Terrorisme et infractions associées en droit pénal
Terrorisme et infractions associées en droit pénal
Terrorisme et infractions associées en droit pénal : définitions, textes, peines, procédures spéciales et stratégies de défense en matière
d’infractions terroristes.
Table des matières
I. Définition juridique du terrorisme et architecture des textes
II. Les principales infractions terroristes et infractions associées
III. Procédure pénale spéciale en matière de terrorisme
IV. Conséquences pénales, peines et fichiers spécialisés
V. Approche stratégique de la défense pénale en matière terroriste
VI. Tableaux récapitulatifs (infractions, circonstances, textes, jurisprudence, conséquences)
I. Définition juridique du terrorisme et architecture des textes
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
A. La notion d’actes de terrorisme en droit français
- En droit positif français, constituent des actes de terrorisme les infractions de droit commun (atteintes à la vie, violences, destructions, infractions en matière d’armes, etc.) lorsqu’elles sont commises intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur. Cette définition figure à l’article 421-1 du Code pénal (lecture via Légifrance).
- Le législateur opère ainsi une qualification aggravée : une même atteinte à la vie (meurtre, assassinat), aux biens (destruction, incendie) ou à la sécurité publique (détournement d’aéronef ou d’autres moyens de transport) devient un crime ou délit terroriste dès lors qu’elle s’inscrit dans un projet visant à frapper la collectivité par la peur. La composante idéologique ou politico-religieuse n’est pas formellement exigée par le texte, mais elle transparaît souvent dans l’analyse judiciaire des dossiers.
- La notion d’« entreprise individuelle ou collective » permet d’englober aussi bien l’acteur isolé que les organisations structurées. La jurisprudence retient une appréciation concrète de ce but de trouble grave à l’ordre public, au regard notamment :
- du choix de la cible (population civile, représentants de l’État, symboles nationaux)
- des messages de revendication ou de propagande
- du contexte international ou national dans lequel les faits s’inscrivent.
B. L’articulation des articles 421-1 et suivants du Code pénal
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le Titre II du Livre IV du Code pénal, intitulé « Du terrorisme », regroupe l’ensemble des dispositions relatives aux actes de terrorisme (articles 421-1 à 421-8) et à certaines infractions connexes. Le chapitre Ier énumère les différentes catégories d’infractions relevant du terrorisme : atteintes aux personnes, aux biens, infractions en matière d’armes, de groupes de combat, de faux documents, etc.
- Cette architecture permet :
- d’appréhender les actes violents (attentats, homicides, séquestrations) qualifiés de terroristes,
- de réprimer des comportements préparatoires (participation à un groupement terroriste, financement, recrutement),
- de viser des infractions d’expression telles que la provocation directe ou l’apologie du terrorisme.
- Le caractère particulièrement grave de ces incriminations justifie un ensemble de régimes procéduraux dérogatoires (garde à vue allongée, compétence de juridictions spécialisées, peines de sûreté renforcées), qui seront analysés plus loin.
C. Terrorisme, infractions de droit commun et infractions associées
- Les infractions terroristes ne forment pas un « monde séparé » : elles sont indissociables des infractions de droit commun sur lesquelles elles se greffent. L’homicide, la tentative d’assassinat, la séquestration, les destructions par explosifs sont d’abord des infractions générales ; ce n’est que lorsque l’intention de troubler gravement l’ordre public est caractérisée qu’elles basculent dans le champ du terrorisme.
- À côté de ces infractions de résultat, le Code pénal incrimine un ensemble de comportements périphériques :
- participation à un groupement ou une entente en vue de préparer des actes de terrorisme (association de malfaiteurs terroriste) à l’article 421-2-1 du Code pénal
- financement du terrorisme à l’article 421-2-2 du Code pénal
- provocation directe et apologie du terrorisme à l’article 421-2-5 du Code pénal.
- L’ensemble compose un droit pénal de prévention, permettant d’intervenir très en amont, parfois en l’absence de passage à l’acte matériel, ce qui pose des enjeux majeurs pour la défense pénale (discussion sur la réalité du projet terroriste, sur les éléments matériels de préparation, sur l’intention).
II. Les principales infractions terroristes et infractions associées
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
A. Les actes de terrorisme stricto sensu (article 421-1)
- L’article 421-1 du Code pénal énumère les infractions de droit commun susceptibles d’être qualifiées d’actes de terrorisme lorsqu’elles sont commises dans le cadre d’une entreprise visant à troubler gravement l’ordre public : atteintes volontaires à la vie, atteintes à l’intégrité, enlèvements et séquestrations, détournements de moyens de transport, vols, extorsions, destructions, infractions informatiques, infractions en matière d’armes et d’explosifs, etc.
- Cette liste reflète l’idée que le terrorisme n’est pas une nouvelle catégorie de comportement, mais un mode particulier de commission d’infractions préexistantes, dans un but d’intimidation ou de terreur.
- En pratique, les attentats les plus graves sont qualifiés de crimes terroristes et relèvent de la cour d’assises spécialement composée, avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité lorsque les faits emportent la mort d’une ou plusieurs victimes.
B. L’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste (article 421-2-1)
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- L’article 421-2-1 du Code pénal incrimine le fait de participer à un groupement ou à une entente en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un acte de terrorisme.
- Cette infraction, souvent désignée sous l’acronyme « AMT » (association de malfaiteurs terroriste), occupe une place centrale :
- elle permet d’intervenir en amont des attentats, parfois bien avant tout passage à l’acte ;
- elle réprime des faits de logistique (hébergement, fourniture de documents, aide matérielle, soutien financier) ;
- elle autorise un contentieux massif, y compris en l’absence d’armes saisies ou de projet déterminé quant au mode opératoire.
- La Cour de cassation a rappelé que cette association est une infraction autonome, indépendante des crimes ou délits qu’elle a pour objet de préparer, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’identifier précisément l’infraction finale.
- Le fait de diriger ou organiser un groupement terroriste est par ailleurs puni plus sévèrement, l’article 421-5 du Code pénal prévoyant des peines pouvant atteindre 20 ou 30 ans de réclusion criminelle selon les cas.
C. Le financement du terrorisme (article 421-2-2)
- Le financement d’une entreprise terroriste est qualifié lui aussi d’acte de terrorisme. Il consiste à fournir, réunir ou gérer des fonds, valeurs ou biens, ou à donner des conseils à cette fin, en sachant qu’ils sont destinés à être utilisés en vue de commettre des actes de terrorisme, « indépendamment de la survenance éventuelle d’un tel acte ».
- Cette infraction permet de viser :
- les circuits bancaires et financiers internationaux,
- les collectes de fonds, même de faible montant, lorsqu’elles sont orientées vers une organisation terroriste,
- les acteurs économiques ou associatifs servant de relais logistique.
- Pour la défense pénale, les points de débat portent souvent sur :
- la réalité du lien entre les fonds en cause et une entreprise terroriste ;
- la connaissance par le prévenu de ce lien ;
- la frontière entre liberté de soutien politique ou humanitaire et participation à un projet terroriste.
D. La provocation à des actes de terrorisme et l’apologie du terrorisme (article 421-2-5)
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le délit de provocation directe à des actes de terrorisme et d’apologie du terrorisme, prévu à l’article 421-2-5 du Code pénal, réprime :
- le fait de provoquer directement à commettre des actes de terrorisme ;
- le fait de faire publiquement l’apologie de ces actes.
- Les peines sont de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende, portées à 7 ans et 100 000 € lorsque les faits sont commis via un service de communication au public en ligne (réseaux sociaux, sites internet, plateformes vidéo).
- Cette incrimination illustre la volonté de réprimer l’écosystème idéologique du terrorisme. La jurisprudence peut retenir l’apologie pour :
- des messages publiés sur les réseaux sociaux glorifiant des attentats,
- des vidéos d’allégeance à une organisation terroriste,
- la diffusion de contenus présentant favorablement les auteurs d’attaques.
- La défense doit alors travailler sur :
- la portée des propos,
- leur publicité,
- leur contextualisation (humour, ironie, débat politique),
afin d’éviter une assimilation trop automatique entre opinion, même choquante, et infraction terroriste.
III. Procédure pénale spéciale en matière de terrorisme
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A. Compétence du Parquet national antiterroriste et des juridictions spécialisées
- Depuis 2019, le Parquet national antiterroriste (PNAT) exerce le ministère public dans les affaires de terrorisme, avec une compétence nationale. Créé par la loi de programmation 2018-2022 relative à la justice, il est installé à Paris et doté de magistrats spécialisés.
- Sur le plan juridictionnel, les crimes terroristes relèvent d’une cour d’assises spécialement composée de magistrats professionnels, sans jury populaire, conformément à l’article 698-6 du Code de procédure pénale.
- Ce dispositif vise à :
- assurer une expertise technique sur des dossiers complexes,
- garantir la sécurité des débats,
- harmoniser la politique pénale antiterroriste sur l’ensemble du territoire.
B. Garde à vue et mesures d’enquête dérogatoires
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- En matière d’infractions terroristes, la durée maximale de la garde à vue peut atteindre 144 heures (6 jours), sous contrôle du parquet puis du juge des libertés et de la détention ou du juge d’instruction, comme le rappelle la fiche officielle « Garde à vue » du site service-public.fr.
- Ce régime exceptionnel, prévu notamment aux articles 706-88 et suivants du Code de procédure pénale, s’accompagne :
- de possibilités de report de certains droits (prévenir un proche, informer l’employeur),
- de recours plus fréquents aux interceptions de correspondances, à la surveillance en temps réel, aux infiltrations et captations de données.
- La défense doit donc être particulièrement vigilante sur :
- le respect des conditions de prolongation de la garde à vue,
- la régularité des interceptions et perquisitions,
- la proportionnalité des mesures d’enquête au regard de la gravité des indices.
C. Cour d’assises spéciale, publicité des débats et droits de la défense
- Devant la cour d’assises spécialement composée, la procédure est marquée par :
- un dossier volumineux, souvent nourri par des éléments de renseignement,
- des débats complexes sur le contexte géopolitique,
- la présence de nombreuses parties civiles dans les dossiers d’attentats.
- Les droits de la défense s’exercent dans ce cadre renforcé :
- droit à l’assistance effective d’un avocat dès la garde à vue,
- accès et discussion contradictoire des pièces,
- possibilité de contester la qualification terroriste (par exemple, en soutenant que les faits ne visaient pas à troubler l’ordre public par la terreur mais résultaient d’un contentieux personnel, ou de troubles psychiatriques majeurs).
- Le contrôle de la Cour de cassation reste un garde-fou essentiel, comme en attestent plusieurs décisions relatives à l’association de malfaiteurs terroriste, aux conditions d’audience par visioconférence ou à l’application de peines de sûreté prolongées.
IV. Conséquences pénales, peines et fichiers spécialisés
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A. Peines principales et complémentaires en matière terroriste
- Les peines encourues pour les infractions terroristes sont particulièrement élevées :
- crimes terroristes pouvant être punis de la réclusion criminelle à perpétuité,
- délits terroristes (association de malfaiteurs, financement, provocation, apologie) punis de 10 ans d’emprisonnement ou plus dans certaines hypothèses,
- amendes pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.
- Des peines complémentaires peuvent être prononcées, telles que :
- l’interdiction définitive du territoire français pour un ressortissant étranger ;
- des interdictions professionnelles (exercer une fonction publique, gérer une entreprise) ;
- la confiscation de tout ou partie des biens appartenant au condamné.
- La Cour de cassation a validé par exemple le prononcé d’une interdiction définitive du territoire en raison de la gravité d’une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
B. Le FIJAIT : fichier des auteurs d’infractions terroristes
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- La loi du 24 juillet 2015 a créé le Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT), régi par les dispositions du Code de procédure pénale et présenté sur le portail justice.fr.
- Ce fichier recense les personnes :
- condamnées pour une infraction terroriste,
- ou, dans certains cas, mises en cause dans une procédure terroriste.
- Les personnes fichées sont soumises à des obligations déclaratives :
- déclaration régulière de leur adresse auprès des autorités,
- information préalable en cas de déplacement à l’étranger,
- obligation de se présenter périodiquement (par exemple tous les trois mois) sous peine de nouvelles poursuites.
- Il est possible, sous conditions, de solliciter la rectification ou l’effacement des données, ce qui fait du FIJAIT un enjeu important de la défense, y compris après le prononcé d’une condamnation.
C. Effets à long terme sur la situation de la personne condamnée
- Au-delà de la peine d’emprisonnement, une condamnation pour infraction terroriste emporte des conséquences durables :
- stigmatisation sociale et professionnelle ;
- difficultés d’accès à l’emploi, au logement, au crédit ;
- restrictions de circulation (FIJAIT, contrôles renforcés).
- Pour les étrangers, s’ajoutent :
- la menace d’une expulsion ou d’une interdiction définitive du territoire ;
- des difficultés majeures à faire valoir, dans certains cas, des arguments fondés sur le droit au respect de la vie privée et familiale (article 8 CEDH).
- Ces éléments doivent être intégrés dans la stratégie globale de défense, tant lors de la fixation de la peine qu’au stade des mesures d’aménagement ou de réinsertion.
V. Approche stratégique de la défense pénale en matière terroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
A. Contester la qualification terroriste
- La première ligne de défense consiste souvent à discuter la qualification de terrorisme elle-même :
- absence de but de trouble grave à l’ordre public par la terreur ;
- faits relevant d’un contentieux privé (vengeance, conflit familial ou professionnel) ;
- présence de troubles psychiatriques altérant le sens du projet allégué.
- En l’absence de cette finalité spécifique, l’affaire devrait logiquement retrouver le champ des infractions de droit commun, avec des peines et un régime procédural moins sévères.
B. Travailler les éléments matériels et intentionnels des infractions associées
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Pour l’association de malfaiteurs terroriste, la défense doit interroger :
- la réalité du groupement ou de l’entente ;
- la nature des faits matériels de préparation invoqués ;
- la distinction entre adhésion idéologique et participation concrète à un projet criminel.
- Pour le financement du terrorisme, l’analyse portera sur :
- la traçabilité des flux financiers ;
- l’existence d’une origine alternative licite ;
- la démonstration d’une ignorance légitime de tout lien avec une entreprise terroriste.
- S’agissant de la provocation ou de l’apologie, la défense examinera :
- le support (réseau social, message privé, forum fermé) ;
- le caractère public ou non des propos ;
- la possibilité d’une lecture différente des messages (humour noir, maladresse, absence de volonté de valoriser des actes terroristes).
