Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours
Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours
Les enlèvements d’enfants par un parent : cadre juridique, sanctions et recours
Introduction
L’enlèvement d’enfant par un parent, également appelé soustraction d’enfant, constitue une infraction pénale à la fois sensible et complexe. Dans les situations de séparation
ou de conflit parental, certains parents peuvent décider unilatéralement de retirer l’enfant à l’autre parent, en dehors de tout cadre légal. Si l’intention n’est pas toujours
malveillante, la justice considère cette atteinte à l’autorité parentale conjointe comme une violation grave de l’ordre familial et judiciaire.
Loin d’être un simple désaccord entre parents, cet acte engage la responsabilité pénale du parent auteur, mais soulève aussi de nombreuses questions humaines,
psychologiques et procédurales, notamment sur le retour de l’enfant, la reconstruction familiale, et la révision des droits de garde. Le Cabinet ACI, avocat pénaliste à
Paris, accompagne les parents confrontés à ces situations, tant dans la défense des droits parentaux lésés que dans la gestion stratégique des poursuites ou des
négociations familiales.
I). — Un cadre légal strict fondé sur la protection de l’enfant
(Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
A). — Une infraction définie par le Code pénal
L’article 227-7 du Code pénal incrimine le fait, pour toute personne, d’enlever ou de détourner un mineur des mains de celui qui détient légalement sa garde. Lorsque cette
infraction est commise par un parent ou un ascendant, elle devient une forme spécifique de soustraction d’enfant, visée notamment par l’article 227-5.
Il ne s’agit pas ici d’un enlèvement au sens criminel du terme, mais d’un délit familial, qui se distingue de la séquestration ou du rapt. Néanmoins, sa portée symbolique et
émotionnelle est lourde : elle traduit une rupture unilatérale du lien parental au mépris de l’enfant, et expose celui-ci à des ruptures affectives, éducatives et sociales.
B). — En présence ou non de décision judiciaire
Le droit distingue deux situations :
1). Si une décision de justice a fixé la garde ou le droit de visite, le non-respect de celle-ci constitue directement un délit de soustraction d’enfant.
2). En l’absence de décision judiciaire, le parent qui agit sans l’accord exprès de l’autre titulaire de l’autorité parentale commet une soustraction également punissable, surtout
si le séjour est prolongé ou à l’étranger.
La jurisprudence considère que le maintien d’un enfant auprès d’un parent, sans le consentement de l’autre et hors du cadre légal, est en lui-même constitutif de
l’infraction (Cass. crim., 25 sept. 2013, n°12-86.059).
II). — Des formes variées, entre conflits parentaux et stratégies de contournement
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A). — Les enlèvements liés à une séparation conflictuelle
Le cas le plus fréquent survient lors d’une séparation difficile, où l’un des parents conteste les décisions judiciaires ou estime que son droit de visite est injustement restreint. Il
peut alors retirer l’enfant ou refuser de le restituer à l’issue d’un week-end ou de vacances. Ce comportement, souvent présenté comme une mesure temporaire, devient
pénalement répréhensible au bout de cinq jours consécutifs de non-restitution (article 227-7 C. pénal).
B). — Les départs à l’étranger sans autorisation
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De nombreux enlèvements prennent la forme de départs non autorisés à l’étranger, dans des pays parfois non signataires de la Convention de La Haye. Ces départs, motivés par le
désir de recommencer une vie ailleurs ou de soustraire l’enfant à l’influence du parent français, posent des problèmes de coopération judiciaire internationale et
de recherche du mineur.
Dans ces cas, la procédure de retour de l’enfant repose sur les instruments internationaux (Convention de La Haye de 1980, Règlement Bruxelles II bis), mais aussi sur la
volonté des États de collaborer, ce qui varie selon les pays.
C). — Les enlèvements en contexte de violences conjugales ou intrafamiliales
Il existe aussi des situations où le parent auteur de la soustraction agit dans un contexte de danger ou de violences subies, ce qui n’efface pas l’infraction, mais peut
influencer la réponse pénale. Certaines mères, par exemple, gardent leur enfant pour le protéger d’un père violent ou présumé incestueux.
Les juridictions apprécient ces cas avec une extrême prudence. En l’absence de plainte antérieure, de signalement social ou de décision judiciaire protectrice, la justice
considère que le retrait unilatéral constitue une soustraction illicite. Toutefois, des circonstances atténuantes peuvent être retenues, voire une dispense de peine (Cass. crim.,
6 juin 2018, n°17-85.564).
III. Le traitement pénal de la soustraction d’enfant
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A). — Peines principales prévues par le Code pénal
1). Article 227-5 : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
2). Article 227-6 : si l’enfant est retenu plus de cinq jours à l’étranger ou dans des conditions dangereuses, la peine passe à 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.
Ces peines sont modulées selon la durée de l’enlèvement, la distance, le danger encouru par l’enfant, et les intentions réelles du parent.
B). — Peines complémentaires : suspension ou retrait de l’autorité parentale
Le tribunal peut également prononcer :
1). Une interdiction de sortie du territoire pour l’auteur,
2). Une privation ou suspension de l’autorité parentale (article 378 du Code civil),
3). L’interdiction de rencontrer l’enfant sans médiation ou autorisation du JAF.
Ces mesures visent à préserver la stabilité de l’enfant et éviter toute récidive, tout en tenant compte des répercussions sur le lien familial.
C. Exemples jurisprudentiels
1). CA Versailles, 16 mars 2022 : condamnation à 10 mois de prison avec sursis d’un père ayant soustrait son enfant en Hongrie pendant 6 semaines.
2). CA Lyon, 4 mai 2021 : relaxe d’une mère ayant soustrait son fils dans un contexte de violences conjugales avérées, décision prise sur le fondement de l’état de nécessité.
