Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours
Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours
Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours
La détention provisoire est une mesure exceptionnelle, par nature attentatoire à la liberté individuelle. Elle consiste à incarcérer une personne mise en examen ou poursuivie
avant son jugement, dans le cadre d’une information judiciaire. Bien qu’elle ne constitue pas une peine, cette privation de liberté soulève des enjeux majeurs, tant juridiques
qu’humains.
En France, la liberté est la règle, la détention l’exception, conformément à l’article 137 du Code de procédure pénale. Pourtant, plusieurs milliers de personnes sont détenues
chaque année en attente de leur jugement. Ce mécanisme, strictement encadré par la loi, implique l’intervention du juge des libertés et de la détention (JLD), et peut faire l’objet
de recours. L’assistance d’un avocat pénaliste expérimenté est alors cruciale pour protéger les droits de la défense et obtenir la mise en liberté du client.
I). — Principes fondamentaux : la liberté comme postulat
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
A). — Fondement légal de la détention provisoire
La détention provisoire est régie principalement par les articles 137 à 144 du Code de procédure pénale. Elle ne peut être décidée que si :
1). La personne est mise en examen (ou en comparution immédiate) ;
2). Les faits sont passibles d’une peine criminelle, ou d’une peine correctionnelle supérieure à 3 ans d’emprisonnement ;
3). Des raisons précises justifient la détention, énumérées à l’article 144 CPP.
Elle est toujours ordonnée par une autorité judiciaire : soit le JLD, soit le tribunal correctionnel, soit la chambre de l’instruction.
B). — Caractère exceptionnel de la mesure
La détention provisoire n’est pas la norme. Elle ne peut être prononcée que lorsque aucune autre mesure (comme un contrôle judiciaire ou une assignation à résidence)
ne suffit à atteindre les objectifs légaux : éviter une fuite, empêcher une réitération, protéger les victimes ou préserver les preuves.
II). — Conditions strictes d’application
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A). — Conditions de fond : critères cumulatifs
La décision de placement en détention suppose la réunion de plusieurs conditions :
1). Gravité des faits reprochés : les infractions doivent justifier une réponse sévère.
2). Existence d’un risque : fuite, pression sur témoins, récidive, trouble à l’ordre public.
3). Absence de garanties de représentation : logement, emploi, famille, ressources stables.
Chaque élément doit être motivé par le juge. En l’absence d’une motivation précise, la détention est irrégulière.
B). — Conditions de forme : procédure encadrée
La décision de placement en détention doit respecter un cadre procédural :
1). Convocation du mis en examen, assisté de son avocat ;
2). Débat contradictoire devant le JLD, en audience publique ou à huis clos ;
3). Ordonnance motivée, précisant les raisons de la détention ;
4). Possibilité pour le parquet ou la défense de former un recours immédiat.
III). — Le rôle du juge des libertés et de la détention (JLD)
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A). — Instance clé en matière de liberté
Le JLD est un magistrat spécialisé, indépendant du juge d’instruction, chargé :
1). De statuer sur les demandes de placement en détention ;
2). D’ordonner ou de refuser les prolongations de détention ;
3). D’examiner les demandes de mise en liberté.
Il garantit le respect du contradictoire, de la motivation des décisions, et des délais de procédure.
B). — Décisions susceptibles d’appel
Les décisions du JLD peuvent faire l’objet d’un appel devant la chambre de l’instruction, qui statue en principe sous 20 jours. Cette voie de recours permet de contester une
détention injustifiée ou disproportionnée.
IV). — Durée de la détention provisoire
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A). — Durées légales maximales
La durée de détention provisoire est limitée par la loi et dépend de la nature de l’infraction :
1). Délits : 4 mois renouvelables, jusqu’à 1 an maximum (voire 2 ans en cas d’instruction complexe) ;
2). Crimes : jusqu’à 2 ans, renouvelables à titre exceptionnel jusqu’à 3 ou 4 ans.
Au-delà, la détention devient illégale.