C. Anticiper les enjeux procéduraux et les conséquences collatérales
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les dossiers terroristes soulèvent fréquemment des questions de nullités de procédure :
- dépassement des délais de garde à vue ou insuffisante motivation des prolongations ;
- irrégularité de certaines perquisitions ou interceptions ;
- exploitation discutable d’éléments issus du renseignement.
- La défense doit également anticiper :
- les conséquences de l’inscription au FIJAIT et les conditions d’une future demande d’effacement ;
- les enjeux de confiscation et de pertes patrimoniales ;
- les impacts sur le statut administratif (titre de séjour, naturalisation) du mis en cause.
- Enfin, l’accompagnement du client doit intégrer une dimension humaine forte :
- préparation aux auditions et interrogatoires ;
- gestion du temps de détention provisoire ;
- construction d’un projet de réinsertion crédible, susceptible d’influencer favorablement l’appréciation du juge sur la peine et son aménagement
VI). — Table des matières : Terrorisme et infractions associées en droit pénal
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Introduction générale
- Contexte historique et politique de la répression du terrorisme
- De l’infraction de droit commun à l’infraction terroriste
- Place des infractions associées dans l’arsenal antiterroriste
- Méthode d’analyse : textes, jurisprudence, pratique des juridictions spécialisées
I. Définition juridique du terrorisme et architecture des textes
A. La notion d’actes de terrorisme en droit français
- La définition issue de l’article 421-1 du Code pénal
- L’élément finaliste : troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur
- L’« entreprise individuelle ou collective » : acteur isolé, cellule, organisation
- La place (implicite) de l’idéologie et du mobile dans la qualification terroriste
B. Le système des infractions terroristes dans le Code pénal
- Le Titre II du Livre IV du Code pénal : structure générale
- Articulation entre infractions de résultat et infractions de prévention
- Lien entre terrorisme et infractions de droit commun (atteintes aux personnes, aux biens, armes, explosifs, informatique)
- Spécificités par rapport aux autres infractions à finalité politique ou idéologique
C. Terrorisme, sécurité publique et droits fondamentaux
- Compatibilité de la législation antiterroriste avec la CEDH
- Contrôle de proportionnalité par le Conseil constitutionnel
- Tension entre ordre public, liberté d’expression et liberté d’association
- Place du droit pénal du terrorisme dans le « droit pénal de l’ennemi »
II. Les principales infractions terroristes et les infractions associées
A. Les actes de terrorisme stricto sensu
- Atteintes volontaires à la vie et à l’intégrité comme crimes terroristes
- Enlèvements, séquestrations, détournements de moyens de transport
- Destructions, incendies, explosifs et infractions informatiques
- Conditions du basculement vers la qualification de crime terroriste
B. L’association de malfaiteurs terroriste
- Définition légale : groupement ou entente en vue de préparer des actes de terrorisme
- Les « faits matériels » caractérisant la préparation (logistique, séjours, contacts)
- Autonomie de l’infraction par rapport aux crimes ou délits projetés
- Direction, organisation du groupement et aggravation des peines
C. Le financement du terrorisme
- Éléments matériels : fourniture, réunion, gestion de fonds, conseils
- Élément intentionnel : connaissance de l’affectation à une entreprise terroriste
- Circuits financiers, flux internationaux, crypto-actifs et nouveaux supports
- Frontière entre financement humanitaire, militant et financement terroriste
D. La provocation et l’apologie du terrorisme
- La provocation directe à commettre des actes de terrorisme
- L’apologie du terrorisme : contours et distinction avec l’opinion protégée
- Spécificités liées aux services de communication au public en ligne
- Jurisprudence clé et enjeux de liberté d’expression
E. Infractions périphériques et environnement délictuel
- Non-justification de ressources en lien avec une activité terroriste
- Délits douaniers, infractions financières et circuits de financement occultes
- Faux, usage de faux, corruption et trafic d’influence au service d’organisations terroristes
- Recel, détention et diffusion de contenus de propagande
III. Procédure pénale spéciale en matière de terrorisme
A. Compétence du Parquet national antiterroriste (PNAT)
- Création, organisation et compétence matérielle du PNAT
- Répartition des rôles avec les parquets locaux et le PNF
- Politique pénale antiterroriste : lignes directrices et pratiques observées
B. Juridictions spécialisées et cour d’assises spéciale
- Compétence des juridictions parisiennes en matière de terrorisme
- La cour d’assises spécialement composée : composition, fonctionnement
- Particularités de la procédure devant les juridictions spécialisées
- Publicité restreinte, sécurité des débats, gestion des parties civiles
C. Garde à vue et enquêtes dérogatoires
- Régime de garde à vue prolongée (jusqu’à 144 heures)
- Interventions de l’avocat et contrôle du juge des libertés et de la détention
- Perquisitions, interceptions, captations et dispositifs techniques spéciaux
- Rôle des services de renseignement et articulation avec la procédure judiciaire
D. Instruction, détention provisoire et contrôle juridictionnel
- Ouverture d’information et pouvoirs du juge d’instruction antiterroriste
- Détention provisoire : critères, durées, renouvellements
- Nullités de procédure et contrôle de la Cour de cassation
- Influence de la CEDH sur la conduite des procédures antiterroristes
IV. Peines, mesures de sûreté et fichiers spécialisés
A. Régime des peines en matière terroriste
- Peines criminelles : réclusion criminelle à perpétuité, périodes de sûreté
- Peines délictuelles : plafonds d’emprisonnement et amendes aggravés
- Peines complémentaires : interdictions, confiscations, interdiction du territoire
B. Confiscation et conséquences patrimoniales
- Confiscation en nature et confiscation par équivalent
- Biens personnels, biens professionnels, biens indivis et droits des tiers
- Saisies et gel des avoirs en cours de procédure
- Enjeux pour la famille, les associés, la réinsertion économique
C. Le FIJAIT et les autres fichiers
- Création et finalité du FIJAIT
- Conditions d’inscription, durée, obligations déclaratives
- Sanctions en cas de non-respect des obligations
- Voies de recours, rectification et effacement, articulation avec d’autres fichiers
D. Effets à long terme de la condamnation
- Stigmatisation sociale et professionnelle
- Conséquences sur le statut des étrangers : interdiction du territoire, éloignement
- Impact sur les droits civiques, civils et politiques
- Réinsertion, programmes de désengagement et de déradicalisation
V. Stratégies de défense pénale en matière de terrorisme et d’infractions associées
A. Contester la qualification terroriste
- Analyse du but de trouble grave à l’ordre public
- Distinction entre contentieux privé violent et projet terroriste
- Prise en compte des troubles psychiatriques et de la personnalité
- Requalification en infractions de droit commun : enjeux et limites
B. Défense sur les infractions de prévention
- Association de malfaiteurs terroriste : réalité du groupement et des actes préparatoires
- Financement du terrorisme : flux, traçabilité, connaissance du lien terroriste
- Non-justification de ressources : contestation de la présomption d’origine illicite
- Stratégies probatoires : expertises, recoupements, contre-enquêtes
C. Défense sur les infractions d’expression
- Interprétation des propos : contexte, tonalité, second degré
- Publicité des messages et périmètre des réseaux sociaux
- Articulation entre loi de 1881 sur la presse et Code pénal
- Invocations possibles de la liberté d’expression (article 10 CEDH)
D. Enjeux procéduraux et nullités
- Nullités de garde à vue : prolongations, information des droits, état de santé
- Nullités des interceptions, perquisitions et actes d’enquête technique
- Exploitation et contestation des éléments issus du renseignement
- Voies de recours : appel, cassation, QPC, recours CEDH
E. Stratégie globale de dossier et accompagnement du client
- Cartographie des faits, des flux et des acteurs
- Préparation des auditions, interrogatoires, confrontations
- Construction d’une défense de personnalité : parcours, prise de distance, projet
- Préparation de l’après-procès : FIJAIT, aménagement des peines, réinsertion
VI. Annexes et outils pratiques
A. Tableaux récapitulatifs des infractions et des peines
- Tableau des principales infractions terroristes (textes, éléments, peines)
- Tableau des infractions associées (financement, AMT, non-justification, apologie)
- Tableau des références légales et liens vers les textes officiels
- Tableau de jurisprudence commentée (principaux arrêts)
- Tableau des conséquences pratiques pour la personne condamnée
B. Schémas et lignes directrices procédurales
- Schéma du déroulement d’une enquête antiterroriste
- Schéma des compétences PNAT / juridictions spécialisées
- Chronologie type d’un dossier jusqu’à la décision définitive
- Repères pour l’inscription et la sortie du FIJAIT
C. Modèles et check-lists pour la pratique de la défense
- Check-list de vérification des actes de procédure en matière terroriste
- Liste des points à explorer en garde à vue et en instruction
- Modèle de plan de plaidoirie devant la cour d’assises spéciale
- Points clés pour le conseil au client sur les conséquences à long terme
D. Bibliographie et ressources
- Références doctrinales principales (ouvrages, articles de revue)
- Sites institutionnels (Légifrance, justice.fr, CEDH)
- Rapports parlementaires et rapports d’autorités indépendantes
- Évolutions législatives en cours et perspectives de réforme
VI). — Table des matières – Version condensée
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
I. Définition juridique du terrorisme et cadre normatif
A) Notion d’actes de terrorisme
- Définition de l’article 421-1 du Code pénal
- Élément finaliste : troubler gravement l’ordre public par la terreur
- Entreprise individuelle ou collective : acteur isolé, cellule, organisation
B) Architecture des textes applicables
- Titre II du Livre IV du Code pénal : système des infractions terroristes
- Articulation infractions de droit commun / qualification terroriste
- Place des infractions dites « associées » (préparation, financement, expression)
C) Terrorisme, sécurité publique et droits fondamentaux
- Contrôle de proportionnalité (Conseil constitutionnel, CEDH)
- Tension ordre public / libertés (expression, association, religion)
II. Les principales infractions terroristes et infractions associées
A) Actes de terrorisme stricto sensu
- Atteintes à la vie, à l’intégrité, enlèvements, destructions
- Conditions du basculement de l’infraction de droit commun à l’infraction terroriste
B) Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste
- Définition, éléments matériels de préparation, rôle de l’article 421-2-1
- Autonomie de l’infraction, direction et organisation du groupement
C) Financement du terrorisme
- Éléments constitutifs de l’article 421-2-2
- Circuits financiers, flux internationaux, collectes de fonds
D) Provocation et apologie du terrorisme
- Délit de l’article 421-2-5 : propos, supports, internet et réseaux sociaux
- Enjeux de liberté d’expression et limites pénales
E) Infractions périphériques et environnement délictuel
- Non-justification de ressources, infractions douanières et financières
- Faux, corruption, recel et diffusion de contenus de propagande
III. Procédure pénale spéciale en matière de terrorisme
A) Acteurs et juridictions compétentes
- Rôle du Parquet national antiterroriste (PNAT)
- Juridictions spécialisées, cour d’assises spécialement composée
B) Enquêtes et garde à vue dérogatoires
- Garde à vue jusqu’à 144 heures : cadre légal et contrôle judiciaire
- Mesures d’enquête renforcées : perquisitions, interceptions, techniques spéciales
C) Instruction et jugement
- Instruction antiterroriste : pouvoirs et spécificités
- Débats devant la cour d’assises spéciale : publicité, sécurité, droits de la défense
IV. Peines, mesures de sûreté et fichiers spécialisés
A) Régime des peines en matière terroriste
- Peines criminelles et délictuelles, peines complémentaires
- Confiscations, interdictions professionnelles, interdiction du territoire
B) Conséquences à long terme
- Effets sur la situation personnelle, familiale et professionnelle
- Spécificités pour les étrangers (éloignement, refus de séjour, naturalisation)
C) FIJAIT et autres fichiers
- Inscription, obligations, sanctions en cas de non-respect
- Voies de recours, demandes d’effacement et stratégie de sortie du fichier
V. Stratégies de défense pénale en matière de terrorisme
A) Contester la qualification terroriste
- Analyse du but de trouble grave à l’ordre public
- Requalification en infractions de droit commun
B) Défense sur les infractions de prévention et d’expression
- Association de malfaiteurs, financement, non-justification de ressources
- Apologie et provocation : contexte des propos, publicité, second degré
C) Enjeux procéduraux et accompagnement du client
- Nullités de garde à vue et d’enquête, contrôle de la Cour de cassation
- Gestion de la détention, préparation de la réinsertion et des conséquences FIJAIT
VII). — Tableaux récapitulatifs (infractions, circonstances, textes,
jurisprudence, conséquences) (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
1) Tableau n°1 – Principales infractions terroristes
| N° | Infraction | Texte applicable | Éléments constitutifs | Peines principales | Observations pratiques |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | Actes de terrorisme au sens large | Article 421-1 du Code pénal | 1) Infraction de droit commun (atteintes à la vie, destructions, infractions en matière d’armes, etc.) 2) Commise intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective 3) Entreprise ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur | Jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité lorsque les faits entraînent la mort, peines correctionnelles élevées pour les délits ; amendes importantes, peines complémentaires (interdictions, confiscations) | Qualification centrale dans les dossiers d’attentats ; discussion fréquente sur la réalité du but terroriste ; importance des éléments de contexte (propagande, revendications, choix des cibles). |
| 2 |
Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste |
Article 421-2-1 du Code pénal | 1) Participation à un groupement ou une entente 2) Préparation caractérisée par un ou plusieurs faits matériels d’un acte de terrorisme 3) Absence de nécessité de passage à l’acte ou d’identification précise de l’infraction finale | Peine pouvant atteindre 10 ans d’emprisonnement et 225 000 € d’amende ; jusqu’à 20 ou 30 ans en cas de direction ou d’organisation (voir article 421-5) | Outil majeur de droit pénal préventif ; permet de viser des réseaux, des séjours en zone de conflit, des soutiens logistiques ; enjeu central pour la défense qui cherchera à montrer l’absence de projet criminel concret ou de rôle réel dans le groupement. |
| 3 | Financement d’une entreprise terroriste | Article 421-2-2 du Code pénal | 1) Fourniture, réunion ou gestion de fonds, valeurs ou biens, ou délivrance de conseils 2) Avec l’intention ou la connaissance de leur affectation à une entreprise terroriste 3) Infraction constituée indépendamment de la réalisation effective d’un acte de terrorisme | Peines délictuelles élevées (jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 225 000 € d’amende, avec aggravations possibles) ; confiscation quasi systématique des sommes et biens concernés | Vise les circuits financiers (collectes, transferts, mouvements de fonds) ; débats fréquents sur la traçabilité et la connaissance du lien terroriste ; dossiers complexes impliquant des flux internationaux et l’analyse d’éléments bancaires et de renseignement. |