IV). — Le parcours du parent victime : démarches, obstacles et accompagnement
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A). — Saisir les autorités : plainte pénale et signalement rapide
Le parent victime doit déposer plainte dès la constatation de la non-restitution. Passé cinq jours, la plainte est recevable sur le fondement de l’article 227-7. Il est également
possible de :
1). Saisir le procureur, qui peut engager une enquête en flagrance,
2). Alerter la police, qui peut inscrire l’enfant au fichier des personnes recherchées,
3). Recourir à une mesure d’urgence devant le JAF pour modifier provisoirement la garde.
B). — Action civile parallèle : modification des droits de garde
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Le juge aux affaires familiales peut, parallèlement à la procédure pénale :
- Suspendre ou supprimer le droit de visite du parent fautif,
- Confier l’exclusivité de l’autorité parentale au parent victime (article 373-2-1 C. civ.),
- Fixer une résidence exclusive chez le parent respectueux de la décision initiale.
Ces mesures ont vocation à préserver la stabilité de l’enfant, parfois en urgence, via une ordonnance sur requête ou en référé.
C. Démarches internationales en cas d’enlèvement transfrontalier
Lorsque l’enfant est emmené à l’étranger, la procédure dépend du pays concerné. La France, signataire de la Convention de La Haye, peut demander le retour de l’enfant par
l’intermédiaire de l’Autorité centrale française, rattachée au ministère de la Justice.
La demande doit être accompagnée de :
1). La preuve de la résidence habituelle de l’enfant en France,
2). La décision judiciaire initiale confiant la garde,
3). Tout document prouvant le caractère illicite du déplacement.
Le Cabinet ACI prend en charge la constitution de ces dossiers et le suivi devant les juridictions étrangères.
V). — Dimensions humaines et enjeux psychologiques
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A). — L’enfant, victime centrale du conflit
Le véritable dommage de l’enlèvement parental est psychologique : l’enfant est exposé à des ruptures brutales, des loyautés conflictuelles, voire un refus de contact avec le
parent non-soustrayant. La justice protège l’enfant avant tout, en priorisant son retour, son accompagnement éducatif, et parfois la médiation familiale.
B). — Le syndrome d’aliénation parentale : mythe ou réalité ?
Certains parents invoquent un lavage de cerveau exercé par le parent auteur, connu sous le nom controversé de syndrome d’aliénation parentale (SAP). Ce concept, non
reconnu officiellement en droit français, peut cependant être pris en compte dans l’évaluation psychologique de l’enfant ou dans l’expertise ordonnée par le juge.
C). — Le rôle de l’avocat dans l’accompagnement émotionnel et stratégique
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L’avocat pénaliste joue un rôle central dans :
1). Le cadre procédural : plaintes, référés, demandes de retour.
2). La stratégie juridique : pénale et familiale.
3). Le soutien moral : pour éviter les erreurs tactiques dictées par la colère ou la panique.
Le Cabinet ACI, fort de sa spécialisation en droit pénal familial, intervient à toutes les étapes du dossier, y compris en urgence, pour rétablir l’équilibre parental et protéger les
droits fondamentaux des enfants et des parents.
Conclusion
L’enlèvement d’enfant par un parent n’est jamais un acte anodin, même lorsqu’il se prétend dicté par l’amour ou la peur. Le droit pénal français qualifie cette soustraction comme
une infraction, encadrée par des textes clairs, appliqués avec rigueur mais aussi discernement. Entre protection de l’enfant, préservation des droits parentaux et répression
des comportements déstabilisants, l’équilibre est fragile.
Le Cabinet ACI, avocat pénaliste à Paris, vous accompagne dans la prévention, la défense ou la réparation de ces situations graves, en mettant au service des familles
une expertise reconnue en droit pénal de la famille, procédures internationales, et protection de l’enfance.
VI). — Contactez un avocat
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pour votre défense
A). LES MOTS CLÉS JURIDIQUES
1). Infractions pénales
enlèvement parental, soustraction d’enfant, non-représentation d’enfant, délit familial, violation d’autorité parentale, délit de fuite
parentale, non-restitution d’enfant, enlèvement international, déplacement illicite, rétention de mineur, maintien illégal, refus de
restitution, séquestration familiale, atteinte à l’exercice de l’autorité parentale, déplacement frauduleux, infraction parentale, infraction de
non-remise, crime familial, privation de contact, rétention abusive, menace parentale, dissimulation de mineur, contournement de garde,
violation d’ordonnance, refus d’exécution, non-respect du droit de visite, non-respect d’une décision de garde, éloignement non autorisé,
départ à l’étranger illégal, refus de médiation
2). Procédures pénales
plainte pénale, signalement, dépôt de plainte, enquête pénale, instruction, flagrance, saisine du procureur, convocation au commissariat, citation directe, main courante, alerte
enlèvement, perquisition, garde à vue, contrôle judiciaire, mandat d’amener, interdiction judiciaire, interdiction de paraître, mesure d’éloignement, autorité centrale, coopération
judiciaire, extradition, retour forcé, condamnation, comparution immédiate, procès pénal, jugement correctionnel, aménagement de peine, appel correctionnel, suspension de peine,
dispense de peine
3). Sanctions et peines
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emprisonnement, amende, sursis, peine de prison, condamnation, peine complémentaire, interdiction de sortie du territoire, retrait de l’autorité parentale, suspension d’autorité
parentale, interdiction de contact, interdiction de visite, obligation de médiation, inscription au casier judiciaire, antécédents, récidive, aggravation de peine, circonstances atténuantes,
circonstances aggravantes, sévérité du tribunal, mesures coercitives, décision d’exécution, exécution provisoire, responsabilité pénale, peines alternatives, stage parental, assignation à
résidence, bracelet électronique, interdiction de voyage
4). Juridictions compétentes
juge aux affaires familiales, JAF, juge des enfants, tribunal correctionnel, parquet, procureur de la République, juge d’instruction, chambre correctionnelle, cour d’appel, chambre des