B). — Renouvellement conditionné
Chaque renouvellement doit être demandé par le juge d’instruction, autorisé par le JLD, et motivé par des éléments nouveaux. La défense peut s’y opposer par voie
d’observations ou de recours.
V). — Alternatives à la détention provisoire
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A). — Le contrôle judiciaire
Le contrôle judiciaire permet de maintenir une personne en liberté sous certaines obligations :
1). Ne pas quitter le territoire ;
2). Pointer au commissariat ;
3). Verser une caution ;
4). Ne pas exercer une activité professionnelle sensible.
C’est la mesure alternative la plus fréquente, décidée par le JLD ou le juge d’instruction.
B). — L’assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE)
L’ARSE, souvent appelée bracelet électronique, permet une privation de liberté en milieu ouvert. Le mis en examen reste à son domicile à des heures précises, sous contrôle
électronique, tout en conservant des droits (travail, formation, soins).
VI). — Recours contre la détention provisoire
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A). — Demande de mise en liberté
Le mis en examen peut déposer à tout moment une demande de mise en liberté :
1). Devant le JLD, qui statue dans un délai de 5 jours ;
2). En cas de rejet, appel devant la chambre de l’instruction.
Le recours doit démontrer que la détention n’est plus nécessaire au regard de l’évolution de l’instruction ou des garanties présentées.
B). — Recours en nullité ou en cassation
Il est possible de :
1). Contester l’ordonnance de placement ou de prolongation pour vice de forme ;
2). Former un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la chambre de l’instruction.
La jurisprudence exige que toute privation de liberté soit justifiée et proportionnée.
VII). — Enjeux humains et stratégiques
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A). — Conséquences pour le mis en examen
La détention provisoire peut avoir des effets dramatiques :
1). Rupture familiale et sociale ;
2). Perte d’emploi ;
3). Stigmatisation, y compris en cas de non-lieu ultérieur ;
4). Altération psychologique liée à l’incarcération.
B). — Stratégie de défense
Le rôle de l’avocat est :
1). De contester la détention dès sa notification ;
2). De formuler des alternatives crédibles (hébergement, emploi, caution) ;
3). D’anticiper les audiences de renouvellement ou de demande de mise en liberté ;
4). D’exploiter tout manquement procédural pour obtenir la libération de son client.
Conclusion
La détention provisoire est une mesure exceptionnelle, qui ne peut être prononcée qu’en présence de critères stricts et dûment justifiés. Elle constitue un risque majeur pour la
personne mise en examen, tant du point de vue de sa liberté que de sa vie personnelle et professionnelle. Elle doit donc être fermement encadrée et systématiquement contestée
lorsque les conditions légales ne sont pas remplies.
Le Cabinet Aci, avocat pénaliste à Paris, met son expertise au service de ses clients pour défendre leur liberté dès les premières heures de l’instruction, proposer des solutions
alternatives, et exercer tous les recours utiles contre les détentions abusives.