| 4 |
Provocation directe et apologie du terrorisme |
Article 421-2-5 du Code pénal | 1) Propos ou actes constituant une provocation directe à commettre des actes de terrorisme 2) Ou présentation favorable et publique d’actes terroristes (apologie) 3) Réalisés par tout moyen, y compris via un service de communication au public en ligne | 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende ; 7 ans et 100 000 € lorsque l’infraction est commise en ligne ; peines complémentaires possibles (interdictions, FIJAIT, etc.) | Incrimination très utilisée à l’ère des réseaux sociaux ; enjeux de liberté d’expression et de qualification des propos ; la défense explore la contextualisation des messages, le degré d’audience, l’intention réelle de l’auteur. |
| 5 | Non-justification de ressources en lien avec une activité terroriste | Article 421-2-3 du Code pénal | 1) Impossibilité pour une personne en relations habituelles avec des auteurs d’actes terroristes de justifier de ressources correspondant à son train de vie 2) Présomption d’origine terroriste des ressources non justifiées 3) Infraction autonome ne nécessitant pas la condamnation d’un coauteur principal | Peine pouvant atteindre 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende, avec confiscations ; inscription possible au FIJAIT | Infraction d’entourage visant les personnes gravitant autour d’un milieu terroriste ; outil de pression important sur les proches ; la défense questionne le lien avec le terrorisme et la pertinence des indices retenus pour présumer l’origine illicite des ressources. |
2) Tableau n°2 – Infractions associées et comportements périphériques
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
| N° | Infraction associée | Fondement juridique | Lien avec le terrorisme | Exemples concrets | Points de défense |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | Recel d’apologie du terrorisme | Article 321-1 du Code pénal combiné avec 421-2-5 | Détention ou diffusion de fichiers faisant l’apologie du terrorisme pouvant être qualifiée de recel du délit principal ; permet de poursuivre la circulation de contenus de propagande. | Conservation de vidéos de propagande sur des supports numériques, partage de fichiers glorifiant des attentats ; utilisation de plateformes de téléchargement ou de messageries chiffrées. | Débats sur la connaissance de l’origine délictueuse des fichiers, le caractère éventuellement ancien ou passif de la détention, la frontière entre curiosité, documentation et adhésion idéologique. |
| 2 |
Délits douaniers et financiers en lien avec une entreprise terroriste |
Code des douanes, infractions à la réglementation des capitaux ; possible qualification en financement du terrorisme | Transferts de fonds, transport de liquidités, opérations de change ou de commerce international servant au financement ou au masquage d’activités terroristes. | Transport de grosses sommes en espèces non déclarées, utilisation de sociétés écrans pour l’import-export, schémas de hawala combinés avec des transferts bancaires suspects. | Nécessité de distinguer le délit douanier du véritable financement terroriste ; importance de l’analyse des flux économiques et de l’existence éventuelle d’une activité licite ; contestation du caractère « terroriste » des bénéficiaires. |
| 3 | Infractions de droit commun commises dans un contexte terroriste | Articles généraux du Code pénal (homicide, séquestration, destructions) associés au 421-1 | Les mêmes faits peuvent être poursuivis sur le fondement du droit commun ou en tant qu’actes de terrorisme selon que la finalité de trouble grave à l’ordre public est retenue ou non. | Agressions armées à motivation raciste pouvant être requalifiées en actes terroristes lorsqu’elles s’inscrivent dans un discours d’appel à la violence à large échelle, comme dans certains dossiers récents d’ultradroite. | La défense cherchera à démontrer que les faits, aussi graves soient-ils, n’avaient pas pour but de terroriser la collectivité mais s’inscrivaient dans un conflit singulier ou une pathologie individuelle, pour éviter la qualification terroriste. |
| 4 |
Corruption, trafic d’influence, faux documents utilisés au profit d’une organisation terroriste |
Articles 432-11, 433-1 et suivants, 441-1 et suivants du Code pénal | Ces infractions peuvent être commises pour faciliter les activités d’un groupement terroriste (obtention de papiers d’identité, de laissez-passer, corruption de fonctionnaires, etc.). | Fourniture de faux papiers pour des candidats au départ en zone de conflit, corruption d’un agent pour accéder à des zones sécurisées, falsification de documents administratifs. | Discussion sur la connaissance par le prévenu du caractère terroriste du bénéficiaire ; possibilité de cantonner la responsabilité à un contentieux de droit commun (faux, corruption) sans basculement dans le terrorisme. |
| 5 | Infractions de presse ou d’expression en lien avec des discours extrémistes | Loi du 29 juillet 1881, articles relatifs à la provocation et à l’apologie, combinés avec 421-2-5 | Certains propos peuvent relever du régime spécial de la presse, d’autres du délit spécifique d’apologie du terrorisme ; la frontière est délicate, notamment en ligne. | Articles, tribunes, vidéos ou podcasts exprimant un soutien plus ou moins explicite à des organisations ou actions terroristes ; sites de diffusion idéologique. | La défense peut plaider la liberté d’expression, la dimension politique ou doctrinale des propos, l’absence de soutien concret à des violences, et le caractère plus approprié du régime de la loi de 1881 plutôt que celui du terrorisme. |
3) Tableau n°3 – Références légales majeures en matière de terrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
| N° | Disposition | Lien cliquable | Objet | Intérêt pratique pour la défense |
|---|---|---|---|---|
| 1 | Article 421-1 du Code pénal | Texte intégral sur Légifrance | Définition des actes de terrorisme à partir d’infractions de droit commun commises en relation avec une entreprise visant à troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur. | Point de départ de tout raisonnement sur la qualification terroriste ; permet de discuter le but allégué, l’existence d’une « entreprise » et la liaison concrète entre l’infraction et ce projet. |
| 2 |
Articles 421-2-1 à 421-2-3 du Code pénal |
Chapitre Ier – actes de terrorisme | Incriminations d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, de financement et de non-justification de ressources liées au terrorisme. | Permettent d’anticiper le terrain de la poursuite en matière préventive ; essentiels pour la discussion sur l’existence d’un groupement criminel, sur la matérialité des actes de préparation ou sur les flux financiers en cause. |
| 3 | Article 421-2-5 du Code pénal | Apologie du terrorisme et provocation | Délit de provocation directe à des actes de terrorisme ou d’apologie ; aggravation lorsque l’infraction est commise via un service de communication au public en ligne. | Ouvre un champ important de poursuites liées aux réseaux sociaux ; impose à la défense d’analyser finement le contenu, le contexte, le caractère public des propos et de mobiliser les garanties liées à la liberté d’expression. |
| 4 | Articles 706-88 et suivants du Code de procédure pénale | De la garde à vue – terrorisme | Régime dérogatoire de garde à vue en matière de terrorisme (durée possible jusqu’à 144 heures), avec modalités particulières d’intervention de l’avocat et de report de certains droits. | Terrain privilégié des nullités ; la défense doit vérifier la motivation des prolongations, le respect des délais, les conditions de report des droits, et l’aptitude médicale du gardé à vue. |
| 5 |
Section FIJAIT / CPP |
Section « FIJAIT » sur Légifrance et fiche justice.fr | Organisation du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes, conditions d’inscription, obligations, durée, possibilités de rectification ou d’effacement. | Enjeu important après condamnation : l’inscription au FIJAIT pèse sur la vie quotidienne et les déplacements ; la défense doit en anticiper les effets, contester l’inscription le cas échéant et préparer une stratégie de sortie du fichier. |
4) Tableau n°4 – Jurisprudence illustrative en matière d’infractions terroristes
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
| N° | Décision | Référence / lien | Apport principal | Enseignements pour la défense |
|---|---|---|---|---|
| 1 | Association de malfaiteurs terroriste et autonomie de l’infraction | Crim., 20 février 2019, n° 18-82.*** | La Cour de cassation rappelle que l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste constitue une infraction autonome ; il n’est pas nécessaire de démontrer la préparation ou la réalisation d’infractions terroristes précisément identifiées. | Confirme l’ampleur du champ de l’AMT ; la défense doit concentrer ses efforts sur la contestation du groupement et des faits matériels de préparation, plutôt que d’exiger la preuve d’un projet d’attentat déterminé. |
| 2 |
FIJAIT et obligations des personnes fichées |
Décisions administratives et pénales relatives au FIJAIT, synthétisées sur justice.fr et site du ministère de la Justice | Les textes et la pratique montrent des obligations strictes (déclarations, déplacements) et des sanctions en cas de manquement ; la possibilité de contestation ou d’effacement existe mais dans un cadre juridique précis. | Nécessité de conseiller le client sur ses obligations post-condamnation ; préparation, dès le stade du procès, des arguments qui pourront être utilisés ultérieurement pour demander l’allègement ou l’effacement de l’inscription. |
| 3 | Appréciation de la menace terroriste d’ultradroite | Affaires récentes commentées dans la presse, notamment la première saisine du PNAT pour un homicide inspiré par des idées d’ultradroite (presse nationale 2025) | Les juridictions et le PNAT appliquent la qualification terroriste à des faits commis par des acteurs isolés se réclamant d’idéologies extrémistes, dès lors que l’intention de terroriser une communauté ou de peser sur l’ordre public est caractérisée. | Montre l’extension du champ du terrorisme au-delà du seul djihadisme ; la défense doit explorer la dimension psychiatrique, le caractère éventuellement isolé de l’acte, et l’absence de stratégie globale pour contester la qualification. |
| 4 |
Contrôle de la Cour de cassation sur les procédures en matière terroriste |
Divers arrêts disponibles sur courdecassation.fr (ex. décisions relatives à la visioconférence ou à la régularité des débats) | La haute juridiction contrôle la régularité de l’usage de la visioconférence, la motivation des peines de sûreté, la conformité de la procédure aux exigences de la CEDH et du Code de procédure pénale. | Encourage la défense à soulever des moyens procéduraux précis, notamment sur l’organisation des débats, l’accès aux pièces et le respect du contradictoire, avec la perspective d’un contrôle en cassation. |
| 5 | Contrôle constitutionnel de certaines incriminations | Décision n° 2020-845 QPC du 19 juin 2020, commentée par le Conseil constitutionnel | Illustration du contrôle de proportionnalité des incriminations liées au terrorisme (recel d’apologie, par exemple), au regard des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression. | Ouvre des pistes de contestation fondées sur la constitutionnalité des textes ou leur application ; la défense peut s’inspirer des motifs de ces décisions pour argumenter sur la portée des incriminations d’expression. |
5) Tableau n°5 – Conséquences et enjeux pratiques pour la défense
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
| N° | Domaine | Situation générée par les infractions terroristes | Enjeux concrets pour la personne poursuivie | Axes de défense possibles |
|---|---|---|---|---|
| 1 | Privation de liberté (garde à vue, détention provisoire, peine) | Garde à vue pouvant atteindre 144 heures ; détention provisoire souvent prolongée en raison de la gravité des faits ; peines d’emprisonnement très longues, parfois assorties de périodes de sûreté. | Perte rapide de repères, isolement, difficultés à préparer sa défense ; risque de « découragement » du mis en cause ; forte médiatisation et pression sociale. | Vigilance sur les nullités de garde à vue, la proportionnalité de la détention provisoire, la justification de la durée des peines ; recours aux expertises (psychologiques, psychiatriques) et à un travail approfondi sur la personnalité pour individualiser la sanction. |
| 2 |
Stigmatisation sociale et professionnelle |
Condamnation pour terrorisme ou infraction associée durablement stigmatisante ; obstacles à l’emploi, au logement, à la vie sociale ; difficulté à se réinsérer. | Rupture avec l’entourage professionnel, perte d’emploi quasi automatique, refus de recruter des personnes fichées ou condamnées ; atteinte durable à l’image, y compris en ligne (articles, réseaux sociaux). | Élaboration d’un projet de réinsertion crédible, démonstration d’une prise de distance avec l’idéologie reprochée, participation à des programmes de déradicalisation ou de suivi, préparation de la sortie de détention avec un accompagnement social et professionnel. |
| 3 | Statut administratif et migration | Pour les étrangers, interdiction du territoire, obligations de pointe, difficultés de régularisation ; refus systématiques de naturalisation ou de titres de séjour en raison d’antécédents terroristes ou d’inscription au FIJAIT. | Risque d’éloignement du territoire après la peine ; impossibilité de mener une vie familiale normale en France ; obstacles pour les membres de la famille (regroupement familial, visites). | Mobilisation du droit des étrangers et de la CEDH (article 8), contestation de l’interdiction du territoire, argumentation sur la stabilité familiale et l’absence de récidive, recherche de solutions de régularisation à moyen terme. |
| 4 |
Patrimoine et confiscations |
Confiscation de biens saisis (fonds, véhicules, biens immobiliers), y compris par équivalent ; gel des avoirs pendant la procédure ; difficulté à rebondir économiquement à la sortie. | Dépossession brutale, impact sur les proches non poursuivis (conjoint, enfants, associés) ; impossibilité de financer la défense, les études des enfants, la vie quotidienne. | Analyse détaillée des flux patrimoniaux pour distinguer biens licites et illicites ; contestation des confiscations disproportionnées ; mobilisation des droits des tiers de bonne foi ; négociation autour de l’étendue des saisies et confiscations. |
| 5 | Inscription au FIJAIT et contrôle à long terme | Obligations déclaratives strictes (adresse, déplacements), contrôles fréquents, risque de nouvelles poursuites en cas d’oubli ou de non-respect ; inscription croisée dans d’autres fichiers (personnes recherchées). | Sentiment de contrôle permanent, difficultés à voyager, craintes lors de passages de frontières, impression d’une peine qui se poursuit au-delà de l’exécution de la sanction principale. | Anticipation de la durée et du régime du FIJAIT dès le procès ; préparation d’une stratégie de sortie (recours, demandes d’effacement) ; accompagnement du client dans le respect des obligations pour éviter tout nouveau contentieux. |
VIII). — Contactez un avocat
pour votre défense
A). — LES MOTS CLES JURIDIQUES :
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