mineurs, autorité centrale française, juridiction civile, juridiction pénale, tribunal judiciaire, juge des libertés, juge du contentieux familial, cour d’appel de Paris, tribunal de grande
instance (TGI), chambre familiale, juge de l’exécution, pôle famille, juge des référés, juge unique, juge international, autorité étrangère, commission rogatoire, juge de la coopération
internationale
5). Acteurs du procès
parent victime, parent auteur, enfant mineur, avocat pénaliste, avocat civiliste, juge, procureur, magistrat, greffier, police judiciaire, gendarmerie, service d’enquête, enquêteur,
médiateur familial, assistant social, psychologue judiciaire, pédopsychiatre, travailleur social, éducateur, juge pour enfants, juge des libertés, expert psychologue, autorité centrale,
ministère de la Justice, délégué du procureur, éducateur spécialisé, assistant familial, avocat de l’enfant, représentant légal, tuteur ad hoc
6). Textes législatifs
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Code pénal, article 227-5, article 227-6, article 227-7, article 373-2-1, article 378 du Code civil, Code de procédure pénale, Code civil, Convention de La Haye 1980, Règlement Bruxelles
II bis, Convention internationale des droits de l’enfant, législation française, législation internationale, Constitution, traité international, droit européen, droit international privé,
jurisprudence de la Cour de cassation, circulaire pénale, décision du Conseil d’État, ordonnance judiciaire, loi sur la famille, décret parentalité, réforme de la justice, convention
bilatérale, droit de l’Union européenne
7). Notions juridiques
autorité parentale, résidence habituelle, droit de visite, droit de garde, coparentalité, responsabilité parentale, intérêt supérieur de l’enfant, exercice conjoint, droit international privé,
résidence alternée, détention arbitraire, consentement parental, désaccord parental, contentieux familial, médiation familiale, partage de garde, retrait unilatéral, décision judiciaire,
exécution forcée, mesures provisoires, mesure conservatoire, clause de non-déplacement, résidence exclusive, situation conflictuelle, désobéissance civile, droit de retour, clause de
médiation, déchéance parentale, non-accord bilatéral, autorité légitime
8). Droit de la famille
séparation, divorce, rupture conjugale, conflit parental, famille recomposée, litige familial, lien familial, relations père-enfant, relations mère-enfant, parent isolé, garde d’enfant,
organisation familiale, famille monoparentale, foyer parental, recomposition familiale, violences conjugales, violences intrafamiliales, relations conflictuelles, mesures de protection,
conciliation, évaluation sociale, pension alimentaire, résidence de l’enfant, procédure familiale, assistance éducative, autorité conjointe, médiation parentale, protection de l’enfance,
droit de filiation, autorité exclusive
B). LES PHRASES JURIDIQUES
1). Infractions pénales (30 phrases)
- L’enlèvement parental constitue une atteinte directe à l’autorité parentale légalement établie.
- La soustraction d’enfant commise par un parent est pénalement sanctionnée, même en cas d’autorité conjointe.
- La non-représentation d’enfant après un droit de visite constitue un délit réprimé dès le cinquième jour d’absence.
- Le délit familial de soustraction vise à protéger l’enfant contre toute rupture de lien imposée unilatéralement.
- La violation d’autorité parentale est caractérisée dès lors que le parent outrepasse une décision judiciaire de garde.
- Le délit de fuite parentale peut être constitué lorsqu’un parent part à l’étranger avec l’enfant sans autorisation.
- La non-restitution d’enfant constitue une infraction, même si elle est motivée par un conflit entre parents.
- L’enlèvement international expose le parent auteur à une peine de prison et à une coopération judiciaire transfrontalière.
- Un déplacement illicite de l’enfant hors du territoire sans accord conjoint constitue une soustraction pénalement punissable.
- La rétention de mineur en dehors des conditions prévues par le jugement parental engage la responsabilité pénale.
- Le maintien illégal de l’enfant par le parent non gardien est assimilé à un acte d’enlèvement.
- Le refus de restitution à l’issue d’un droit de visite peut constituer une circonstance aggravante.
- La séquestration familiale, même temporaire, est une violation grave du droit de l’enfant au lien bilatéral.
-
L’atteinte à l’exercice de l’autorité parentale constitue un fondement de poursuite pour soustraction d’enfant.
- Un déplacement frauduleux en période de vacances peut entraîner des poursuites si l’autre parent n’est pas informé.
- Une infraction parentale est constituée dès lors que l’enfant est privé d’accès à l’un de ses parents.
- La non-remise d’enfant constitue un trouble à l’ordre public familial sanctionné par les juridictions pénales.
- Le crime familial, dans ce contexte, n’implique pas violence physique mais la rupture illicite d’un équilibre judiciaire.
- La privation de contact est une conséquence directe de l’enlèvement d’enfant, portant atteinte à ses repères affectifs.
- Une rétention abusive prolongée est susceptible de constituer une aggravation de la peine prononcée.
- La menace parentale d’enlèvement peut justifier des mesures judiciaires anticipées.
- La dissimulation de mineur à l’insu de l’autre parent est pénalement sanctionnée, même sans changement de résidence.
- Le contournement de garde par départ anticipé ou retour différé constitue une fraude à l’ordonnance familiale.
- La violation d’ordonnance de garde entraîne la possibilité d’un retrait temporaire des droits parentaux.
- Le refus d’exécution d’un jugement de garde est assimilé à une soustraction illicite d’enfant.
- Le non-respect du droit de visite expose le parent fautif à des poursuites et à la suspension de son droit.
- Le non-respect d’une décision de garde constitue une entrave à l’ordre public familial protégé par le droit pénal.
- Un éloignement non autorisé de l’enfant, même pour une courte durée, engage la responsabilité pénale du parent.
- Un départ à l’étranger illégal avec l’enfant peut faire l’objet d’un mandat d’arrêt international.
- Le refus de médiation dans un contexte d’enlèvement peut aggraver l’appréciation du juge sur la mauvaise foi du parent.
