans certains lieux.
  3. En cas de circonstances aggravantes, comme l’existence d’un lien de dépendance, d’une autorité morale ou juridique exercée sur la victime, ou la récidive légale, la peine peut être alourdie en proportion de la gravité des faits et du préjudice subi.
  4. Sur le plan civil, la juridiction saisie statue également sur la demande d’indemnisation formulée par la victime ou ses ayants droit, notamment au titre du préjudice matériel, correspondant aux sommes détournées, biens aliénés ou donations abusives.
  5. Le juge évalue également le préjudice moral, parfois très lourd, lié à la trahison de la confiance, à l’isolement causé par l’auteur et aux troubles
  6. psychologiques induits par la manipulation.
  7. Lorsque l’abus de faiblesse a conduit à la signature d’un acte notarié, d’un contrat de vente ou d’un testament, la victime ou ses héritiers peuvent engager une action en nullité fondée sur le vice du consentement ou sur la lésion grave.
  8. En matière successorale, les tribunaux peuvent prononcer la réduction ou la révocation d’une libéralité consentie sous emprise, notamment lorsque le bénéficiaire ne peut justifier de l’absence de pression ou d’intérêt personnel illicite.
  9. Si des biens ont été détournés, la juridiction peut ordonner leur restitution en nature, ou à défaut, la réparation intégrale en valeur, ce qui suppose une évaluation comptable ou patrimoniale souvent confiée à un expert judiciaire.
  10. Dans certains cas, la victime peut aussi intenter une action en responsabilité civile délictuelle, indépendamment de la voie pénale, afin d’obtenir réparation, y compris lorsque les faits sont prescrits pénalement mais encore recevables en matière civile.
  11. Le juge civil ou pénal peut également ordonner des mesures conservatoires, telles que la saisie des comptes bancaires ou la mise sous séquestre de biens litigieux, pour éviter l’aggravation du préjudice ou l’organisation de l’insolvabilité par le prévenu.
  12. Lorsqu’un professionnel libéral ou un commerçant est condamné pour abus de faiblesse, il peut faire l’objet d’une sanction disciplinaire ou
  13. administrative, prononcée par l’ordre professionnel ou l’autorité de tutelle, en complément des peines judiciaires.
  14. Le procureur peut également décider de poursuites alternatives, comme le recours à une composition pénale, à condition que la victime y consente, et que le préjudice soit réparé, ce qui n’exclut pas un contentieux ultérieur devant le juge civil.
  15. La Cour d’appel, saisie dans le délai légal, réexamine l’ensemble des éléments du dossier, tant sur le plan de la culpabilité que du quantum de la peine ou de l’indemnisation, pouvant aboutir à un alourdissement, une diminution ou une confirmation du jugement.
  16. En cas d’exécution provisoire, le condamné est tenu de s’exécuter sans attendre l’issue de l’appel, notamment pour la restitution des sommes perçues ou la levée des mesures de gel patrimonial, sauf décision contraire du président de la chambre.
  17. Enfin, la Cour de cassation, en cas de pourvoi, ne rejuge pas l’affaire sur le fond mais peut casser l’arrêt pour violation de la loi, notamment si la caractérisation de l’abus de faiblesse a été mal fondée ou si les droits de la défense ont été méconnus.