1. Mots-clés – Terrorisme (général)
terrorisme, acte de terrorisme, infraction terroriste, actes de terrorisme, terrorisme en droit pénal, définition du terrorisme, article 421-1 code pénal, entreprise terroriste, entreprise individuelle ou collective, trouble grave à l’ordre public, intimidation par la terreur, attentat terroriste, menace terroriste, idéologie terroriste, motif politique, motif religieux, motif idéologique, radicalisation, radicalisation violente, déradicalisation, terrorisme djihadiste, terrorisme islamiste, terrorisme d’ultradroite, terrorisme d’ultragauche, terrorisme intérieur, terrorisme international, cellule terroriste, réseau terroriste, organisation terroriste, soutien au terrorisme, propagande terroriste, discours de haine, recrutement terroriste, logistique terroriste, base arrière, zone de conflit, contentieux terroriste, droit pénal du terrorisme, droit pénal spécial, répression du terrorisme, lutte antiterroriste, politique pénale antiterroriste, sécurité nationale, sûreté de l’État, menace contre la population, menace contre les institutions, stratégie de la terreur, climat d’insécurité
2. Mots-clés – Cadre légal et définitions
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
titre II livre IV code pénal, dispositions spéciales terrorisme, définition légale du terrorisme, article 421-1, article 421-2, article 421-2-1, article 421-2-2, article 421-2-3, article 421-2-5, actes de terrorisme code pénal, infractions en relation avec une entreprise terroriste, infractions préparatoires, infractions d’expression terrorisme, loi antiterroriste, réformes antiterroristes, code de procédure pénale terrorisme, articles 706-16 et suivants, articles 706-88 et suivants, procédure pénale spéciale, droit pénal de prévention, incriminations de danger, incriminations de comportement, incriminations de résultat, finalité terroriste, but de trouble grave à l’ordre public, lien avec une entreprise terroriste, qualification aggravée, circonstances aggravantes terrorisme, terrorisme et infractions de droit commun, articulation terrorisme droit commun, cumul de qualifications, application de la loi pénale dans le temps, légalité criminelle et terrorisme, principe de proportionnalité, contrôle constitutionnel des lois antiterroristes, contrôle de conventionnalité, CEDH et terrorisme, jurisprudence constitutionnelle terrorisme, doctrine pénale du terrorisme
3. Mots-clés – Infractions terroristes principales
homicide terroriste, assassinat terroriste, meurtre terroriste, tentative d’attentat, tentative terroriste, violences terroristes, enlèvement terroriste, séquestration terroriste, détournement d’avion, détournement de navire, détournement de moyens de transport, prise d’otages terroriste, destruction par explosif, attentat à la bombe, incendie volontaire terroriste, sabotage d’infrastructures, cyberattaque terroriste, terrorisme numérique, destruction de systèmes informatiques, atteintes aux réseaux de transport, atteintes aux réseaux d’énergie, attaques contre forces de l’ordre, attaques contre militaires, attaques contre civils, attaques contre lieux de culte, attaques contre écoles, attaques contre lieux publics, tirs de masse, fusillade terroriste, attaque au couteau, attaque à l’arme automatique, attentat-suicide, voiture-bélier, engin explosif improvisé, IED, repérage de cibles, entraînement paramilitaire, repérage de lieux sensibles, préparation d’un attentat, projet terroriste, opération coordonnée, multi-site, planification d’attentats, cellule opérationnelle
4. Mots-clés – Association de malfaiteurs terroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
association de malfaiteurs terroriste, AMT, groupement en vue d’un acte de terrorisme, entente terroriste, article 421-2-1 code pénal, infraction d’appartenance, infraction de participation, participation à un groupement terroriste, participation à une entente terroriste, faits matériels de préparation, logistique terroriste, hébergement d’un terroriste, mise à disposition d’un logement, fourniture de véhicules, fourniture de téléphones, fourniture de faux papiers, mise à disposition de moyens matériels, aide au départ en zone de conflit, séjour en zone irako-syrienne, zone de combat, retour de zone, revenant de zone, réseau de soutien, relais local, collectes de fonds, prêt de véhicules, transmission de fonds, fourniture d’armes, fourniture de munitions, transmission d’idéologie, connexions en ligne, messageries sécurisées, discussions cryptées, structure hiérarchisée, direction du groupement, organisation de la cellule, centralisation des ordres, rôle d’interface, rôle logistique, rôle idéologique, rôle opérationnel, infraction autonome, prévention de l’attentat, poursuites en amont
5. Mots-clés – Financement du terrorisme
financement du terrorisme, article 421-2-2 code pénal, financement d’une entreprise terroriste, collecte de fonds, levée de fonds, cagnotte en ligne, dons en espèces, dons anonymes, transfert de fonds, flux financiers illicites, circuits de financement, blanchiment et terrorisme, crypto-actifs et terrorisme, bitcoin terrorisme, plateformes de paiement, cartes prépayées, transferts informels, hawala et terrorisme, financement associatif détourné, ONG écran, organisation caritative de façade, entreprises écrans, sociétés écrans, commerce de couverture, financement par petite délinquance, trafic de stupéfiants et terrorisme, trafic d’armes et terrorisme, contrebande et terrorisme, fraudes à la carte bancaire, escroqueries en ligne, faux dons humanitaires, financement depuis l’étranger, comptes bancaires à l’international, vigilance bancaire, obligation de vigilance, déclarations de soupçon TRACFIN, gel des avoirs terroristes, listes de sanctions, gel administratif, gel judiciaire, coopération financière internationale, rôle des banques, compliance antiterroriste bancaire, responsabilités des intermédiaires financiers
6. Mots-clés – Provocation, apologie et contenus en ligne
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
provocation au terrorisme, apologie du terrorisme, article 421-2-5 code pénal, glorification des actes terroristes, soutien public au terrorisme, tribunes radicales, prêches radicaux, discours extrémistes, propagande en ligne, vidéos de propagande, réseaux sociaux et terrorisme, Facebook terrorisme, X Twitter terrorisme, YouTube terrorisme, Telegram terrorisme, messageries chiffrées, diffusion de communiqués, revendication d’attentat, appels au passage à l’acte, menace en ligne, contenus violents, images d’attentats, martyrologie, héroïsation des auteurs, chansons pro-terroristes, forums djihadistes, sites de partage extrémistes, blogs radicaux, pseudo anonymes, avatars extrémistes, pseudo comptes, surveillance des contenus, signalement des contenus, blocage des sites, retrait des contenus, responsabilité des plateformes, modération des contenus, droit de la presse et terrorisme, liberté d’expression et terrorisme, satire et second degré, humour noir, contexte des propos, audience des messages, caractère public des propos
7. Mots-clés – Procédure pénale antiterroriste
procédure pénale terrorisme, procédure spéciale terrorisme, article 706-16 code procédure pénale, article 706-17, article 706-88, garde à vue terroriste, garde à vue prolongée, 144 heures de garde à vue, prorogation garde à vue, contrôle JLD, juge des libertés et de la détention, perquisition terrorisme, perquisitions de nuit, saisies pénales, saisies de matériel informatique, saisies de téléphones, interceptions de communications, écoutes téléphoniques, captations de données informatiques, sonorisation de lieux, balises GPS, infiltration, opérations sous couverture, enquête préliminaire terrorisme, flagrance terroriste, ouverture d’information, instruction antiterroriste, commission rogatoire internationale, entraide pénale, expertise technique, expertise téléphonique, expertise informatique, procès-verbal de renseignement, déclassification partielle, anonymisation de témoins, témoin protégé, secret défense, classification des informations, procédures confidentielles, contrôle de la régularité des actes, nullités de procédure, moyens de nullité
8. Mots-clés – PNAT et juridictions spécialisées
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
parquet national antiterroriste, PNAT, procureur national antiterroriste, parquet de Paris, compétence nationale, organisation du PNAT, section antiterroriste, magistrats spécialisés, parquet antiterroriste, politique pénale du PNAT, priorités du PNAT, orientation des poursuites, centralisation des dossiers, coordination des investigations, relations avec services de renseignement, relations avec services de police, sous-direction antiterroriste, SDAT, direction générale de la sécurité intérieure, DGSI, juridictions parisiennes, pôle antiterroriste, tribunal correctionnel spécialisé, cour d’assises spécialement composée, magistrats professionnels, absence de jury populaire, audience antiterroriste, haute sécurité, gestion des parties civiles, comparution détenu haute sécurité, procès d’attentats, procès de filières terroristes, médiatisation des procès, calendrier des audiences, temps judiciaire long, dossiers volumineux, pilotage centralisé, articulation avec parquet local, articulation avec parquet européen, coopération parquet étranger
9. Mots-clés – Enquête, garde à vue et techniques spéciales
enquête antiterroriste, enquête pénale complexe, services spécialisés, SDAT, DGSI, police judiciaire, gendarmerie, recueil de renseignement, exploitation de données, interceptions téléphoniques, captation de données, IMSI catcher, géolocalisation, vidéosurveillance, caméras urbaines, analyse de bornes téléphoniques, fadettes, croisements de données, perquisitions informatiques, analyse de supports numériques, extraction de smartphones, récupération de messages, décryptage de conversations, travail sur messageries chiffrées, infiltration numérique, avatar policier, opération de filature, surveillance physique, surveillance de domiciles, surveillance de lieux de culte, saisie de matériels, saisie de documents, saisie de notes manuscrites, audition libre, garde à vue, prolongations successives, examens médicaux en garde à vue, assistance de l’avocat en garde à vue, report de l’avocat, notifications des droits, enregistrements des auditions, pressions policières, vulnérabilité du mis en cause, fatigue en garde à vue, contestation des conditions d’audition
10. Mots-clés – Instruction et jugement
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
instruction terroriste, juge d’instruction antiterroriste, pôle antiterroriste de Paris, actes d’instruction, interrogatoire de première comparution, mise en examen terrorisme, statut de témoin assisté, confrontations, reconstitutions, expertises psychiatriques, expertises psychologiques, expertises techniques, commissions rogatoires internationales, audition de témoins à l’étranger, commissions rogatoires européennes, extradition, mandat d’arrêt européen, ordonnance de mise en accusation, renvoi devant la cour d’assises spéciale, renvoi devant le tribunal correctionnel, débat contradictoire, audience publique, huis clos partiel, protection de témoins, traduction simultanée, interprète, temps d’audience, plaidoirie, réquisitions du ministère public, motivation des peines, période de sûreté, appel d’un arrêt antiterroriste, chambre de l’instruction, pourvoi en cassation, moyens de cassation, contrôle de la régularité, contrôle de motivation, exécution des peines, aménagement de peine, libération conditionnelle
11. Mots-clés – Peines, sûreté et mesures complémentaires
peines terrorisme, peines criminelles terrorisme, réclusion criminelle à perpétuité, période de sûreté, période de sûreté de trente ans, période de sûreté incompressible, peines délictuelles terrorisme, dix ans d’emprisonnement, vingt ans d’emprisonnement, amendes pénales élevées, peines complémentaires, interdiction de droits civiques, interdiction de droits civils, interdiction de droits familiaux, interdiction professionnelle, interdiction d’exercer une fonction publique, interdiction de gérer une entreprise, interdiction de paraître, interdiction de séjour, interdiction du territoire français, expulsion, assignation à résidence, suivi socio-judiciaire, injonction de soins, contrôle judiciaire renforcé, bracelet électronique, surveillance judiciaire, mesure de sûreté post-peine, rétention de sûreté, surveillance de sûreté, confiscation des biens, confiscation en nature, confiscation par équivalent, confiscation de patrimoine, confiscation d’immeubles, confiscation de véhicules, confiscation de comptes bancaires, inscription au FIJAIT, fichiers de police, casier judiciaire
12. Mots-clés – FIJAIT et autres fichiers
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
FIJAIT, fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes, inscription au FIJAIT, durée d’inscription, obligations de pointage, pointage en gendarmerie, pointage au commissariat, déclaration d’adresse, changement de domicile, déplacement à l’étranger, déclaration préalable, contrôle des déplacements, vérification d’identité, sanctions pour non-respect, délit de non-respect du FIJAIT, effacement du FIJAIT, recours contre FIJAIT, demande de radiation, réexamen de la situation, fichiers de sûreté, fichiers de police, fichiers de renseignement, STIC, TAJ, fichier des personnes recherchées, signalement Schengen, SIS II, interdiction administrative de territoire, interdiction d’embarquement, contrôles aux frontières, surveillance renforcée, stigmatisation liée au fichage, effets sur la vie privée, effets sur la vie professionnelle, accès aux données personnelles, CNIL et FIJAIT, contentieux FIJAIT, accompagnement juridique FIJAIT, cabinet ACI FIJAIT
13. Mots-clés – Étrangers, asile et éloignement
étranger poursuivi pour terrorisme, étranger condamné pour terrorisme, interdiction définitive du territoire, expulsion pour motif grave, arrêté d’expulsion, OQTF et terrorisme, obligation de quitter le territoire, rétention administrative, centre de rétention, interdiction de retour, refus de titre de séjour, refus de renouvellement, refus de naturalisation, déchéance de nationalité, asile et terrorisme, exclusion de la protection, clause d’exclusion, convention de Genève, sécurité nationale et asile, contrôle du juge administratif, juge des référés, référé-liberté, article 8 CEDH, droit au respect de la vie privée et familiale, éloignement d’un parent, éloignement d’un conjoint, enfants français, intérêt supérieur de l’enfant, contentieux des visas, interdiction de territoire Schengen, risque de torture en cas de renvoi, non-refoulement, garanties diplomatiques, CNDA et terrorisme, enjeux combinés pénal et administratif, coordination des stratégies, cabinet ACI droit pénal et étrangers
14. Mots-clés – Libertés fondamentales et contrôle des lois antiterroristes
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
libertés fondamentales, droits fondamentaux, état de droit, CEDH et terrorisme, Cour européenne des droits de l’homme, droit à un procès équitable, article 6 CEDH, droit au respect de la vie privée, article 8 CEDH, liberté d’expression, article 10 CEDH, liberté de religion, liberté d’association, liberté de circulation, contrôle de proportionnalité, Conseil constitutionnel, QPC terrorisme, questions prioritaires de constitutionnalité, censure partielle de lois antiterroristes, réserves d’interprétation, contrôle de la nécessité des mesures, ingérence justifiée par la sécurité nationale, équilibre entre sécurité et liberté, dérive sécuritaire, inflation législative, droit pénal de l’ennemi, présomption d’innocence, secret de la défense nationale, protection des sources, secret professionnel de l’avocat, confidentialité des échanges avec la défense, secret médical, protection des données, CNIL et surveillance, débats parlementaires sur le terrorisme, doctrine critique, positions des ONG, rapports d’experts internationaux