VIII). — Contactez un avocat
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pour votre défense
A). LES MOTS CLÉS JURIDIQUES
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1). Infractions
meurtre, viol, vol aggravé, escroquerie, trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs, abus de confiance, corruption, blanchiment, abus de biens sociaux, homicide involontaire,
violences conjugales, agression sexuelle, faux en écriture, extorsion, harcèlement moral, tentative d’assassinat, prise illégale d’intérêts, atteinte à la vie privée, violences volontaires,
séquestration, crimes financiers, trafic d’armes, menace de mort, fraude fiscale, recel, violences sur mineur, terrorisme, incitation à la haine, trafic d’influence
2). Procédures
détention provisoire, mise en examen, placement en détention, débat contradictoire, contrôle judiciaire, assignation à résidence, perquisition, saisie, prolongation de détention,
ordonnance de placement, ordonnance de prolongation, ordonnance motivée, convocation, transmission au parquet, comparution immédiate, ouverture d’information, commission
rogatoire, mesures alternatives, notification de droits, secret de l’instruction, ouverture de l’instruction, information judiciaire, réquisitoire introductif, mesures coercitives, décision du
JLD, saisine du juge, réquisitions du parquet, audience devant le JLD, convocation au tribunal, ouverture du dossier
3). Sanctions
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
incarcération, mesure de sûreté, interdiction de contact, retrait de permis, interdiction professionnelle, amende, sursis probatoire, confiscation, obligation de soins, peine
complémentaire, bracelet électronique, interdiction d’approcher la victime, retrait de passeport, interdiction de territoire, injonction thérapeutique, obligation de pointage, astreinte,
peine de prison, peine avec sursis, sanction disciplinaire, interdiction de paraître, mesure d’éloignement, contrainte judiciaire, liberté sous contrôle, sanction pénale, privation de
liberté, peine restrictive, sanction judiciaire, placement en établissement fermé, suspension de droits civiques
4). Juridictions
juge des libertés et de la détention, juge d’instruction, chambre de l’instruction, tribunal correctionnel, cour d’assises, juridiction de jugement, cour d’appel, cour de cassation, parquet,
parquet général, juridiction d’instruction, ministère public, autorité judiciaire, juge pénal, tribunal judiciaire, juge du siège, tribunal d’application des peines, juridiction spécialisée,
chambre criminelle, autorité de poursuite, juge de la détention, juridiction supérieure, instance pénale, cour d’appel correctionnelle, autorité juridictionnelle, juridiction répressive,
pôle judiciaire, chambre du conseil, cour européenne des droits de l’homme, juge collégial
5). Acteurs
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours
mis en examen, avocat pénaliste, juge des libertés, juge d’instruction, magistrat du siège, procureur de la République, substitut du procureur, greffier, enquêteur, OPJ, avocat de la
défense, avocat des parties civiles, victime, accusé, prévenu, expert judiciaire, partie civile, témoin, interprète judiciaire, personnel pénitentiaire, directeur de prison, assistant de
justice, conseil, juré d’assises, officier de police judiciaire, conseiller en cassation, magistrat de la chambre, professionnel du droit, auxiliaire de justice, auditeur de justice
6). Textes
code de procédure pénale, article 137 CPP, article 144 CPP, article 138 CPP, code pénal, article 6 CEDH, convention européenne des droits de l’homme, loi du 15 juin 2000,
jurisprudence CEDH, article 80-1 CPP, texte de loi, ordonnance motivée, décision judiciaire, base légale, fondement juridique, texte en vigueur, article 63 CPP, déclaration des droits de
l’homme, article 5 de la CEDH, arrêt de la chambre criminelle, décret d’application, loi sur la détention provisoire, circulaire du ministère de la justice, ordonnance pénale, directive
européenne, article 114 CPP, décision de justice, disposition pénale, source normative, article 82-1 CPP
7). Notions juridiques
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
présomption d’innocence, liberté individuelle, motivation des décisions, proportionnalité, atteinte aux droits fondamentaux, garantie procédurale, risque de fuite, réitération, trouble à
l’ordre public, gravité des faits, délai raisonnable, contradictoire, nullité de procédure, vice de forme, légalité de la détention, protection de la liberté, détention abusive, mesure
exceptionnelle, droits de la défense, équilibre des droits, respect des garanties, motivation insuffisante, secret professionnel, conditions strictes, contrôle juridictionnel, voies de
recours, principe de nécessité, impact sur la vie privée, atteinte à la dignité, régime restrictif