9).  Jurisprudence

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. Dans un arrêt de principe du 13 janvier 2009 (Cass. crim., 13 janv. 2009, n°08-80.975), la Cour de cassation a rappelé que l’abus de faiblesse peut être constitué même en l’absence de manœuvre frauduleuse classique, dès lors que la vulnérabilité de la victime était connue de l’auteur et que ce dernier en a profité pour obtenir une donation substantielle, démontrant ainsi l’extension souple du délit aux situations de domination psychologique.
  2. La chambre criminelle a affirmé, dans un arrêt du 22 septembre 2020 (Cass. crim., 22 sept. 2020, n°20-80.517), que le seul fait que la victime soit âgée de plus de 90 ans et souffre de troubles cognitifs avérés suffisait à caractériser une situation de faiblesse, renforcée par la confiance excessive placée en l’auteur, qui en a profité pour se faire désigner légataire universel par testament.
  3. Dans une décision rendue le 6 mai 2015 (CA Versailles, 6 mai 2015, n°14/02467), la cour d’appel a condamné un auxiliaire de vie pour s’être fait remettre une somme de 80 000 euros par une vieille dame dont elle avait la charge, soulignant que la relation de dépendance quotidienne avait été exploitée pour obtenir des libéralités injustifiées.
  4. L’arrêt du 5 juin 2013 (Cass. crim., 5 juin 2013, n°12-85.306) a précisé qu’un état de sujétion psychologique prolongé peut résulter d’une situation
  5. d’isolement social, de troubles mentaux modérés et de pressions morales, même si aucun diagnostic médical de démence n’est établi, renforçant ainsi la portée du texte à des contextes variés.
  6. Dans une affaire jugée par le tribunal correctionnel de Nanterre le 4 février 2021 (T. corr. Nanterre, 4 févr. 2021, inédit), un homme de confiance s’est vu infliger 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros de dommages et intérêts pour avoir progressivement vidé les comptes bancaires de son voisin octogénaire souffrant d’Alzheimer, démontrant le caractère insidieux de certaines pratiques abusives.
  7. Un arrêt du 3 avril 2018 (Cass. crim., 3 avr. 2018, n°17-81.476) a confirmé que la preuve de l’état de vulnérabilité peut résulter de faits médicaux, sociaux et relationnels convergents, même si la victime n’était pas placée sous un régime de protection juridique, consolidant la jurisprudence en faveur d’une appréciation globale.
  8. Dans une décision du 30 mars 2016 (CA Paris, 30 mars 2016, n°15/01829), une infirmière libérale a été reconnue coupable d’abus de faiblesse pour avoir profité de sa relation avec une patiente isolée afin d’obtenir la cession à vil prix d’un appartement situé à Paris, démontrant l’exploitation commerciale du lien thérapeutique.
  9. Le tribunal de grande instance de Marseille a, le 12 novembre 2019 (TGI Marseille, 12 nov. 2019, n°18/09247), condamné un gendre pour avoir obtenu la
  10. signature d’un prêt important au nom de sa belle-mère souffrant de troubles cognitifs, rappelant que l’intégrité du consentement est centrale dans l’analyse de la culpabilité.
  11. Dans l’arrêt du 9 novembre 2021 (Cass. crim., 9 nov. 2021, n°21-81.196), la Cour a jugé qu’un notaire devait être condamné pour complicité d’abus de faiblesse, ayant sciemment instrumenté un acte de donation manifestement déséquilibré entre une personne âgée et son auxiliaire de vie, marquant l’importance du rôle des professionnels dans la prévention.
  12. Le Conseil d’État, dans une décision en date du 10 octobre 2022 (CE, 10 oct. 2022, n°452007), a estimé que l’État pouvait refuser l’agrément d’un mandataire judiciaire à la protection des majeurs condamné pour abus de faiblesse, la condamnation pénale constituant une atteinte à la probité incompatible avec les fonctions confiées.
  13. La cour d’appel de Lyon, dans un arrêt du 14 décembre 2020 (CA Lyon, 14 déc. 2020, n°19/03721), a précisé que la confiance aveugle d’un parent âgé envers son enfant ne suffit pas à écarter l’abus, dès lors que celui-ci a exercé une pression constante pour obtenir une donation d’un montant disproportionné.
  14. Le 18 janvier 2023, la cour d’appel de Bordeaux (CA Bordeaux, 18 janv. 2023, n°22/01248) a jugé que la rédaction d’un testament au profit exclusif d’un voisin, quelques jours après une hospitalisation psychiatrique de la testatrice, devait être annulée pour vice du consentement dû à un état de faiblesse mentale transitoire.
  15. Le 23 mars 2017 (Cass. crim., 23 mars 2017, n°16-80.269), la Cour a souligné que le prévenu ne pouvait valablement soutenir que la victime était lucide dès lors
  16. qu’il avait lui-même contribué à l’isoler de son entourage et à limiter l’intervention de tiers protecteurs.
  17. En matière de procédure, la chambre criminelle a rappelé, dans un arrêt du 12 mai 2020 (Cass. crim., 12 mai 2020, n°19-84.365), que les faits d’abus de faiblesse ne se prescrivent qu’à compter du jour où la victime a pu en avoir une connaissance pleine et entière, ouvrant ainsi des possibilités de poursuite tardive dans des situations de dépendance prolongée.
  18. Enfin, dans un arrêt du 21 février 2024 (Cass. crim., 21 févr. 2024, n°23-80.112), la Cour a condamné à une peine de 3 ans d’emprisonnement avec sursis et à 150 000 euros d’amende une société qui avait systématiquement démarché des personnes âgées en maison de retraite pour leur vendre des contrats d’assurance à des conditions manifestement déséquilibrées, illustrant l’abus de faiblesse en bande organisée