15. Mots-clés – Défense pénale en matière de terrorisme
défense pénale terrorisme, avocat pénaliste terrorisme, avocat terrorisme paris, cabinet ACI terrorisme, stratégie de défense, contestation de la qualification terroriste, requalification en droit commun, analyse des faits, analyse de la finalité, étude du dossier de renseignement, étude des écoutes, expertise technique défense, contre-enquête, investigation défense, auditions de témoins à décharge, exploitation des vices de procédure, nullités de garde à vue, nullités d’interception, nullités de perquisition, contestation des saisies, débat sur la personnalité, expertise psychiatrique défense, altération du discernement, troubles mentaux, discernement aboli, irresponsabilité pénale, atténuation de peine, individualisation de la peine, projet de réinsertion, préparation de la sortie, préparation de la comparution, gestion médiatique, confidentialité des échanges, accompagnement des proches, défense d’étrangers, défense de mineurs, défense en appel, défense en cassation, recours CEDH, approche pluridisciplinaire, expérience des dossiers complexes
16. Mots-clés – Numérique, réseaux sociaux et cyberterrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
cyberterrorisme, terrorisme numérique, attaques informatiques, virus et malwares, ransomwares, sabotage de systèmes, hacking d’infrastructures, cybersécurité et terrorisme, désactivation de sites, défaçage de pages, comptes anonymes, profils radicalisés, réseaux sociaux, Twitter X et terrorisme, Facebook et terrorisme, Instagram et propagande, TikTok et propagande, YouTube et vidéos radicales, plateformes de streaming, forums extrémistes, messageries chiffrées, Signal et terrorisme, Telegram et canaux djihadistes, WhatsApp et groupes radicaux, cloud et stockage de propagande, dark web, forums cachés, diffusion de tutoriels, fabrication d’explosifs, mode opératoire, guides d’attentat, cryptomonnaies, financement anonyme, collecte en ligne, campagnes de dons, campagnes de propagande, algorithmes de recommandation, modération de contenus, retrait de contenus illicites, droit du numérique et terrorisme, obligations des hébergeurs, responsabilité des plateformes, coopération avec les autorités, preuves numériques, forensic numérique, chaines de conservation
17. Mots-clés – Coopération internationale et droit comparé
coopération internationale antiterroriste, entraide pénale internationale, commission rogatoire internationale, extradition, mandat d’arrêt européen, MAE terrorisme, Europol, Eurojust, Interpol, échanges d’informations, bases de données internationales, PNR, données passagers, listes de sanctions ONU, résolutions du Conseil de sécurité, lutte contre le financement du terrorisme, GAFI, recommandations GAFI, évaluation mutuelle, conventions internationales, convention de Varsovie, convention européenne pour la répression du terrorisme, harmonisation des incriminations, directives européennes, droit pénal européen, parquet européen, frontières extérieures, coopération policière, équipes communes d’enquête, transferts de détenus, exécution transfrontalière des peines, exécution de décisions étrangères, reconnaissance mutuelle, droit d’asile et terrorisme, refus d’extradition, immunité politique, protection des droits fondamentaux, ingérence extraterritoriale, surveillance transnationale, terrorisme globalisé, réseaux internationaux, zones grises, États défaillants
18. Mots-clés – Victimes, parties civiles et médiatisation
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
victimes d’attentats, victimes de terrorisme, parties civiles, constitution de partie civile, association de victimes, FGTI, fonds de garantie, indemnisation des victimes, réparation du préjudice, préjudice corporel, préjudice moral, préjudice économique, expertise médicale, expertise psychologique, suivi psychologique, stress post-traumatique, troubles anxieux, accompagnement des familles, audience des parties civiles, témoignages au procès, droit à la vérité, droit à la justice, participation au débat judiciaire, tensions à l’audience, confrontation accusé victimes, couverture médiatique, médiatisation des procès, presse écrite, chaînes d’information, traitement journalistique, anonymisation des victimes, respect de la dignité, secret de l’instruction, communication des magistrats, communication des avocats, risques de procès médiatique, influence de l’opinion publique, réseaux sociaux et commentaires, pression sociale, pédagogie du procès, rôle de l’avocat de victimes, articulation entre réparation civile et pénale
19. Mots-clés – Réinsertion, déradicalisation et suivi post-sentenciel
réinsertion après terrorisme, réinsertion des condamnés, accompagnement post-carcéral, aménagement de peine, libération conditionnelle, semi-liberté, placement à l’extérieur, bracelet électronique, projet de formation, projet professionnel, suivi socio-judiciaire, contrôle des obligations, injonction de soins, suivi psychothérapeutique, prise en charge psychiatrique, programmes de déradicalisation, programmes de désengagement, prise de distance avec l’idéologie, travail sur les croyances, travail sur les violences, prévention de la récidive, radicalisation en prison, gestion des profils à risque, quartiers spécifiques, QER, sortie de détention, retour en famille, pivots associatifs, acteurs sociaux, collectivités locales, contrôle policier post-peine, lourdeur du regard social, stigmatisation, reconstruction de l’image, projet de citoyenneté, encadrement judiciaire de long terme, suivi du FIJAIT, stratégie de sortie du FIJAIT, rôle de l’avocat dans la réinsertion, articulation pénal social
20. Mots-clés – Référencement local et Cabinet ACI
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
avocat terrorisme paris, avocat infractions terroristes paris, avocat pénaliste paris, cabinet ACI paris, cabinet ACI droit pénal, cabinet ACI terrorisme, avocat association de malfaiteurs terroriste, avocat financement du terrorisme, avocat apologie du terrorisme, avocat procédure antiterroriste, avocat garde à vue terrorisme, avocat PNAT, avocat cour d’assises spéciale, avocat FIJAIT, avocat radiation FIJAIT, avocat interdiction du territoire, avocat étrangers et terrorisme, avocat QPC terrorisme, avocat CEDH terrorisme, expert défense pénale terrorisme, cabinet pénal paris 9, avocat pénal paris île-de-france, avocat pénal haut risque, conseil stratégique terrorisme, contentieux terroriste médiatisé, défense en enquête antiterroriste, défense en instruction terroriste, défense en jugement terrorisme, défense en appel terrorisme, défense en cassation terrorisme, consultation terrorisme en ligne, rendez-vous cabinet ACI, prendre rendez-vous avocat pénal, urgence pénale terrorisme, avocat de confiance, stratégie pénale sur mesure, accompagnement personnalisé, cabinet spécialisé infractions graves, site internet cabinet ACI, article de blog terrorisme, informations juridiques terrorisme
B). — LES PHRASES JURIDIQUES :
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
1. Phrases – Terrorisme (général)
- Le terrorisme se définit en droit français par des infractions de droit commun commises dans le but de troubler gravement l’ordre public par la terreur.
- Les actes de terrorisme reposent toujours sur un élément matériel et une finalité spécifique d’intimidation de la population.
- L’article 421-1 du Code pénal énumère les infractions pouvant être qualifiées de terroristes lorsqu’elles s’inscrivent dans une entreprise criminelle déterminée.
- La qualification terroriste transforme profondément le régime juridique d’infractions qui, sans cela, relèveraient du droit pénal commun.
- Le droit pénal du terrorisme est un droit spécial marqué par la prévention et la volonté d’intervenir très en amont du passage à l’acte.
- Les cellules terroristes peuvent être structurées, dormantes ou constituées d’acteurs isolés adhérant à une même idéologie.
- Les phénomènes de radicalisation violente posent des enjeux conjoints de sécurité publique, de politique pénale et de cohésion sociale.
- Les infractions terroristes sont jugées par des juridictions spécialisées et exposent les mis en cause à des peines extrêmement lourdes.
- La répression du terrorisme doit constamment se concilier avec la protection des libertés fondamentales garanties par la Constitution et la CEDH.
- Pour la défense, l’enjeu premier est de vérifier si les conditions du but terroriste sont réellement réunies dans le dossier.
- La médiatisation des affaires terroristes renforce la nécessité d’une défense pénale expérimentée et rigoureuse.
- Une analyse fine du contexte factuel permet parfois de requalifier des faits terroristes en infractions de droit commun moins sévèrement réprimées.
- La lutte antiterroriste repose sur un équilibre délicat entre sécurité collective et garanties procédurales pour la personne poursuivie.
- Les dossiers de terrorisme impliquent souvent des éléments de renseignement, des flux internationaux et des preuves techniques complexes.
- Le Cabinet ACI assiste les personnes mises en cause pour infractions terroristes à tous les stades de la procédure pénale.
2. Phrases – Procédure pénale antiterroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La procédure pénale antiterroriste se caractérise par des règles dérogatoires au droit commun, notamment en matière de garde à vue et d’enquête.
- En matière de terrorisme, la garde à vue peut être prolongée jusqu’à 144 heures, sous un contrôle renforcé des autorités judiciaires.
- Le Parquet national antiterroriste (PNAT) coordonne les enquêtes les plus sensibles sur l’ensemble du territoire français.
- Les infractions terroristes relèvent de juridictions spécialisées, en particulier de la cour d’assises spécialement composée pour les crimes les plus graves.
- Les enquêtes antiterroristes recourent fréquemment aux techniques spéciales d’enquête prévues par le Code de procédure pénale.
- La défense doit examiner avec soin la motivation des prolongations de garde à vue et le respect des droits du mis en cause.
- Les nullités de procédure peuvent entraîner l’écartement de pièces essentielles à l’accusation en matière terroriste.
- L’instruction menée par un juge spécialisé antiterroriste s’appuie souvent sur de nombreuses auditions, expertises et confrontations.
- Le respect du contradictoire et l’accès effectif au dossier sont des enjeux centraux pour l’avocat de la défense.
- La procédure antiterroriste impose une articulation délicate entre renseignement et preuve judiciaire recevable devant la juridiction.
- Les mesures de saisie et de gel des avoirs interviennent très tôt pour priver une éventuelle entreprise terroriste de ses moyens financiers.
- Devant la cour d’assises spéciale, la stratégie de défense doit tenir compte de la présence exclusive de magistrats professionnels.
- Le contrôle de la Cour de cassation joue un rôle déterminant dans la régulation de la procédure antiterroriste et la protection des droits fondamentaux.
- L’avocat peut, le cas échéant, soulever une question prioritaire de constitutionnalité pour contester certaines règles spéciales.
- Le Cabinet ACI met son expérience en procédure pénale antiterroriste au service des personnes mises en cause pour préparer une défense complète et structurée.
3. Phrases – Infractions terroristes principales
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les infractions terroristes regroupent des atteintes à la vie, aux biens et à la sécurité publique lorsqu’elles sont commises dans un but de terreur.
- Un homicide qualifié de crime terroriste obéit à un régime de peines beaucoup plus sévère qu’un meurtre de droit commun.
- Les attentats à l’explosif constituent l’une des formes les plus emblématiques des infractions terroristes.
- Une attaque armée contre des civils peut être poursuivie comme acte de terrorisme si l’intention de frapper la collectivité est démontrée.
- Les enlèvements et prises d’otages peuvent, en présence d’un mobile terroriste, relever des articles spécifiques du Code pénal.
- Les destructions par incendie ou par explosifs visant des infrastructures critiques sont fréquemment qualifiées d’actes de terrorisme.
- Le droit français appréhende aussi les cyberattaques lorsqu’elles visent à paralyser des services essentiels dans une logique terroriste.
- La qualification d’infraction terroriste dépend autant de la nature des faits que de la finalité poursuivie.
- Le juge doit vérifier que l’infraction de base s’inscrit dans une entreprise de déstabilisation de l’ordre public.
- Les dossiers d’attentats impliquent souvent plusieurs qualifications, combinant assassinat, destructions et terrorisme.
- Pour la défense, contester la qualification de terrorisme permet parfois de replacer les faits dans le cadre du droit commun.
- La jurisprudence antiterroriste illustre l’élargissement progressif du champ des infractions terroristes.
- Les infractions terroristes sont jugées par des formations de jugement spécialement composées, sans jury populaire.
- Les personnes poursuivies pour crimes terroristes encourent des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité.
- Le Cabinet ACI intervient dans des dossiers d’infractions terroristes majeures, en assurant une défense pénale techniquement structurée.
4. Phrases – Association de malfaiteurs terroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- L’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste permet aux autorités d’agir très en amont du passage à l’acte.
- Il suffit d’une participation à un groupement et de faits matériels de préparation pour caractériser cette infraction.
- L’AMT est une infraction autonome qui n’exige pas la réalisation effective d’un attentat.
- Le simple fait d’apporter un soutien logistique à une cellule peut être poursuivi sur le fondement de l’association de malfaiteurs terroriste.
- Les séjours en zone de conflit ou de regroupement peuvent être analysés comme des éléments de participation à un groupement terroriste.
- Les échanges sur messageries chiffrées peuvent servir à démontrer l’existence d’une entente en vue de préparer des actes de terrorisme.
- La défense doit examiner la réalité du groupement, la nature des liens entre les personnes et la consistance des actes de préparation.
- Une simple fréquentation ou une proximité idéologique ne suffit pas à caractériser une association de malfaiteurs terroriste.
- La jurisprudence rappelle que la participation doit être intentionnelle et orientée vers un projet criminel déterminé.
- Les peines encourues pour l’AMT sont particulièrement lourdes, surtout pour les personnes considérées comme organisateurs ou dirigeants.
- Les dossiers d’AMT reposent souvent sur un volume important d’écoutes, filatures et pièces de renseignement.
- Un travail de défense sérieux consiste à décomposer chaque élément présenté comme un acte de préparation.
- Le Cabinet ACI analyse les dossiers d’association de malfaiteurs terroriste en détail afin de contester les liens allégués.
- La frontière entre adhésion idéologique et participation réelle à une entreprise terroriste doit être rigoureusement discutée.
- Les personnes mises en examen pour AMT ont intérêt à être accompagnées dès la garde à vue par un avocat pénaliste expérimenté.
5. Phrases – Financement du terrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le financement du terrorisme vise toutes les formes de fourniture de fonds ou de moyens à une entreprise terroriste.