2). Procédures pénales (30 phrases)
- Le dépôt de plainte est indispensable dès le cinquième jour de non-restitution de l’enfant.
- Un signalement immédiat au commissariat permet de déclencher l’ouverture d’une enquête pénale en cas d’enlèvement.
- La plainte pénale pour soustraction d’enfant peut être déposée par le parent lésé ou son représentant légal.
- En cas d’urgence, la flagrance permet aux forces de l’ordre d’intervenir sans autorisation judiciaire préalable.
- La saisine du procureur de la République permet de déclencher des mesures conservatoires rapides.
- Une convocation au commissariat peut être délivrée au parent suspecté de ne pas avoir restitué l’enfant.
- En cas d’échec de la médiation, le recours à la citation directe devant le tribunal est possible.
- Le dépôt d’une main courante est recommandé dès les premiers signes d’un désaccord parental menaçant.
- Une alerte enlèvement peut être déclenchée dans des cas graves d’enlèvement parental international.
- Une perquisition peut être ordonnée pour localiser l’enfant retenu illégalement par un parent.
- Le placement en garde à vue du parent auteur peut être décidé s’il existe des risques de fuite ou de récidive.
- Le juge peut ordonner un contrôle judiciaire assorti d’une interdiction de contact avec l’enfant.
- Un mandat d’amener peut être délivré en cas de non-comparution du parent fautif.
- Une interdiction judiciaire de quitter le territoire peut être prononcée à titre conservatoire.
- L’interdiction de paraître dans certains lieux protège le parent victime contre toute tentative d’intimidation.
-
Lamesure d’éloignement est fréquemment ordonnée en matière de soustraction d’enfant conflictuelle.
- L’autorité centrale française peut être saisie dans les procédures d’enlèvement international d’enfant.
- Une coopération judiciaire internationale est souvent nécessaire en cas de déplacement dans un État tiers.
- L’extradition peut être sollicitée lorsque le parent auteur se trouve dans un pays lié par convention.
- Le retour forcé de l’enfant peut être organisé sous contrôle judiciaire lorsqu’une décision le justifie.
- La condamnation pénale du parent n’exclut pas la poursuite des procédures civiles de garde.
- La comparution immédiate est rare mais possible si les faits sont graves et établis.
- Le procès pénal permet de juger les faits de soustraction en audience publique ou à huis clos.
- Le jugement correctionnel peut comporter des peines principales et des mesures restrictives de droit parental.
- L’aménagement de peine reste possible, sauf en cas de rétention prolongée à l’étranger.
- Un appel correctionnel peut être formé par la défense comme par le parquet.
- La suspension de peine peut être refusée si le parent n’a pas encore restitué l’enfant.
- La dispense de peine est parfois accordée en cas de soustraction motivée par des violences avérées.
- Le recours à une expertise psychologique peut être ordonné en complément de la procédure pénale.
- Le juge d’instruction peut délivrer une commission rogatoire pour localiser l’enfant retenu à l’étranger.
3). Sanctions et peines (30 phrases)
- Le parent reconnu coupable de soustraction d’enfant encourt jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
- En cas de rétention de l’enfant à l’étranger, la peine peut s’élever à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende.
- Une condamnation avec sursis est fréquente lorsque l’auteur n’a pas de casier judiciaire et restitue rapidement l’enfant.
- La peine complémentaire peut inclure le retrait temporaire de l’autorité parentale.
- Une interdiction de sortie du territoire est souvent ordonnée pour prévenir tout risque de récidive internationale.
- La suspension de l’autorité parentale peut être prononcée si l’intérêt de l’enfant l’exige.
- L’auteur peut se voir imposer une interdiction de contact avec l’enfant pendant plusieurs mois.
- Une interdiction de visite, même encadrée, peut être ordonnée en cas de comportement instable.
- L’obligation de suivre une médiation familiale peut être une alternative à une peine plus sévère.
- L’inscription au casier judiciaire compromet durablement l’exercice de fonctions liées à la petite enfance.
- La présence d’antécédents familiaux peut alourdir la sanction prononcée.
- La récidive légale est constituée si un nouvel acte de soustraction est commis dans les cinq ans.
- Une aggravation de peine peut être demandée par le parquet en cas de dissimulation prolongée.
- Des circonstances atténuantes peuvent être reconnues si le parent invoque un danger réel pour l’enfant.
- À l’inverse, les circonstances aggravantes sont retenues en cas de manœuvres frauduleuses ou répétées.
- La sévérité du tribunal dépend notamment du niveau de coopération du parent durant la procédure.
-
Le juge peut ordonner des mesures coercitives telles que la saisie de documents de voyage.
- Une décision d’exécution immédiate est possible lorsque la sécurité de l’enfant est en jeu.
- La responsabilité pénale du parent est engagée dès lors qu’il agit en violation d’un jugement exécutoire.
- Des peines alternatives peuvent être proposées, comme un stage de responsabilité parentale.
- L’auteur peut être assigné à domicile sous bracelet électronique en cas de menace de fuite.
- Le stage parental judiciaire vise à sensibiliser le parent aux conséquences de ses actes sur l’enfant.
- Une interdiction de voyage peut figurer parmi les peines prononcées à titre préventif.
- Le juge peut assortir la peine d’une mise à l’épreuve avec obligations éducatives ou thérapeutiques.
- Le non-respect des mesures alternatives entraîne leur révocation et exécution de la peine initiale.
- La peine peut être aménagée sous certaines conditions, notamment en cas de restitution rapide.
- En cas de soustraction prolongée, la jurisprudence applique généralement des peines fermes avec sursis partiel.
- Une réparation civile peut s’ajouter à la peine pénale, au bénéfice du parent victime.
- La confiscation du passeport est autorisée pour prévenir tout nouvel acte de fuite.
- Le juge peut prononcer une interdiction d’exercice d’une profession en lien avec des mineurs.