8). Droit européen
CEDH, article 6 CEDH, article 5 CEDH, jurisprudence européenne, arrêt Salduz, arrêt Brusco, arrêt Taxquet, droit à la liberté, standards européens, jurisprudence de Strasbourg,
condamnation de la France, protection des droits fondamentaux, droit à un recours effectif, juridiction européenne, contrôle de proportionnalité, violation de la convention, respect des
libertés individuelles, contentieux européen, Cour EDH, directive européenne, autorité supranationale, principe de subsidiarité, texte conventionnel, contrôle international, justice
équitable, condamnation symbolique, réparation par la CEDH, pilotage normatif, contentieux pénal européen, droit supranational
9). Recours
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
appel devant la chambre de l’instruction, demande de mise en liberté, pourvoi en cassation, recours en nullité, opposition à l’ordonnance, contestation de détention, recours d’urgence,
appel du parquet, appel du contrôle judiciaire, recours contre prolongation, appel incident, recours pour excès de pouvoir, contestation d’expertise, demande d’aménagement, requête
en liberté, appel motivé, opposition formelle, recours administratif, exception de procédure, appel de placement, recours auprès du juge, voie de recours pénale, appel des parties
civiles, demande d’audience, appel en référé, recours contentieux, appel interlocutoire, appel du JLD, appel de décision, voie hiérarchique
10). Exécution et suites
mise en liberté, prolongation légale, placement sous contrôle, débat de renouvellement, orientation du dossier, clôture de l’instruction, transmission au parquet, jugement à venir,
exécution de l’ordonnance, libération anticipée, mainlevée du contrôle, assignation à résidence, inscription au rôle, information des avocats, fin de détention, convocation à l’audience,
surveillance post-carcérale, fin de l’instruction, retrait du mandat, exécution provisoire, mise en état, fixation d’audience, remise en liberté conditionnelle, appel à bref délai,
notification des décisions, transmission des conclusions, restitution de pièces, fin de mesure coercitive, aménagement de fin de mesure, consignation du dossier
B). LES PHRASES JURIDIQUES
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
1). Infractions
- La détention provisoire peut être décidée en cas de meurtre, si les charges sont graves et concordantes.
- Une mise en examen pour viol justifie un débat contradictoire devant le juge des libertés.
- Dans les affaires d’escroquerie, la complexité des circuits financiers motive souvent un placement en détention.
- Le trafic de stupéfiants est l’un des motifs les plus fréquents de détention provisoire en France.
- Une instruction ouverte pour association de malfaiteurs peut aboutir à plusieurs incarcérations préventives.
- L’abus de confiance, lorsqu’il atteint de fortes sommes, peut justifier un placement en détention.
- Un homicide involontaire aggravé par un contexte professionnel peut entraîner un mandat de dépôt.
- Une violence conjugale ayant entraîné une ITT prolongée peut conduire à une détention préventive.
-
En cas d’agression sexuelle, la détention vise à protéger la victime d’éventuelles pressions.
- Un dirigeant mis en examen pour corruption peut être placé en détention pour éviter la concertation avec ses complices.
- La gravité des faits de blanchiment peut justifier un placement immédiat en détention provisoire.
- L’infraction de prise illégale d’intérêts est rarement suivie d’une détention, sauf en cas de récidive.
- Une enquête pour faux en écriture peut entraîner une incarcération si le prévenu menace le bon déroulement de l’instruction.
- Dans les dossiers de terrorisme, la détention provisoire est presque systématiquement prononcée.
- Une fraude fiscale organisée peut faire obstacle à une libération sous contrôle judiciaire.
2). Procédures
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- La détention provisoire ne peut être ordonnée que par un juge judiciaire compétent.
- Le débat contradictoire devant le JLD est une étape clé pour préserver les droits de la défense.
- Une ordonnance de placement en détention doit être strictement motivée.
- L’assignation à résidence avec surveillance électronique est une alternative crédible à l’emprisonnement.
- Le contrôle judiciaire peut être préféré à la détention si le prévenu présente des garanties suffisantes.
- La prolongation de détention nécessite une audience et une motivation renforcée.
- Le placement en détention est soumis à des conditions de fond et de forme cumulatives.
- Un avis défavorable du parquet ne lie pas le juge dans sa décision de mise en liberté.
-
L’ouverture d’information judiciaire permet au juge d’envisager des mesures de sûreté.