- Il n’est pas nécessaire qu’un attentat soit effectivement commis pour que l’infraction de financement soit caractérisée.
- Les autorités s’intéressent aux collectes de fonds, cagnottes en ligne et dons récurrents soupçonnés d’alimenter des groupes terroristes.
- Les transferts de fonds internationaux, même de faible montant, sont analysés à la lumière de leur destination réelle.
- Les banques ont une obligation de vigilance renforcée lorsque des signaux de financement terroriste apparaissent sur un compte.
- La défense doit vérifier si les flux incriminés peuvent être reliés à une activité licite ou à une finalité non terroriste.
- Les circuits alternatifs de type hawala compliquent la traçabilité des flux financiers.
- Les crypto-actifs et cartes prépayées sont parfois utilisés pour contourner les contrôles bancaires classiques.
- Une association ou une entreprise peut être instrumentalisée comme écran de financement du terrorisme.
- La qualification pénale dépend fortement de la connaissance par le prévenu de l’affectation réelle des fonds.
- L’analyse des relevés bancaires, des messages et des contextes de transferts est au cœur de la stratégie de défense.
- Le gel administratif ou judiciaire des avoirs peut intervenir dès les premières phases de l’enquête.
- Le Cabinet ACI assiste les mis en cause pour financement du terrorisme, en étudiant de près chaque flux financier reproché.
- La distinction entre financement terroriste et soutien humanitaire mal qualifié doit être examinée avec soin.
- Une défense efficace consiste à reconstituer l’origine, la destination et la justification de chaque somme contestée.
6. Phrases – Provocation et apologie du terrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La provocation directe à des actes de terrorisme et l’apologie du terrorisme sont des délits d’expression particulièrement sensibles.
- La diffusion en ligne de messages glorifiant un attentat peut être qualifiée d’apologie du terrorisme.
- Des propos tenus sur les réseaux sociaux peuvent suffire à engager des poursuites lorsqu’ils présentent favorablement des actes terroristes.
- La frontière entre opinion choquante et apologie réprimée pénalement est au cœur du débat judiciaire.
- Le juge apprécie la teneur des propos, leur contexte et leur mode de diffusion pour déterminer l’infraction.
- Le caractère public du message est un élément déterminant, notamment en cas de publication ouverte sur internet.
- La défense peut faire valoir le second degré, l’ironie ou le sarcasme lorsqu’ils sont crédibles et étayés.
- Certains dossiers révèlent une confusion entre simple propos inappropriés et véritable soutien idéologique à la violence.
- Les poursuites pour apologie du terrorisme sont fréquentes après des attentats très médiatisés.
- L’analyse du profil de l’auteur, de son historique et de ses autres écrits éclaire l’intention réelle derrière le message.
- La liberté d’expression, protégée par la CEDH, ne couvre pas la glorification explicite d’actions terroristes.
- Le Cabinet ACI étudie chaque message, capture d’écran et contexte de publication pour bâtir une défense argumentée.
- Le choix de la juridiction compétente et la qualification exacte (presse ou Code pénal) peuvent influencer la stratégie.
- Une condamnation pour apologie du terrorisme peut entraîner, au-delà de la peine, une inscription au FIJAIT.
- Il est essentiel de consulter un avocat pénaliste dès la convocation ou la garde à vue pour des propos qualifiés d’apologie.
7. Phrases – Peines et mesures de sûreté
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les infractions terroristes exposent les prévenus à des peines d’une intensité exceptionnelle, parfois supérieures à celles prévues pour d’autres crimes graves.
- Les crimes terroristes les plus lourds peuvent être sanctionnés par la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une longue période de sûreté.
- La période de sûreté limite les possibilités d’aménagement de peine et prolonge de fait la durée d’incarcération effective.
- Pour certains crimes, la loi permet de fixer une période de sûreté de trente ans, voire d’exceptionnelle durée dans des cas très particuliers.
- Les délits terroristes, comme l’association de malfaiteurs ou le financement du terrorisme, sont punis de peines correctionnelles très élevées.
- Outre la peine principale, les juridictions prononcent fréquemment des peines complémentaires d’interdiction professionnelle ou civique.
- L’interdiction du territoire français est une sanction très utilisée à l’encontre des étrangers condamnés pour terrorisme.
- La confiscation des biens permet de saisir les fonds, véhicules, immeubles et avoirs liés directement ou indirectement à l’infraction.
- Ces mesures de confiscation peuvent toucher à la fois le patrimoine personnel et les biens utilisés à titre professionnel.
- Les juridictions peuvent aussi ordonner des mesures de suivi socio-judiciaire à l’issue de la peine, pour prévenir la récidive.
- Certains condamnés pour terrorisme sont soumis à des mesures de sûreté prolongées, comme la surveillance de sûreté ou la rétention de sûreté.
- La défense doit systématiquement discuter la proportionnalité des peines et des mesures de sûreté au regard de la situation personnelle.
- La présentation d’un projet sérieux de réinsertion peut contribuer à limiter la sévérité de la sanction.
- Le Cabinet ACI travaille sur la peine dès le stade de l’instruction, afin de préparer le terrain d’une individualisation réelle.
- Une stratégie de défense aboutie en matière de terrorisme ne se limite pas au verdict de culpabilité, mais vise aussi à encadrer les conséquences pénales à long terme.
8. Phrases – FIJAIT et conséquences à long terme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le FIJAIT est un fichier national qui recense les auteurs d’infractions terroristes et certaines personnes associées.
- Une condamnation pour infraction terroriste entraîne très souvent une inscription automatique au FIJAIT.
- L’inscription au FIJAIT s’accompagne d’obligations déclaratives strictes, notamment en matière d’adresse et de déplacements.
- Les personnes fichées doivent régulièrement pointer auprès des services de police ou de gendarmerie pendant plusieurs années.
- Le non-respect des obligations liées au FIJAIT constitue en lui-même un délit passible de nouvelles poursuites.
- Le FIJAIT a un impact concret sur la liberté de circulation, en particulier lors des déplacements à l’étranger.
- L’inscription au fichier peut également compliquer l’accès à l’emploi, à certaines formations ou à des fonctions sensibles.
- La défense doit informer le client des conséquences post-sentencielles de l’inscription au FIJAIT dès le stade du procès.
- Dans certains cas, il est possible, sous conditions, de solliciter l’effacement ou la réduction de la durée d’inscription.
- Une stratégie de défense globale anticipe les conditions de vie du condamné après sa sortie de prison.
- Le poids psychologique du fichage est réel et doit être pris en compte dans l’accompagnement de la personne condamnée.
- Le Cabinet ACI assiste ses clients dans les démarches visant à contester ou à aménager les effets du FIJAIT.
- Une conduite irréprochable en détention et après la libération peut renforcer une future demande d’effacement du fichier.
- La compréhension précise des règles du FIJAIT permet d’éviter des manquements involontaires et de nouvelles condamnations.
- En matière de terrorisme, la gestion du FIJAIT fait partie intégrante d’une défense pénale de long terme pensée par un avocat expérimenté.
9. Phrases – Cadre légal et définitions
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le droit français encadre le terrorisme par un ensemble d’articles spécifiques du Code pénal.
- Les articles 421-1 et suivants définissent les actes de terrorisme à partir d’infractions de droit commun aggravées par une finalité particulière.
- Le critère central du terrorisme est le but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
- La loi antiterroriste a été modifiée à plusieurs reprises pour intégrer de nouvelles formes de menaces.
- Les textes combinent des infractions de résultat (attentats, homicides) et des infractions de prévention (association, financement).
- Le législateur a également créé des infractions d’expression, comme la provocation et l’apologie du terrorisme.
- Le droit pénal du terrorisme s’inscrit dans une perspective de sécurité nationale et de protection des populations.
- Les définitions légales doivent être interprétées à la lumière des libertés fondamentales garanties par la Constitution.
- La Cour de cassation joue un rôle central dans l’interprétation des notions d’entreprise terroriste et de finalité terroriste.
- Les normes internationales et européennes influencent de plus en plus la rédaction des textes français.
- La lutte contre le terrorisme repose sur un équilibre entre efficacité répressive et respect de l’État de droit.
- La précision de la définition légale est essentielle pour éviter des poursuites trop larges ou arbitraires.
- Un avocat pénaliste maîtrise non seulement les textes, mais aussi leurs évolutions jurisprudentielles.
- Le Cabinet ACI analyse chaque dossier à l’aune du cadre légal exact applicable aux faits reprochés.
- Comprendre le socle juridique du terrorisme est la première étape d’une défense pénale structurée.
10. Phrases – PNAT et juridictions spécialisées
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le Parquet national antiterroriste centralise les poursuites pour les infractions terroristes les plus graves.
- Le PNAT dispose d’une compétence nationale qui lui permet de diriger les enquêtes partout en France.
- Les magistrats du PNAT sont spécialisés dans les dossiers de terrorisme et infractions associées.
- Les crimes terroristes sont jugés par une cour d’assises spécialement composée de magistrats professionnels.
- L’absence de jury populaire vise à garantir la sécurité et la technicité des procès d’attentats.
- Certains délits terroristes relèvent de formations correctionnelles spécialisées au tribunal judiciaire de Paris.
- La concentration des affaires permet une jurisprudence plus cohérente en matière antiterroriste.
- Le PNAT coordonne étroitement son action avec les services de police et de renseignement.
- La défense doit connaître les pratiques du PNAT pour anticiper les orientations de la poursuite.
- Les juridictions spécialisées gèrent des dossiers volumineux, impliquant de nombreuses parties civiles et experts.
- Les audiences antiterroristes se déroulent dans des locaux sécurisés, parfois adaptés aux « méga-procès ».
- Le Cabinet ACI plaide devant les juridictions spécialisées en matières criminelles et correctionnelles.
- La spécialisation des juges ne dispense pas du strict respect des droits de la défense.
- Le fonctionnement du PNAT et de la cour d’assises spéciale doit être expliqué clairement au client.
- Une bonne compréhension de l’architecture des juridictions spécialisées est un atout réel pour la stratégie de défense.
11. Phrases – Enquête et services spécialisés
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les enquêtes antiterroristes sont confiées à des services spécialisés de police et de gendarmerie.
- La DGSI et la SDAT figurent parmi les acteurs majeurs des investigations en matière terroriste.
- Ces services disposent d’outils techniques avancés pour surveiller, intercepter et analyser les communications.
- Les enquêtes mêlent souvent renseignement et police judiciaire, dans un cadre juridique précis.
- Les investigations peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années, avant des interpellations.
- Les mis en cause sont généralement placés en garde à vue prolongée dans des locaux sécurisés.
- Les opérations de filature et de surveillance discrète constituent un volet important de la preuve.
- L’exploitation de téléphones, d’ordinateurs et de supports numériques est devenue incontournable.
- La défense doit examiner minutieusement chaque procès-verbal pour détecter d’éventuelles irrégularités.
- Les actes d’enquête réalisés à l’étranger supposent un cadre d’entraide internationale spécifique.
- Les comptes rendus de renseignement peuvent être partiellement déclassifiés pour être utilisés devant le juge.
- L’avocat doit s’assurer que la frontière entre renseignement et preuve pénale a été respectée.
- Le Cabinet ACI consacre un temps important à l’analyse du dossier d’enquête avant toute stratégie.
- La complexité technique de certaines pièces impose un dialogue constant avec des experts spécialisés.
- Une bonne connaissance des méthodes des services d’enquête permet de mieux cibler les moyens de nullité.
12. Phrases – Garde à vue en matière terroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La garde à vue antiterroriste constitue une étape cruciale pour la personne interpellée.
- Sa durée peut être prolongée jusqu’à 144 heures, sous le contrôle de plusieurs autorités judiciaires.
- L’accès à l’avocat peut être différé dans certaines hypothèses prévues par la loi.
- Les interrogatoires sont souvent nombreux et répartis sur plusieurs jours, dans un contexte éprouvant.
- L’état de santé du gardé à vue doit faire l’objet d’un suivi médical régulier et sérieux.
- La défense doit vérifier si les notifications de droits ont été faites dans les formes.
- La motivation des prolongations de garde à vue doit être contrôlée avec la plus grande rigueur.
- Les déclarations faites en garde à vue peuvent peser lourdement devant la juridiction de jugement.
- Il est souvent préférable de préparer une stratégie de silence ou de réponses limitées avec l’avocat.
- Les pressions psychologiques doivent être signalées et, le cas échéant, dénoncées dans les écritures.
- Le Cabinet ACI intervient dès la première heure de garde à vue lorsque cela est possible.
- Chaque audition doit être lue avec attention pour détecter les contradictions ou imprécisions.
- Les conditions matérielles de la garde à vue peuvent également faire l’objet de contestations.
- Un travail sérieux sur la garde à vue permet parfois de faire écarter des pièces essentielles.
- La façon dont la garde à vue est gérée conditionne largement la suite de la procédure antiterroriste.
13. Phrases – Instruction et juge antiterroriste
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les dossiers complexes de terrorisme sont souvent confiés à un juge d’instruction spécialisé.
- L’instruction permet d’examiner à charge et à décharge l’ensemble des éléments disponibles.
- Le mis en examen a des droits procéduraux importants, dont celui de demander des actes.
- Les interrogatoires menés par le juge doivent respecter le principe du contradictoire.
- Les avocats peuvent déposer des mémoires pour solliciter des investigations complémentaires.
- Les confrontations permettent de comparer les versions des différents participants présumés.
- Les expertises techniques, psychologiques ou psychiatriques éclairent le dossier sous divers angles.
- La durée de l’instruction antiterroriste peut être longue en raison de la complexité des faits.
- La détention provisoire est régulièrement réexaminée par le juge et par la chambre de l’instruction.
- La défense doit rester active tout au long de l’instruction, sans attendre le renvoi en jugement.
- Le Cabinet ACI veille à utiliser pleinement les droits offerts par le statut de mis en examen.
- Les demandes de mise en liberté doivent être motivées par des éléments concrets et évolutifs.
- La clôture de l’instruction se traduit par un ordonnance de renvoi ou de non-lieu.
- Les nullités de l’instruction doivent être soulevées en temps utile devant la chambre de l’instruction.
- Une instruction maîtrisée est une opportunité de préparer la défense bien avant l’audience de jugement.
14. Phrases – Cour d’assises spéciale et audience
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les crimes terroristes sont jugés par une cour d’assises spécialement composée de magistrats professionnels.
- L’absence de jury populaire tient à la nature sensible et techniquement complexe des dossiers.