4). Juridictions compétentes (30 phrases)
- Le juge aux affaires familiales (JAF) reste compétent pour statuer sur la résidence de l’enfant, même en cas de soustraction.
- En cas de soustraction internationale, le recours au juge des enfants peut être envisagé pour des mesures d’urgence.
- Le tribunal correctionnel juge les délits de soustraction d’enfant dès lors que les faits sont établis.
- Le parquet peut ordonner une enquête immédiate en cas de non-représentation répétée de l’enfant.
- Le procureur de la République est systématiquement saisi lorsqu’un parent dépose plainte pour enlèvement familial.
- En cas de complexité ou de fuite à l’étranger, le juge d’instruction peut être désigné pour centraliser les investigations.
- La chambre correctionnelle statue sur les appels des décisions du tribunal en matière de soustraction d’enfant.
- La cour d’appel peut réexaminer à la fois les aspects pénaux et civils du dossier, notamment la garde.
- La chambre des mineurs traite des affaires impliquant directement les enfants, même dans le cadre pénal.
- L’autorité centrale française, sous l’égide du ministère de la Justice, traite les demandes fondées sur la Convention de La Haye.
- En l’absence de procédure pénale, la juridiction civile peut statuer en urgence sur la résidence de l’enfant.
- La juridiction pénale reste seule compétente pour infliger des peines en cas de délit établi.
- Le tribunal judiciaire, fusion du TGI et TI, regroupe désormais les contentieux familiaux et correctionnels.
- Le juge des libertés et de la détention peut intervenir dans les procédures urgentes, notamment pour contrôler la garde à vue.
- Le juge du contentieux familial peut être saisi par requête unilatérale en cas de non-représentation récurrente.
-
La cour d’appel de Paris traite un nombre élevé de contentieux transfrontaliers impliquant des mineurs.
- Le tribunal de grande instance (TGI) reste compétent pour les décisions prises avant la réforme judiciaire de 2020.
- La chambre familiale peut être saisie directement pour révision des droits de garde en parallèle d’une procédure pénale.
- Le juge de l’exécution veille à la bonne mise en œuvre des décisions civiles ou pénales rendues.
- Le pôle famille d’un tribunal regroupe les affaires touchant à l’autorité parentale et au droit de visite.
- En urgence, le juge des référés peut suspendre temporairement les droits d’un parent auteur de soustraction.
- Le juge unique statue en première instance dans les affaires correctionnelles simples.
- En cas de litige transfrontalier, un juge international peut être sollicité selon les accords bilatéraux.
- Une autorité étrangère peut participer à la résolution du conflit si l’enfant a été emmené hors de France.
- Le juge de la coopération internationale facilite l’exécution des décisions françaises à l’étranger.
- Une commission rogatoire internationale peut être délivrée pour retrouver l’enfant dans un autre pays.
- Le juge pour enfants peut ordonner des mesures de placement si l’environnement du parent auteur est instable.
- En matière pénale, le juge correctionnel dispose d’un large pouvoir d’appréciation quant aux sanctions éducatives.
- Une audience collégiale est obligatoire lorsque des peines de prison ferme sont envisagées.
- En matière familiale, le JAF statue souvent en parallèle de la juridiction répressive pour adapter la garde.
5). Acteurs du procès (30 phrases)
- Le parent victime d’un enlèvement familial dispose de plusieurs voies de recours, tant civiles que pénales.
- Le parent auteur peut être poursuivi même s’il détient l’autorité parentale conjointe, dès lors qu’il enfreint une décision judiciaire.
- L’enfant mineur e’avère au centre du contentieux et son intérêt supérieur guide toute l’analyse du juge.
- L’avocat pénaliste assiste le parent victime tout au long de la procédure, de la plainte jusqu’au jugement.
- L’avocat civiliste peut intervenir en parallèle pour demander des mesures urgentes devant le juge aux affaires familiales.
- Le juge évalue à la fois les faits matériels et les motivations du parent en cause pour apprécier la gravité.
- Le procureur peut décider de classer sans suite ou d’engager des poursuites selon la nature des faits.
- Le magistrat instructeur est saisi dans les affaires complexes ou transnationales nécessitant des investigations approfondies.
- Le greffier assure la régularité procédurale des décisions rendues tout au long du procès.
- La police judiciaire intervient pour localiser l’enfant soustrait, parfois en urgence, sur décision du parquet.
- La gendarmerie peut être mobilisée dans les zones rurales ou lorsqu’un signalement est déclenché.
- Le service d’enquête peut ordonner des auditions, des perquisitions ou des expertises psychologiques en lien avec la soustraction.
- L’enquêteur auditionne les parents, les proches et les témoins afin d’établir la chronologie des faits.
- Le médiateur familial peut être désigné pour tenter de restaurer un dialogue parental interrompu.
- L’assistant social s’avère souvent sollicité pour évaluer les conditions de vie de l’enfant après la restitution.
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Le psychologue judiciaire intervient lorsqu’un trouble affectif ou un syndrome d’aliénation parentale est suspecté.
- Le pédopsychiatre peut être requis en cas de crise grave ou d’angoisse manifeste chez l’enfant.
- Le travailleur social joue un rôle d’observation et de relais entre le juge et la cellule familiale.
- L’éducateur spécialisé accompagne l’enfant dans les situations de placement ou de retour à domicile conflictuel.
- Le juge pour enfants peut imposer des mesures éducatives dans l’intérêt de l’enfant victime de la soustraction.
- Le juge des libertés intervient dans le cadre de la détention provisoire du parent auteur présumé.
- L’expert psychologue s’avère désigné pour évaluer la stabilité mentale ou l’aptitude éducative du parent poursuivi.
- L’autorité centrale s’avère l’intermédiaire institutionnel pour les demandes fondées sur la Convention de La Haye.
- Le ministère de la Justice centralise les procédures internationales d’enlèvement d’enfants.