- Le juge d’instruction peut recourir à une commission rogatoire en parallèle de la détention provisoire.
- La convocation au débat contradictoire doit respecter un délai raisonnable.
- Une notification irrégulière des droits peut entraîner la nullité de l’ordonnance de placement.
- Le mis en examen peut demander la mainlevée de son contrôle judiciaire après l’évolution de la procédure.
- La transmission du dossier au parquet est nécessaire pour le réquisitoire en prolongation.
- La fin de la détention provisoire ne préjuge pas de la culpabilité ou de l’innocence.
3). Sanctions
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- L’incarcération provisoire doit toujours être justifiée par un motif légal précis.
- Le bracelet électronique est une alternative efficace à la détention provisoire dans les délits de moindre gravité.
- Une interdiction de contact peut être imposée pour protéger une victime fragile.
- L’interdiction professionnelle est souvent prononcée dans les affaires de corruption ou d’abus de biens sociaux.
- Le retrait du permis de conduire est fréquemment utilisé dans les délits routiers instruits.
- La peine complémentaire est envisageable même en cas de libération avant jugement.
- Une confiscation judiciaire peut être demandée dès la mise en examen.
- L’astreinte financière est rarement associée à une mesure de détention provisoire.
-
La privation de liberté ne peut être décidée qu’en l’absence de solution alternative crédible.
- L’obligation de soins est souvent ordonnée dans les affaires de violences intrafamiliales.
- La mesure d’éloignement protège la victime et renforce l’efficacité du contrôle judiciaire.
- Une peine restrictive de liberté ne peut se cumuler avec une détention provisoire déjà en cours.
- Le sursis probatoire n’intervient qu’après jugement, à la différence de la détention provisoire.
- Le placement en établissement fermé est réservé aux mineurs, sur décision judiciaire motivée.
- Une suspension des droits civiques ne peut être prononcée qu’après condamnation définitive.
4). Juridictions
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- Le juge des libertés et de la détention statue seul sur le placement ou la prolongation de la détention.
- Le juge d’instruction ne peut décider lui-même d’un placement en détention : il saisit le JLD.
- La chambre de l’instruction est compétente pour statuer sur les appels formés contre les ordonnances du JLD.
- Le tribunal correctionnel juge les prévenus après renvoi par ordonnance.
- La cour d’assises ne peut pas ordonner une détention avant l’audience de jugement.
- Le parquet peut proposer un placement en détention, mais ne le décide jamais seul.
- Le ministère public intervient à chaque étape du débat contradictoire.
- La cour de cassation peut être saisie si les droits de la défense n’ont pas été respectés.
-
La juridiction d’instruction veille à l’équilibre des droits dans les mesures restrictives.
- Le tribunal judiciaire assure la régularité du processus, y compris en matière de détention.
- Le pôle judiciaire spécialisé peut être saisi pour les détentions dans les affaires complexes.
- Le juge pénal statue sur la culpabilité après le travail d’enquête accompli en amont.
- L’autorité de poursuite ne peut imposer la détention sans passer par une juridiction.
- La chambre criminelle de la cour de cassation intervient sur les pourvois en matière de détention.
- Le juge du siège doit rester impartial dans l’appréciation de la mesure privative de liberté.
5). Acteurs
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- Le mis en examen peut demander à être entendu lors de chaque prolongation de détention.
- L’avocat pénaliste joue un rôle fondamental dans la contestation d’un mandat de dépôt.
- Le procureur de la République défend l’intérêt de l’ordre public dans les débats sur la détention.
- Le JLD ne peut statuer sans la présence du greffier, garant de la régularité des actes.
- L’expert judiciaire peut être désigné pour apprécier la dangerosité du mis en examen.
- Le prévenu placé sous contrôle judiciaire doit respecter scrupuleusement les obligations imposées.
- L’accusé ne peut être incarcéré qu’après mise en accusation formelle.
- La partie civile est informée de la libération du mis en examen si elle en a fait la demande.