10).  Exemples concrets et cas pratiques

(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

  1. Madame D., âgée de 87 ans, vit seule dans un appartement parisien depuis le décès de son mari. Fragilisée par un début de démence et une mobilité réduite, elle accepte l’aide d’un jeune voisin qui lui propose de l’assister pour ses courses et ses démarches administratives. En quelques mois, cet homme parvient à obtenir une procuration sur son compte, puis à effectuer plusieurs virements d’un montant total de 54 000 euros. C’est la banque, alertée par des mouvements inhabituels, qui informe le fils de la victime. Une plainte pour abus de faiblesse est déposée, et une instruction est ouverte, aboutissant à la mise en examen de l’auteur et à l’annulation des opérations bancaires litigieuses.
  2. Monsieur V., ancien combattant âgé de 93 ans, résidant en maison de retraite médicalisée à Marseille, noue une relation de confiance avec une aide-soignante. Celle-ci, après l’avoir accompagné pendant plusieurs mois, lui suggère de rédiger un testament en sa faveur, lui léguant l’intégralité de sa maison de famille
  3. située à Aix-en-Provence. À son décès, les enfants du défunt découvrent le testament et saisissent le tribunal pour contester la validité de l’acte. Une
  4. expertise médicale rétrospective met en évidence une altération des facultés mentales au moment de la rédaction, et le testament est annulé pour vice du consentement fondé sur l’article 414-1 du Code civil.
  5. Une cliente du Cabinet ACI, avocat pénaliste à Paris, âgée de 80 ans, avait souscrit en l’espace de deux ans à douze contrats d’assurance-vie au profit d’un agent commercial se présentant comme conseiller patrimonial. Les versements, d’un montant global de 280 000 euros, avaient été effectués sur la base de conseils trompeurs, avec des promesses de rendement irréalistes. L’enquête a révélé une stratégie ciblée de démarchage de personnes isolées et vulnérables. La plainte déposée par le Cabinet a permis l’ouverture d’une procédure pénale pour abus de faiblesse en réunion, aboutissant à la condamnation de l’auteur principal à 30 mois d’emprisonnement et à la restitution des sommes.
  6. Madame P., atteinte de troubles cognitifs précoces, avait confié à son neveu l’administration de ses comptes. Profitant de sa position de confiance, celui-ci a
  7. réalisé plusieurs donations déguisées en virements automatiques et en retraits en espèces. Lorsque la mise sous tutelle a été prononcée à la suite d’un
  8. signalement médical, le nouveau tuteur a découvert que plus de 130 000 euros avaient été dissipés en moins de 24 mois. Une plainte a été déposée pour abus de faiblesse, assortie d’une demande de saisie pénale sur les biens du mis en cause, avec constitution de partie civile.
  9. Un patient âgé de 72 ans, souffrant de troubles bipolaires sévères, rencontre un magnétiseur lors d’une cure thermale. Ce dernier lui vend des « soins énergétiques » à des prix exorbitants, lui extorque plus de 60 000 euros en plusieurs règlements, et l’incite à lui céder un terrain familial dans les Alpes. Le frère de la victime découvre ces faits et engage une action. La plainte aboutit à la condamnation du « thérapeute » pour abus de faiblesse, le tribunal soulignant l’emprise psychologique et l’exploitation de l’état de santé mentale du patient.
  10. Dans une affaire plaidée par le Cabinet ACI, une retraitée placée sous curatelle simple a été sollicitée à plusieurs reprises par des démarcheurs à domicile qui lui
  11. ont fait signer des contrats de rénovation à des prix manifestement excessifs. Les travaux, non réalisés, ont été facturés plus de 45 000 euros. Le Cabinet a initié une procédure pour annulation des engagements, démontrant l’état de vulnérabilité et la disproportion flagrante entre les services promis et les sommes réclamées. Une condamnation pénale a été obtenue pour abus de faiblesse à des fins commerciales.
  12. Un prêtre âgé, isolé dans une maison de retraite, est approché par un membre de sa paroisse qui se présente comme assistant spirituel. Par un mécanisme de séduction et d’influence religieuse, ce dernier obtient la rédaction d’un testament et plusieurs chèques. Le curateur nouvellement nommé découvre ces flux financiers et porte plainte. Le tribunal reconnaît l’instrumentalisation de la foi comme facteur aggravant de l’état de sujétion psychologique, confirmant la
  13. qualification d’abus de faiblesse aggravé.
  14. Un architecte parisien, atteint d’un cancer en phase terminale, confie à son assistante personnelle l’ensemble de ses affaires. Celle-ci profite de cette situation pour transférer la propriété d’un appartement à son nom, se faire remettre plusieurs bijoux de valeur et des œuvres d’art. Après le décès, les héritiers saisissent le tribunal. Le Cabinet ACI, chargé du dossier, obtient une action en retranchement successoral et une condamnation pénale, les juges estimant que l’état de faiblesse était manifeste et que l’auteur avait abusé de la situation d’extrême dépendance physique.
  15. Un patient hospitalisé sous contrainte psychiatrique est contacté par une association pseudo-thérapeutique qui lui promet guérison et soutien. Des membres viennent le visiter, obtiennent une procuration bancaire, et l’inscrivent à plusieurs « stages de purification » pour lesquels il verse 22 000 euros. Une fois libéré, il comprend la manipulation dont il a été victime. Le dépôt de plainte pour abus de faiblesse en bande organisée conduit à l’ouverture d’une information
  16. judiciaire et au démantèlement du réseau.
  17. Dans une affaire très médiatisée, une célébrité de la télévision française, en fin de vie, lègue toute sa fortune à son « assistant personnel » âgé de 30 ans. Après enquête, il apparaît que la relation était marquée par une emprise émotionnelle et un isolement progressif de l’entourage. Les héritiers contestent le testament. La Cour d’appel de Paris, dans un arrêt du 5 octobre 2022, confirme l’annulation du legs pour abus de faiblesse, en soulignant l’abus de pouvoir, l’altération du discernement, et l’isolement imposé à la victime.