- Le délégué du procureur peut proposer des alternatives aux poursuites en cas de soustraction de courte durée.
- L’éducateur judiciaire accompagne l’enfant dans la procédure, notamment lors des auditions ou expertises.
- L’assistant familial peut être sollicité temporairement pour l’accueil de l’enfant dans un cadre neutre.
- L’avocat de l’enfant peut être désigné lorsqu’il existe un conflit d’intérêts entre les deux parents.
- Le représentant légal de l’enfant peut intervenir pour faire valoir ses droits à titre personnel.
- Le tuteur ad hoc est nommé lorsque ni l’un ni l’autre des parents ne peut défendre objectivement les intérêts de l’enfant.
6). Textes législatifs (30 phrases)
- L’article 227-5 du Code pénal sanctionne la soustraction d’un mineur à la personne exerçant l’autorité parentale.
- Selon l’article 227-6, la peine s’avère aggravée si l’enfant est retenu plus de cinq jours dans un lieu inconnu ou à l’étranger.
- L’article 227-7 du Code pénal punit le fait, pour un ascendant, de ne pas restituer l’enfant dans les délais fixés.
- L’article 373-2-1 du Code civil permet au juge de confier l’enfant à l’un des parents en cas de conflit grave.
- En application de l’article 378 du Code civil, l’autorité parentale peut être retirée en cas de danger pour l’enfant.
- Le Code de procédure pénale encadre les conditions de garde à vue et d’enquête dans les délits de soustraction d’enfant.
- Le Code civil organise les règles relatives à l’autorité parentale, à la résidence et aux droits de visite.
- La Convention de La Haye de 1980 vise à garantir le retour immédiat de l’enfant illicitement déplacé.
- Le Règlement Bruxelles II bis s’applique aux conflits de garde au sein de l’Union européenne.
- La Convention internationale des droits de l’enfant impose à l’État de protéger le droit de l’enfant à ses deux parents.
- Le droit interne prévoit que la jurisprudence de la Cour de cassation fait autorité pour l’interprétation des textes.
- Une circulaire pénale peut préciser les modalités de traitement des plaintes pour non-représentation d’enfant.
- Une décision du Conseil d’État peut avoir des effets indirects sur l’exécution internationale des jugements de garde.
- Une ordonnance judiciaire peut fixer des mesures urgentes en matière de résidence et d’interdiction de sortie du territoire.
- La loi sur la famille intègre plusieurs dispositions renforçant la protection de l’enfant en cas de séparation parentale.
-
Un décret parentalité peut organiser la mise en œuvre de certaines mesures d’accompagnement familial.
- La réforme de la justice de 2019 a renforcé les compétences du JAF en matière de mesures conservatoires.
- Une convention bilatérale peut faciliter le retour d’un enfant déplacé dans un pays hors Union européenne.
- Le droit européen garantit la reconnaissance mutuelle des décisions de justice entre États membres.
- Le traité international liant la France à un autre pays conditionne la rapidité de la restitution de l’enfant.
- Le droit international privé encadre les litiges transnationaux entre parents de nationalités différentes.
- Un texte législatif français prévaut si l’enfant a sa résidence habituelle en France au moment de la soustraction.
- Les juges civils appliquent les textes en tenant compte des principes de la Convention de La Haye.
- L’application extraterritoriale du Code pénal permet de poursuivre un parent même s’il agit hors du territoire national.
- La reconnaissance d’une décision étrangère en France est conditionnée par la procédure d’exequatur.
- Le respect des engagements internationaux de la France est garanti par la compétence de l’Autorité centrale.
- L’égalité parentale proclamée dans la loi ne dispense pas du respect des décisions judiciaires en vigueur.
- Une jurisprudence constante rappelle que la bonne foi du parent ne suffit pas à effacer le caractère infractionnel de l’acte.
- Une loi d’harmonisation entre droit civil et droit pénal familial est envisagée pour clarifier les infractions intrafamiliales.
- L’office du juge est limité par les textes mais il peut toujours statuer en urgence en cas de danger pour l’enfant.
7). Notions juridiques (30 phrases)
- L’autorité parentale implique des droits mais aussi des devoirs envers l’enfant, notamment celui de respecter ses liens familiaux.
- La notion de résidence habituelle est déterminante pour qualifier une soustraction internationale d’enfant.
- Le droit de visite ne peut être entravé unilatéralement sans décision judiciaire motivée.
- La fixation du droit de garde appartient exclusivement au juge et ne peut être contournée par un parent.
- La coparentalité suppose une coopération active entre les parents, même en cas de séparation.
- La responsabilité parentale s’exerce dans l’intérêt de l’enfant et non selon les préférences personnelles des parents.
- L’intérêt supérieur de l’enfant prime sur toute revendication individuelle ou affective des parents.
- L’exercice conjoint de l’autorité parentale n’autorise pas à déplacer l’enfant sans accord explicite de l’autre parent.
- En cas de conflit transfrontalier, le droit international privé encadre les règles de compétence et de retour.
- La résidence alternée nécessite un climat de confiance entre les parents, incompatible avec une soustraction.
- Un acte de détention arbitraire peut être retenu lorsque l’enfant est caché sans justification.
- L’absence de consentement parental à un déplacement majeur constitue un indice de soustraction.
- Un désaccord parental, même ancien, ne justifie jamais une rupture unilatérale du cadre légal.
- Un contentieux familial lié à la garde d’un enfant relève à la fois du droit civil et du droit pénal.
- La médiation familiale s’avère souvent proposée avant toute procédure pénale pour prévenir les conflits durables.
-
Le partage de garde implique un respect strict des modalités fixées par le juge.
- Un retrait unilatéral de l’enfant expose le parent fautif à des sanctions même sans violence physique.
- Une décision judiciaire fixant la résidence ne peut être modifiée sans nouvelle saisine du juge.
- L’exécution forcée d’une décision de garde peut être ordonnée en cas de refus répété de remise de l’enfant.