- Les audiences peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dans les affaires les plus graves.
- De nombreuses parties civiles sont souvent présentes pour relater leur souffrance et leurs attentes.
- La médiatisation des procès d’attentats crée un contexte émotionnel intense à l’audience.
- La défense doit articuler son propos entre dimension juridique, humaine et historique du dossier.
- Les débats portent sur les faits, les responsabilités et la personnalité de l’accusé.
- Les experts, témoins et enquêteurs viennent éclairer la formation de jugement sur des aspects techniques.
- Les avocats plaident successivement pour les parties civiles, le ministère public et la défense.
- Le président de la cour d’assises spéciale joue un rôle actif dans la direction des débats.
- Le Cabinet ACI prépare longuement chaque plaidoirie pour adapter le discours au dossier et à la juridiction.
- Les conditions de détention provisoire et le comportement de l’accusé en détention peuvent être débattus.
- La question de la réinsertion et du risque de récidive est également abordée au cours des débats.
- La décision doit être motivée en fait et en droit, ce qui permet un contrôle ultérieur par la Cour de cassation.
- Une audience bien préparée est le point culminant de la stratégie de défense en matière terroriste.
15. Phrases – Étrangers, asile et éloignement
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Un étranger condamné pour infraction terroriste s’expose presque toujours à une interdiction du territoire français.
- Cette mesure peut être prononcée à titre définitif, avec des conséquences irréversibles sur la vie familiale.
- Les autorités administratives peuvent également prendre des mesures d’expulsion pour motif de menace grave à l’ordre public.
- Une personne soupçonnée de terrorisme peut se voir refuser un titre de séjour ou son renouvellement.
- La dimension pénale se combine alors à un contentieux administratif complexe en matière d’éloignement.
- Les demandes d’asile peuvent être rejetées en raison de clauses d’exclusion liées au terrorisme.
- Le renvoi vers le pays d’origine doit respecter le principe de non-refoulement lorsqu’un risque de torture existe.
- La défense doit articuler les arguments fondés sur les droits fondamentaux et la vie familiale du client.
- Le juge administratif contrôle la proportionnalité des mesures d’éloignement, notamment au regard de l’article 8 CEDH.
- Une coordination étroite entre avocat pénaliste et avocat en droit des étrangers est souvent nécessaire.
- Le Cabinet ACI appréhende les dossiers où se croisent terrorisme et droit des étrangers.
- Les mesures d’éloignement peuvent intervenir après l’exécution de la peine, parfois à la sortie de prison.
- Il est essentiel d’anticiper l’impact d’une interdiction du territoire dès le stade du procès pénal.
- Les attaches familiales, la durée de présence en France et l’insertion sont des arguments clés à faire valoir.
- Une stratégie globale doit viser à limiter les conséquences pénales et administratives pour l’étranger mis en cause.
16. Phrases – Effets professionnels et sociaux
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Une condamnation pour terrorisme entraîne des conséquences majeures sur la carrière professionnelle.
- De nombreuses professions sont fermées aux personnes condamnées pour des infractions à caractère terroriste.
- Les employeurs peuvent consulter certains extraits de casier judiciaire avant d’embaucher.
- L’inscription à des fichiers spécifiques complique l’accès à des emplois sensibles ou réglementés.
- La stigmatisation sociale peut persister bien au-delà de l’exécution de la peine.
- Les proches et la famille subissent souvent indirectement les effets d’une affaire de terrorisme.
- Le logement, le crédit et les projets personnels sont affectés par la mention d’une telle condamnation.
- La défense doit expliquer au client l’ampleur de ces conséquences collatérales.
- Un projet de réinsertion crédible est important pour convaincre les juges de modérer la sanction.
- Le Cabinet ACI aide ses clients à anticiper les effets professionnels d’une éventuelle condamnation.
- Les démarches de formation et de reconversion peuvent être valorisées à l’audience.
- La réintégration dans la société nécessite un accompagnement social, familial et juridique.
- L’image médiatique d’un dossier peut durablement peser sur la réputation d’une personne.
- Une bonne gestion de la communication autour du procès peut atténuer certains impacts.
- La stratégie de défense doit être pensée en tenant compte de ces effets à long terme sur la vie du client.
17. Phrases – Libertés fondamentales et CEDH
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La lutte contre le terrorisme doit rester compatible avec les droits fondamentaux protégés par la CEDH.
- Le droit à un procès équitable s’applique pleinement en matière terroriste.
- Les ingérences dans la vie privée doivent être justifiées, nécessaires et proportionnées à l’objectif de sécurité.
- Les interceptions, surveillances et perquisitions informatiques soulèvent des questions de respect de la vie privée.
- La liberté d’expression connaît des limites spécifiques en présence de propos glorifiant le terrorisme.
- Le Conseil constitutionnel et la CEDH contrôlent la proportionnalité des lois antiterroristes.
- Les questions prioritaires de constitutionnalité permettent de contester certaines dispositions nationales.
- Les avocats peuvent également saisir la Cour européenne des droits de l’homme après épuisement des voies de recours internes.
- Les procédures antiterroristes sont parfois critiquées pour leur impact sur les libertés publiques.
- Le Cabinet ACI intègre la dimension conventionnelle et constitutionnelle dans sa stratégie de défense.
- L’équilibre entre sécurité collective et droits individuels est au cœur des débats contemporains.
- Une atteinte trop large aux libertés fondamentales peut fragiliser la légitimité de la répression.
- Les décisions de la CEDH orientent progressivement la jurisprudence française en matière terroriste.
- Une défense rigoureuse doit identifier les points de tension entre la procédure et les exigences de la CEDH.
- Le respect des libertés fondamentales reste une ligne rouge même en présence d’infractions graves comme le terrorisme.
18. Phrases – Numérique, réseaux sociaux et cyberterrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le numérique est devenu un terrain privilégié de propagande et de coordination des groupes terroristes.
- Les réseaux sociaux permettent une diffusion rapide et massive de contenus extrémistes.
- Certains groupes utilisent des messageries chiffrées pour échapper à la surveillance classique.
- Les plateformes vidéo hébergent parfois des contenus de propagande terroriste difficile à repérer.
- Les autorités coopèrent avec les grandes entreprises du numérique pour signaler et retirer ces contenus.
- Le cyberterrorisme recouvre aussi des attaques informatiques contre des infrastructures critiques.
- Les preuves numériques jouent un rôle central dans la caractérisation de l’association de malfaiteurs et de l’apologie du terrorisme.
- La défense doit vérifier la chaîne de conservation des preuves informatiques pour en contester la fiabilité si nécessaire.
- Les profils en ligne, pseudos et adresses IP doivent être analysés avec prudence pour éviter les erreurs d’identification.
- Le Cabinet ACI travaille avec des experts en informatique pour comprendre les enjeux techniques des dossiers.
- La frontière entre simple consultation de contenus et adhésion idéologique active soulève des questions complexes.
- Les internautes sous-estiment parfois le risque pénal lié à des publications impulsives ou ironisées.
- Les procédures antiterroristes se nourrissent de captures d’écran, d’historiques et de métadonnées numériques.
- Le droit doit s’adapter constamment aux nouvelles formes de communication et de cryptage.
- Une défense efficace impose de maîtriser les dimensions juridiques et techniques du numérique en matière terroriste.
19. Phrases – Coopération internationale
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les réseaux terroristes agissent souvent à l’échelle internationale, au-delà des frontières nationales.
- La coopération policière et judiciaire est devenue indispensable pour lutter contre ces réseaux.
- Les mandats d’arrêt européens facilitent l’arrestation et la remise de suspects entre États membres.
- Les équipes communes d’enquête permettent de mener des investigations coordonnées dans plusieurs pays.
- Les dossiers de terrorisme impliquent fréquemment des opérations menées dans plusieurs juridictions.
- Les conventions internationales fixent un socle commun de règles de répression du terrorisme.
- Les flux financiers sont surveillés grâce à des dispositifs mondiaux de lutte contre le financement du terrorisme.
- La défense doit examiner attentivement la régularité des actes accomplis à l’étranger ou sur le fondement de l’entraide.
- Les échanges d’informations entre services étrangers soulèvent des questions de transparence et de vérifiabilité.
- Le Cabinet ACI intervient dans des dossiers impliquant des dimensions transnationales complexes.
- Les particularités du droit de certains États peuvent influer sur la stratégie adoptée en France.
- L’articulation entre procédures étrangères et françaises doit être précisée au client.
- La remise d’une personne poursuivie doit respecter les garanties fondamentales de la défense.
- Les engagements internationaux de la France sont régulièrement rappelés dans les affaires les plus sensibles.
- Comprendre le cadre de la coopération internationale aide à anticiper les éléments susceptibles d’apparaître au dossier.
20. Phrases – Victimes et parties civiles
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les victimes d’attentats jouent un rôle central dans les procès de terrorisme.
- Elles peuvent se constituer parties civiles pour demander réparation de leurs préjudices.
- Les audiences sont souvent l’occasion pour elles de relater la violence des faits subis.
- Les préjudices sont à la fois physiques, psychologiques et économiques.
- Le Fonds de garantie intervient pour indemniser les victimes d’actes de terrorisme.
- La présence des parties civiles renforce la charge émotionnelle du procès.
- La défense doit respecter la souffrance des victimes tout en assurant la protection des droits de l’accusé.
- Les témoignages des victimes peuvent influencer l’appréciation de la gravité des faits par la cour.
- Les expertises médicales et psychologiques évaluent l’ampleur du préjudice subi.
- Le Cabinet ACI a l’habitude de plaider dans des dossiers où les parties civiles sont nombreuses.
- La dimension symbolique de la justice antiterroriste est souvent très forte pour les victimes.
- Les associations de victimes participent activement au suivi des procédures.
- La réparation financière ne suffit pas toujours à apaiser le traumatisme, mais elle participe à la reconnaissance de la souffrance.
- Les plaidoiries en défense doivent intégrer cette dimension humaine sans renoncer à la rigueur juridique.
- Les procès d’attentats sont aussi des moments de mémoire collective et de reconnaissance institutionnelle.
21. Phrases – Réinsertion et suivi post-peine
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La réinsertion des personnes condamnées pour terrorisme est un enjeu délicat et sensible.
- À la sortie de prison, les condamnés sont souvent soumis à des mesures de suivi strictes.
- Les aménagements de peine dépendent de l’évolution du comportement et des garanties de réinsertion.
- Les services pénitentiaires d’insertion et de probation jouent un rôle central dans l’accompagnement.
- La reconstruction d’un projet professionnel est essentielle pour éviter la marginalisation.
- Les liens familiaux peuvent constituer un facteur protecteur ou au contraire un facteur de risque.
- Certains condamnés suivent des programmes spécifiques de prise en charge liés à la radicalisation.
- Le casier judiciaire et les fichiers spécifiques compliquent la recherche d’emploi.
- Le Cabinet ACI peut intervenir pour accompagner les démarches d’aménagement de peine.
- La préparation de la sortie doit débuter bien avant la fin d’exécution de la peine.
- Les juges apprécient positivement les efforts concrets de formation et de réinsertion.
- Une stratégie réaliste de réinsertion aide aussi à plaider une réduction de la durée de détention.
- La réinsertion contribue à la prévention de la récidive, objectif majeur de la justice pénale.
- L’accompagnement des proches est souvent déterminant pour la stabilité du projet de vie.
- Une défense responsable intègre la réflexion sur l’après-peine dès le stade du jugement.
22. Phrases – Déradicalisation et désengagement
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La déradicalisation vise à remettre en question les croyances violentes d’inspiration terroriste.
- Le désengagement consiste à abandonner la participation active à un groupe ou à une cause violente.
- Les programmes de prise en charge doivent être adaptés au profil de chaque personne.
- La participation volontaire facilite la réussite de ces dispositifs.
- Les experts psychologues et sociologues jouent un rôle important dans ces démarches.
- Certains condamnés manifestent une prise de distance progressive avec l’idéologie qui a motivé les faits.
- La sincérité de cette évolution est souvent discutée à l’audience.
- Le Cabinet ACI prend en compte les efforts de désengagement pour nourrir l’argumentation sur la peine.
- Les juges sont attentifs aux signaux de rupture avec les réseaux ou l’idéologie terroriste.
- La déradicalisation ne se réduit pas à un simple discours, mais implique des changements concrets de comportement.
- Les familles peuvent être associées à ces programmes pour soutenir le processus.
- La prévention de la récidive passe par une compréhension fine des causes de la radicalisation initiale.
- Les médias simplifient parfois à l’excès la notion de déradicalisation.
- Une approche sérieuse suppose du temps, des moyens et une évaluation régulière.
- La défense peut valoriser ce travail de fond pour convaincre la juridiction de moduler la sévérité de la peine.
23. Phrases – Stratégie de défense : analyse du dossier
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- La première étape de toute défense en matière terroriste est une lecture exhaustive du dossier.
- L’avocat doit identifier rapidement les pièces clés à charge et à décharge.
- L’analyse des écoutes téléphoniques et des données numériques demande un travail approfondi.
- La chronologie des faits doit être reconstituée avec précision.
- Les rôles respectifs de chaque mis en cause doivent être distingués.
- L’avocat doit interroger la solidité des indices qui fondent la qualification terroriste.
- Les incohérences ou lacunes de l’enquête peuvent ouvrir des pistes de contestation.
- Le Cabinet ACI consacre beaucoup de temps à la cartographie des éléments de preuve.
- Les pièces de renseignement doivent être confrontées aux preuves judiciaires.
- La personnalité du client et son parcours doivent être intégrés dans l’analyse globale.
- L’examen des procédures antérieures, le cas échéant, peut éclairer la situation présente.
- La stratégie n’est jamais figée et évolue en fonction des éléments nouveaux.
- Les échanges réguliers avec le client permettent d’ajuster la défense au plus près de la réalité des faits.
- Une bonne analyse du dossier conditionne la pertinence des demandes d’actes et des arguments.
- La qualité de cette phase préparatoire distingue une défense rigoureuse d’une défense superficielle.
24. Phrases – Stratégie de défense : audience et plaidoirie
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- L’audience est le moment où la stratégie de défense se matérialise devant la juridiction.
- La plaidoirie doit être structurée, claire et fidèle aux pièces du dossier.
- L’avocat doit choisir les points forts sur lesquels concentrer le débat.
- Il peut être nécessaire de rappeler le cadre légal pour recadrer la qualification terroriste.