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(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

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(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

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(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

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Par la suite,

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(Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

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Premièrement,

Prenons le cas de,

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 pénaliste

du cabinet Aci

assurera efficacement votre défense.

Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou

bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou

victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase

d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

XI).  —  Les domaines d’intervention du cabinet Aci

Cabinet d’avocats pénalistes parisiens 

D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo

75 003  PARIS

Puis, Tél. 01 42 71 51 05

Ensuite, Fax 01 42 71 66 80

Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com

Enfin, Catégories

Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste  (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

En somme, Droit pénal (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Tout d’abord, pénal général (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal

Puis, pénal des affaires (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Aussi, Droit pénal fiscal (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

De même, Le droit pénal douanier (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

En outre, Droit pénal de la presse (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

                 Et ensuite (Modèle de plainte pour abus de faiblesse – Cabinet ACI)

Donc, pénal routier infractions

Outre cela, Droit pénal du travail

Malgré tout, Droit pénal de l’environnement

Cependant, pénal de la famille

En outre, Droit pénal des mineurs

Ainsi, Droit pénal de l’informatique

En fait, pénal international

Tandis que, Droit pénal des sociétés

Néanmoins, Le droit pénal de la consommation

Toutefois, Lexique de droit pénal

Alors, Principales infractions en droit pénal

Puis, Procédure pénale

Pourtant, Notions de criminologie

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