- Les mesures provisoires peuvent être décidées en référé pour protéger l’enfant pendant la procédure.
- Une mesure conservatoire peut inclure la suspension des droits de visite du parent suspecté de soustraction.
- Une clause de non-déplacement peut être introduite dans une décision pour empêcher tout éloignement géographique injustifié.
- La résidence exclusive peut être justifiée après un enlèvement, dans l’intérêt psychologique de l’enfant.
- Une situation conflictuelle chronique peut conduire à un aménagement drastique des droits parentaux.
- Une forme de désobéissance civile ne peut être invoquée pour justifier une violation du droit de garde.
- Le droit de retour s’applique à tout enfant déplacé illicitement au regard des conventions internationales.
- Une clause de médiation obligatoire peut être intégrée aux décisions pour apaiser les tensions parentales.
- La déchéance parentale peut être prononcée dans des cas extrêmes d’atteinte grave à l’intérêt de l’enfant.
- L’absence d’accord bilatéral entre États peut retarder ou empêcher le retour rapide de l’enfant.
- Le caractère légitime de l’autorité exercée est une condition de validité de tout acte parental.
8). Droit de la famille (30 phrases)
- Une séparation conflictuelle ne dispense aucun parent du respect des décisions de garde rendues par le juge.
- En cas de divorce, le juge fixe les modalités de la garde et du droit de visite dans l’intérêt de l’enfant.
- Une rupture conjugale entraîne souvent un réajustement de la résidence de l’enfant par le juge aux affaires familiales.
- Un conflit parental prolongé peut favoriser l’apparition de comportements de soustraction ou d’obstruction.
- Dans une famille recomposée, le rôle du nouveau conjoint doit rester secondaire dans les décisions parentales.
- Un litige familial concernant l’enfant doit toujours être tranché par voie judiciaire et non unilatéralement.
- Le lien familial avec les deux parents doit être préservé, sauf en cas de mise en danger avérée.
- Les relations père-enfant peuvent être perturbées par une soustraction injustifiée commise par la mère.
- Inversement, des relations mère-enfant rompues par un enlèvement du père causent un déséquilibre affectif grave.
- Le parent isolé qui détient la garde exclusive doit respecter le droit de visite de l’autre parent.
- La garde d’enfant ne peut être modifiée unilatéralement sans l’accord du juge compétent.
- L’organisation familiale repose sur un cadre juridique que nul parent ne peut modifier seul.
- Une famille monoparentale peut subir une pression particulière lorsqu’un parent refuse de restituer l’enfant.
- Le foyer parental s’avère un lieu de stabilité que la justice protège contre toute tentative de déséquilibre.
- La recomposition familiale ne justifie jamais un acte d’enlèvement parental.
-
Les violences conjugales peuvent justifier une mesure de retrait provisoire des droits de visite.
- Les violences intrafamiliales doivent être signalées en urgence, car elles peuvent motiver une soustraction fondée.
- Les relations conflictuelles entre parents peuvent perturber l’enfant et alimenter des stratégies d’exclusion.
- Des mesures de protection peuvent être ordonnées pour préserver l’enfant des conflits de loyauté.
- La conciliation préalable s’avère encouragée avant toute action contentieuse, y compris en matière pénale.
- Une évaluation sociale peut être ordonnée pour éclairer le juge sur la réalité du cadre de vie de l’enfant.
- Le paiement de la pension alimentaire n’est pas une condition préalable à l’exercice du droit de visite.
- La résidence de l’enfant ne peut être changée qu’avec l’accord du juge, même en cas de déménagement.
- Une procédure familiale mal menée peut favoriser l’escalade des tensions et conduire à des actes de soustraction.
- Une assistance éducative peut être sollicitée lorsque les parents ne parviennent plus à coopérer.
- L’autorité conjointe suppose que les décisions importantes concernant l’enfant soient prises d’un commun accord.
- La médiation parentale s’avère souvent un préalable requis avant toute modification des modalités de garde.
- La protection de l’enfance vise à garantir à chaque mineur un cadre stable et respectueux de ses besoins affectifs.
- Le droit de filiation ne peut être invoqué pour s’affranchir d’un jugement de garde ou d’une interdiction judiciaire.
- L’autorité exclusive peut être confiée à un seul parent si l’autre adopte un comportement manifestement contraire à l’intérêt de l’enfant.
9). Droit international et coopération (30 phrases)
- La coopération judiciaire internationale est essentielle pour organiser le retour d’un enfant déplacé illicitement à l’étranger.
- L’autorité centrale française est l’interlocuteur désigné pour les demandes fondées sur la Convention de La Haye de 1980.
- Le retour de l’enfant peut être ordonné par le juge étranger lorsqu’il est saisi dans le cadre de la Convention.
- Une demande d’exequatur est nécessaire pour faire exécuter une décision française dans un État tiers.
- Toute décision étrangère doit respecter l’intérêt supérieur de l’enfant pour être reconnue en France.
- La Convention de La Haye impose un retour immédiat sauf en cas de danger grave pour l’enfant.
- Un déplacement transfrontalier sans autorisation est qualifié d’enlèvement international s’il viole le droit de garde.
- Le droit international encadre strictement la reconnaissance et l’exécution des jugements de garde.
- L’absence de traité avec un pays non signataire complique considérablement les procédures de restitution.
- Une clause de compétence exclusive peut figurer dans une décision de garde pour éviter les conflits de juridictions.
- L’assistance consulaire peut aider le parent victime dans ses démarches à l’étranger.
- Une convention bilatérale peut faciliter la coopération entre États en matière de déplacement illicite d’enfants.
- Le juge français peut interpréter la loi étrangère pour apprécier la licéité du déplacement.
- La procédure de retour repose sur une coopération étroite entre autorités judiciaires et administratives.
- Une exécution internationale nécessite souvent l’intervention d’un avocat local dans le pays de refuge.