-
Le témoin ne peut jamais faire l’objet d’un placement en détention.
- Le substitut du procureur soutient la demande du parquet lors du débat contradictoire.
- L’OPJ procède aux notifications de convocation devant le JLD.
- L’interprète judiciaire peut être requis si le mis en examen ne parle pas français.
- L’assistant de justice ne peut assister au délibéré sur une mesure de détention.
- Le juré d’assises n’a aucun rôle dans les décisions de détention provisoire.
- Le personnel pénitentiaire prend en charge le mis en examen après placement effectif en détention.
6). Textes
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- L’article 137 du Code de procédure pénale pose le principe de la liberté comme règle.
- L’article 144 CPP énumère les cas dans lesquels la détention provisoire est permise.
- L’article 6 de la CEDH garantit un procès équitable à chaque étape, y compris avant jugement.
- La jurisprudence CEDH condamne les détentions injustifiées ou prolongées de manière excessive.
- Le code pénal prévoit les sanctions encourues, mais pas les conditions de détention.
- La loi du 15 juin 2000 a introduit des garanties renforcées dans le placement en détention.
- Le code de procédure pénale encadre chaque étape du débat contradictoire.
- Un texte d’application est nécessaire pour mettre en œuvre certaines réformes de procédure.
-
La déclaration des droits de l’homme inspire le contrôle des atteintes à la liberté.
- Le fondement juridique d’une détention doit être précisé dans l’ordonnance du juge.
- La source normative utilisée doit être en vigueur au moment des faits.
- L’article 5 de la CEDH impose que toute détention soit prévue par la loi.
- La disposition pénale doit être interprétée à la lumière de la jurisprudence constante.
- L’article 82-1 CPP permet à la défense de demander des actes même en détention.
- L’ordonnance motivée s’avère obligatoire à chaque renouvellement de détention.
7). Droit européen
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- L’article 5 de la CEDH encadre strictement les conditions de toute privation de liberté.
- Une détention provisoire excessive peut donner lieu à une condamnation de la France par la CEDH.
- Le respect du délai raisonnable ‘avère une exigence essentielle imposée par la jurisprudence de Strasbourg.
- La CEDH impose une motivation rigoureuse pour toute mesure privative de liberté.
- L’arrêt Salduz consacre le droit à un avocat dès le début de la procédure, y compris en cas de placement en détention.
- L’arrêt Taxquet exige une motivation intelligible des décisions judiciaires, notamment en matière de détention.
- Le contrôle de proportionnalité s’avère un standard de la jurisprudence européenne.
- Le recours effectif contre la détention est garanti par l’article 13 de la CEDH.
-
La violation des libertés fondamentales peut fonder un recours devant la Cour européenne.
- La jurisprudence européenne impose un équilibre entre efficacité pénale et respect des droits.
- Une détention arbitraire constitue une violation manifeste de la Convention.
- Le droit supranational prévaut sur une décision interne non conforme aux droits fondamentaux.
- Le principe de subsidiarité n’exonère pas les juges français du respect des standards européens.
- Une juridiction nationale peut être tenue d’indemniser une détention illégale au regard de la CEDH.
- La justice équitable impose que la détention soit toujours l’ultime recours.
8). Recours
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- Toute personne détenue peut déposer une demande de mise en liberté à tout moment.
- Un appel devant la chambre de l’instruction est recevable contre l’ordonnance de placement.
- Le pourvoi en cassation permet de contester une décision ayant méconnu les garanties procédurales.
- La requête en nullité peut viser une ordonnance irrégulière de prolongation de détention.
- Une contestation du contrôle judiciaire peut être introduite pour disproportion manifeste.
- Le recours hiérarchique s’exerce devant le procureur général contre une décision du parquet.
- Une requête en liberté peut être renouvelée même après un rejet antérieur.
-
Le mis en examen peut former un appel du refus de mainlevée de la détention provisoire.
-
Une nullité pour défaut de contradictoire peut annuler une ordonnance de prolongation.
- Le recours d’urgence s’impose lorsque la liberté est compromise par une irrégularité grave.
- L’appel du contrôle judiciaire est examiné dans un délai très bref par la chambre compétente.
- Un appel de prolongation peut suspendre l’effet de la décision contestée.
- Une voix de recours pénale mal exercée peut aggraver la situation du mis en examen.
- Le recours contentieux peut être formé en cas de carence ou d’inaction du parquet.
- Le droit au recours constitue une garantie fondamentale de toute personne détenue provisoirement.
9). Exécution et suites
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
- La mise en liberté d’un mis en examen s’avère notifiée immédiatement au centre de détention.
- Le mandat de dépôt s’avère levé après décision définitive de mise en liberté.
- Le débat de renouvellement se tient à date fixe, sauf urgence particulière.
- L’audience de prolongation peut être publique ou tenue à huis clos selon les circonstances.
- L’exécution provisoire de la libération peut être suspendue par le parquet en cas d’appel.
- La restitution des biens saisis s’avère souvent demandée à la fin de la détention provisoire.
- La fixation d’audience s’avère communiquée dès que la clôture de l’instruction s’avère effective.
- La transmission du dossier au tribunal s’avère automatique après ordonnance de renvoi.
-
La libération conditionnelle anticipée n’existe pas pour la détention provisoire.
- L’audience correctionnelle se tient dans les délais imposés après renvoi.
- L’aménagement de fin de mesure peut inclure un placement sous contrôle judiciaire résiduel.
- La mise en état du dossier conditionne l’ouverture des débats de fond.
- La notification aux parties de la fin de l’instruction s’avère une obligation légale.
- La consignation des pièces s’avère vérifiée avant toute audience sur le fond.
- Le suivi post-détention relève du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).
à cause de cela,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
à cause de,
ainsi,
à nouveau,
à partir de là,
Ainsi,
Alors que,
Alors,
Après cela,
Après que,
Aussi,
bien que,
car,
Cependant,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
c’est ainsi que,
c’est pour cela que,
par ailleurs,
c’est pourquoi,
Considérons,
Contraste,
D’autant plus,
d’après,
de ce fait,
de façon,
manière que,
De la même manière,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
De même,
enfin,
de nouveau
de plus,
en dernier lieu,
De plus,
de sorte que,
deuxièmement,
Donc,
en ce qui concerne,
En conclusion,
par ailleurs,
En conséquence,
En dernier lieu,
dommage encore,
En fait,
puis,
En outre,
finalement,
en particulier,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
En premier lieu,
finalement,
En revanche,
En somme,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
Toutefois,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
troisièmement
et ensuite,
Une fois de plus,
et puis,
et aussi,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
Toutefois,
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
troisièmement
et ensuite,
Une fois de plus,
et puis,
et aussi,
pénaliste
du cabinet Aci
assurera efficacement votre défense.
Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou
bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou
victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase
d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la
chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration
pénitentiaire par exemple).
IX). — Les domaines d’intervention du cabinet Aci
(Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo
75 003 PARIS
Puis, Tél. 01 42 71 51 05
Ensuite, Fax 01 42 71 66 80
Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com
Enfin, Catégories
Premièrement, LE CABINET
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
En somme, Droit pénal (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Tout d’abord, pénal général (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal
Puis, pénal des affaires (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Aussi, Droit pénal fiscal (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
De même, Le droit pénal douanier (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
En outre, Droit pénal de la presse (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Et ensuite (Détention provisoire : conditions, durée et voies de recours)
Donc, pénal routier infractions
Outre cela, Droit pénal du travail
Malgré tout, Droit pénal de l’environnement
Cependant, pénal de la famille
En outre, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
En fait, pénal international
Tandis que, Droit pénal des sociétés
Néanmoins, Le droit pénal de la consommation
Toutefois, Lexique de droit pénal
Alors, Principales infractions en droit pénal
Puis, Procédure pénale
Pourtant, Notions de criminologie