-
La médiation internationale est parfois encouragée pour éviter une procédure longue et conflictuelle.
- Le refus de coopération d’un État peut entraîner un recours diplomatique par les autorités françaises.
- Un enlèvement international s’avère constitué même si le parent auteur possède l’autorité parentale conjointe.
- Les accords internationaux garantissent un socle minimal de protection des droits parentaux transfrontaliers.
- Un transfert de dossier peut être demandé lorsqu’une procédure est en cours dans le pays de résidence actuelle.
- Le juge étranger saisi doit statuer en priorité sur la régularité du déplacement, avant toute autre demande.
- L’État de refuge ne peut pas refuser un retour sauf exception grave prévue par la Convention de La Haye.
- Une convention multilatérale encadre les obligations de retour dans plusieurs États membres.
- La compétence du juge s’avère appréciée en fonction de la résidence habituelle de l’enfant avant le déplacement.
- L’administration centrale du pays concerné s’avère chargée de la transmission des pièces et décisions.
- Le principe d’application extraterritoriale permet à la France de poursuivre un parent ayant commis l’enlèvement depuis l’étranger.
- L’ordre public international peut s’opposer à la reconnaissance d’une décision manifestement contraire aux droits de l’enfant.
- Des mesures d’urgence transfrontalières peuvent être ordonnées lorsqu’un enfant est en danger immédiat.
- Une entente judiciaire entre deux États peut permettre une solution rapide et concertée.
- L’entraide pénale internationale s’avère requise pour engager des poursuites en cas de refus volontaire de restitution.
10). Protection de l’enfance (30 phrases)
- L’intérêt de l’enfant s’avère la boussole de toute décision judiciaire relative à la garde ou au retour.
- La préservation de la santé psychologique de l’enfant justifie l’intervention rapide des autorités en cas de soustraction.
- Le juge s’attache à maintenir l’équilibre affectif de l’enfant, surtout après une rupture familiale brutale.
- Une rupture parentale conflictuelle peut créer un climat d’angoisse justifiant une mesure de protection judiciaire.
- L’impact émotionnel d’un enlèvement sur l’enfant peut nécessiter un accompagnement psychologique soutenu.
- Les troubles du lien parental s’avèrent fréquents après une période prolongée de non-représentation.
- L’isolement de l’enfant hors de son cercle habituel peut générer des effets durables sur son développement.
- Le syndrome d’aliénation parentale, bien que controversé, est parfois évoqué par les experts en cas de rejet total d’un parent.
- Un accompagnement psychologique est recommandé dès le retour de l’enfant dans son cadre de vie habituel.
- L’expertise psychologique permet au juge d’évaluer la souffrance vécue par l’enfant et ses besoins immédiats.
- Un trouble du développement peut survenir lorsque l’enfant est déplacé de manière répétée ou instable.
- Une crise familiale aiguë peut déclencher des comportements de fuite ou de retrait chez le mineur.
- La protection judiciaire de l’enfant peut prendre la forme d’un placement temporaire ou d’une médiation renforcée.
- Une mesure éducative en milieu ouvert est souvent préférée à une séparation radicale d’avec le parent.
- L’intervention du juge des enfants s’avère possible lorsque le comportement parental compromet gravement l’équilibre du mineur.
-
Une enquête sociale est ordonnée pour évaluer le cadre de vie et la qualité des relations intra-familiales.
- La déscolarisation prolongée peut être un indice de rupture inquiétante dans la trajectoire de l’enfant.
- L’enfant vulnérable, par son âge ou sa situation psychique, bénéficie d’une attention renforcée du tribunal.
- Un stress post-traumatique peut être diagnostiqué après un enlèvement parental suivi d’un retour forcé.
- Un accompagnement thérapeutique doit parfois être mis en place sur décision judiciaire ou recommandation médicale.
- Le soutien familial élargi (grands-parents, oncles, tantes) peut se mobiliser pour favoriser la stabilité.
- Un suivi éducatif individualisé s’avère instauré en cas de rupture grave des repères de l’enfant.
- L’audition de l’enfant, lorsqu’il atteint l’âge de discernement, permet de mieux comprendre son ressenti.
- La parole de l’enfant s’avère désormais pleinement prise en compte par les juridictions familiales et pénales.
- Un avocat de l’enfant peut se voir désigné pour exprimer ses souhaits de manière indépendante.
- Le psychologue scolaire peut alerter les services sociaux en cas de changement brutal de comportement.
- Une écoute de l’enfant dans un cadre neutre favorise l’expression de ses besoins réels, sans pression parentale.
- Une maltraitance parentale dissimulée peut se révéle lors de la procédure judiciaire de restitution.
- La mise en danger du mineur peut justifier un placement provisoire ou une restriction de droits parentaux.
- Toute décision judiciaire doit garantir à l’enfant une continuité éducative, affective et scolaire.
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(Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
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(Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
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(Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
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Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou
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victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase
d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la
chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration
pénitentiaire par exemple).
Les domaines d’intervention du cabinet Aci
(Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo
75 003 PARIS
Puis, Tél. 01 42 71 51 05
Ensuite, Fax 01 42 71 66 80
Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com
Enfin, Catégories
Premièrement, LE CABINET
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
En somme, Droit pénal (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Tout d’abord, pénal général (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal
Puis, pénal des affaires (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Aussi, Droit pénal fiscal (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
De même, Le droit pénal douanier (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
En outre, Droit pénal de la presse (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Et ensuite (Enlèvement d’enfant par un parent : cadre pénal et recours)
Donc, pénal routier infractions
Outre cela, Droit pénal du travail
Malgré tout, Droit pénal de l’environnement
Cependant, pénal de la famille
En outre, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
En fait, pénal international
Tandis que, Droit pénal des sociétés
Néanmoins, Le droit pénal de la consommation
Toutefois, Lexique de droit pénal
Alors, Principales infractions en droit pénal
Puis, Procédure pénale
Pourtant, Notions de criminologie