- La personnalité du client doit être présentée avec nuance et humanité.
- Les efforts de réinsertion, de désengagement ou de prise de conscience doivent être valorisés.
- Les contradictions ou incertitudes factuelles doivent être mises en lumière avec précision.
- Le Cabinet ACI prépare des notes de plaidoirie détaillées avant chaque audience importante.
- Le ton de la plaidoirie doit s’adapter à la sensibilité particulière des dossiers terroristes.
- L’avocat doit répondre point par point aux arguments du ministère public.
- La plaidoirie ne se limite pas à contester, mais peut aussi proposer une peine proportionnée.
- Les références juridiques et jurisprudentielles renforcent la crédibilité du discours.
- La défense doit également prendre en compte la présence des victimes dans la salle.
- Une plaidoirie bien conduite laisse une impression forte au moment où la juridiction délibère.
- La qualité de la défense orale est l’une des marques de fabrique du Cabinet ACI en matière pénale.
25. Phrases – Nullités de procédure
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les nullités de procédure sont un outil essentiel de la défense pénale en matière terroriste.
- Elles permettent de faire écarter des actes accomplis en violation des règles de forme ou des droits de la défense.
- Les prolongations de garde à vue doivent être vérifiées avec une grande rigueur.
- Les interceptions téléphoniques doivent respecter des conditions strictes d’autorisation et de durée.
- Les perquisitions, notamment de nuit, obéissent à des règles spécifiques.
- L’avocat doit identifier toute irrégularité susceptible d’avoir causé un préjudice au client.
- Les nullités doivent être soulevées dans des délais précis sous peine de forclusion.
- Le Cabinet ACI consacre des écritures détaillées à la recherche de vices de procédure.
- Une nullité peut parfois entraîner la disparition d’un élément de preuve déterminant.
- Les juridictions apprécient la nullité au regard de l’équilibre entre ordre public et droits de la défense.
- L’analyse des procédures antérieures ou parallèles est également importante.
- L’articulation entre renseignement et procédure pénale peut ouvrir des moyens de contestation.
- Même si toutes les nullités ne prospèrent pas, elles contribuent à encadrer la pratique des enquêteurs.
- Une bonne stratégie de nullités doit être cohérente et ciblée.
- Les nullités réussies marquent souvent un tournant dans le déroulement d’un dossier antiterroriste.
26. Phrases – Aménagement de peine et sortie de détention
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Même en matière terroriste, les aménagements de peine restent juridiquement possibles, sous conditions.
- La libération conditionnelle permet une sortie encadrée, avec des obligations strictes.
- Le juge de l’application des peines examine le comportement en détention et les garanties de réinsertion.
- Les peines longues exigent un travail de préparation au long cours.
- La rédaction d’un projet sérieux est indispensable pour soutenir une demande d’aménagement.
- Les liens familiaux, l’offre d’emploi ou de formation sont des éléments déterminants.
- Les obligations liées au FIJAIT doivent être intégrées à la réflexion sur la sortie.
- Le Cabinet ACI accompagne ses clients devant les juridictions de l’application des peines.
- Les expertises psychiatriques peuvent être prises en compte dans l’examen du risque de récidive.
- Les refus d’aménagement doivent être motivés et peuvent faire l’objet de recours.
- Une approche stricte n’exclut pas une appréciation individualisée par les juges.
- Anticiper la sortie permet de réduire les ruptures à la fin de la peine.
- Le dialogue avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation est essentiel.
- Une demande d’aménagement mal préparée peut durablement compromettre la confiance du juge.
- Une stratégie réfléchie augmente les chances d’obtenir un aménagement adapté à la situation du condamné.
27. Phrases – Patrimoine, confiscation et famille
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les procédures antiterroristes comportent souvent des mesures de confiscation de biens.
- Ces confiscations peuvent viser des comptes bancaires, des véhicules ou des immeubles.
- La confiscation par équivalent permet de saisir des biens sans lien direct avec l’infraction.
- Les proches non poursuivis peuvent subir indirectement les conséquences patrimoniales du dossier.
- La défense doit distinguer les biens réellement liés à l’infraction de ceux issus d’activités licites.
- La protection des tiers de bonne foi est un enjeu important dans ces procédures.
- Le Cabinet ACI analyse chaque flux financier pour contester les confiscations abusives.
- Les décisions de saisie peuvent être contestées devant la juridiction compétente.
- La confiscation ne doit pas conduire à une spoliation disproportionnée.
- L’impact sur la famille, notamment sur les enfants, doit être souligné à l’audience.
- Les biens professionnels peuvent être essentiels à toute éventuelle réinsertion.
- La défense peut proposer des solutions alternatives à une confiscation trop large.
- Les mesures de gel des avoirs doivent respecter des conditions de durée et de motivation.
- Une stratégie patrimoniale réfléchie fait partie intégrante de la défense pénale.
- Préserver ce qui peut l’être du patrimoine familial est un objectif concret pour le Cabinet ACI.
28. Phrases – Mineurs et terrorisme
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Certains dossiers antiterroristes impliquent des mineurs, parfois très jeunes.
- Le droit pénal des mineurs reste applicable, avec des adaptations liées à la gravité des faits.
- Les juges doivent concilier protection de l’enfance et impératif de sécurité.
- La radicalisation peut intervenir à travers les réseaux sociaux et les fréquentations.
- La prise en charge éducative et psychologique est au centre de la réponse judiciaire.
- La détention doit rester l’exception en matière de justice des mineurs, même pour des faits graves.
- La défense insistera sur la personnalité en construction et la capacité d’évolution du mineur.
- Les parents et l’entourage ont un rôle important à jouer dans le processus de désengagement.
- Les juges peuvent ordonner des mesures éducatives renforcées et un suivi spécialisé.
- Le Cabinet ACI intervient également pour des mineurs impliqués dans des procédures antiterroristes.
- L’écoute de la parole du mineur est essentielle pour comprendre son parcours.
- Les structures éducatives et thérapeutiques doivent être mobilisées de façon coordonnée.
- La stigmatisation d’un mineur condamné pour terrorisme peut compromettre sa future réinsertion.
- Une approche équilibrée cherche à éviter de figer définitivement le mineur dans cette identité délinquante.
- La défense rappelle que la finalité éducative demeure un principe fondamental du droit pénal des mineurs.
29. Phrases – Médias, communication et image publique
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les affaires de terrorisme bénéficient d’une couverture médiatique intense.
- Les informations diffusées peuvent influencer l’opinion publique avant même le procès.
- La présomption d’innocence doit être rappelée malgré la pression médiatique.
- Les avocats doivent parfois gérer des demandes d’interview ou de réactions de la presse.
- Une communication non maîtrisée peut nuire à la défense du client.
- Le Cabinet ACI privilégie une communication prudente et centrée sur le droit.
- Les réseaux sociaux amplifient les commentaires et les prises de position instantanées.
- Il est souvent recommandé au client de limiter ses propres prises de parole publiques.
- La médiatisation peut également peser sur les victimes et leurs proches.
- Les juges ne sont pas insensibles au contexte médiatique, même s’ils doivent juger en droit.
- Une stratégie de communication réfléchie peut éviter certains contresens sur le dossier.
- Les communiqués doivent rester factuels, sans commenter le fond de l’affaire.
- La médiatisation d’un dossier ne doit pas conduire à une justice d’exception.
- La défense rappelle que le procès est le lieu légitime de la manifestation de la vérité judiciaire.
- Protéger l’image publique du client fait partie des préoccupations globales en matière de défense pénale.
30. Phrases – Sécurité nationale et politique pénale
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le droit pénal du terrorisme se situe au cœur de la sécurité nationale.
- Les pouvoirs publics cherchent à prévenir toute nouvelle attaque sur le territoire.
- La politique pénale antiterroriste est régulièrement réaffirmée par des circulaires et textes officiels.
- Les moyens humains et matériels alloués aux services spécialisés ont été renforcés ces dernières années.
- Les lois antiterroristes font l’objet de débats politiques et médiatiques nourris.
- Le risque de dérive sécuritaire doit être surveillé par les institutions de contrôle.
- La défense pénale contribue à maintenir un équilibre entre sécurité et liberté.
- Le Cabinet ACI intervient dans un contexte où la pression sécuritaire est forte.
- Les juges doivent résister à la tentation de juger sous l’effet de l’émotion collective.
- Les politiques pénales peuvent évoluer en fonction des attentats récents et du climat social.
- Les avocats doivent rester attentifs aux évolutions du cadre normatif.
- L’imbrication du pénal, de l’administratif et du sécuritaire complexifie les dossiers.
- La confiance dans la justice suppose une application claire et prévisible des règles.
- L’État de droit se mesure aussi à la manière dont il juge ceux qui sont accusés de terrorisme.
- Une défense rigoureuse rappelle que la sévérité des peines ne dispense pas du respect des principes fondamentaux.
31. Phrases – Contentieux constitutionnel et QPC
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les questions prioritaires de constitutionnalité permettent de contester certaines normes antiterroristes.
- Les avocats peuvent soutenir que tel article porte une atteinte excessive aux droits et libertés.
- Le Conseil constitutionnel contrôle la conformité des lois à la Constitution.
- Certaines dispositions relatives au terrorisme ont été modifiées après des décisions de censure.
- La QPC impose de formuler des arguments précis et juridiquement fondés.
- Le Cabinet ACI examine l’opportunité d’une QPC dans les dossiers les plus sensibles.
- La procédure peut aboutir à une abrogation partielle ou à une réserve d’interprétation.
- Une QPC réussie peut bénéficier à l’ensemble des justiciables concernés.
- Le contrôle constitutionnel contribue à limiter les dérives du droit pénal d’exception.
- La temporalité de la QPC doit être intégrée dans la stratégie globale du dossier.
- Les arguments tirés de la Constitution complètent ceux fondés sur la CEDH.
- L’originalité du moyen constitutionnel peut ouvrir des perspectives nouvelles de défense.
- Les décisions du Conseil constitutionnel sont une source importante de sécurisation des droits.
- Une défense moderne en matière de terrorisme ne se limite pas aux textes ordinaires.
- La voie de la QPC illustre le rôle actif de l’avocat dans l’évolution du droit.
32. Phrases – Contentieux CEDH et recours internationaux
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Après épuisement des voies de recours internes, il est possible de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
- La CEDH examine si la procédure a respecté les droits garantis par la Convention.
- Les affaires de terrorisme donnent lieu à des décisions importantes sur l’équilibre entre sécurité et liberté.
- Une violation constatée peut entraîner une condamnation de l’État et une indemnisation du requérant.
- Les décisions de la CEDH influencent ensuite la pratique des juridictions nationales.
- Le Cabinet ACI évalue l’intérêt d’un recours à Strasbourg en fonction des enjeux du dossier.
- Le grief de violation de l’article 6 (procès équitable) est fréquemment invoqué.
- Des questions se posent aussi sur l’article 3 (traitements inhumains) et l’article 8 (vie privée).
- Le recours à la CEDH s’inscrit dans une stratégie à long terme.
- La rédaction de la requête doit être particulièrement soignée et documentée.
- La CEDH ne rejugera pas les faits, mais appréciera la régularité et l’équité de la procédure.
- Un arrêt favorable peut conduire à une réouverture partielle du dossier en France.
- La perspective d’un contrôle européen pèse déjà sur la manière de conduire les procédures nationales.
- La défense doit garder en tête ce dialogue des juges entre Paris et Strasbourg.
- Les recours internationaux sont un prolongement possible d’une défense pénale exigeante.
33. Phrases – Accompagnement de la famille et des proches
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Les procédures de terrorisme affectent profondément la famille de la personne mise en cause.
- Les proches sont confrontés à l’angoisse, à la stigmatisation et aux démarches judiciaires.
- Le Cabinet ACI prend le temps d’expliquer les étapes de la procédure à la famille.
- Les comptes rendus d’audience et de décisions doivent être traduits en termes compréhensibles.
- Les proches peuvent être entendus comme témoins ou subir des perquisitions.
- La défense doit intégrer ces éléments pour adapter son accompagnement.
- La détention prolongée crée des ruptures affectives et matérielles difficiles à gérer.
- La famille peut participer à la construction d’un projet de réinsertion crédible.
- Les enfants doivent être protégés du poids médiatique et de la stigmatisation.
- L’avocat peut orienter vers des professionnels ou associations de soutien.
- La confiance entre la famille et le défenseur est un atout précieux dans la durée.
- Les décisions à prendre doivent parfois être discutées collectivement avec les proches.
- Une écoute attentive permet de mieux comprendre l’histoire et le contexte de la personne poursuivie.
- L’accompagnement humain est indissociable du travail strictement juridique.
- En matière de terrorisme, la dimension familiale compte autant que la technique procédurale pour une défense globale.
34. Phrases – Référencement local et Cabinet ACI
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
- Le Cabinet ACI, avocat pénaliste à Paris, intervient régulièrement en matière de terrorisme et d’infractions associées.
- Le cabinet reçoit des clients venant de Paris, d’Île-de-France et de toute la France dans ce type de dossiers.
- Un avocat pénaliste expérimenté à Paris est un atout pour affronter une procédure antiterroriste complexe.
- Le site du Cabinet ACI met à disposition des articles pédagogiques sur le terrorisme en droit pénal.
- Les personnes recherchées par le PNAT ou convoquées en garde à vue peuvent contacter le cabinet en urgence.
- Le Cabinet ACI assiste les mis en cause devant le tribunal correctionnel et la cour d’assises spéciale de Paris.
- Le cabinet intervient aussi pour les questions de FIJAIT et d’inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes.
- Les étrangers menacés d’interdiction du territoire peuvent être conseillés par le Cabinet ACI.
- Les rendez-vous peuvent être organisés au cabinet à Paris ou à distance selon les besoins.
- Le Cabinet ACI propose une analyse personnalisée de chaque dossier de terrorisme.
- Les stratégies sont construites en concertation avec le client et, si nécessaire, avec sa famille.
- La défense en matière de terrorisme exige une réactivité et une disponibilité particulières de l’avocat.
- Le Cabinet ACI associe expérience du terrain et exigence doctrinale dans ses écritures.
- Les justiciables à la recherche d’un avocat terrorisme à Paris peuvent solliciter une consultation dédiée.
- Chaque affaire est traitée comme un dossier unique, avec une défense sur mesure adaptée à la gravité des enjeux.
Ainsi
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
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c’est pourquoi,
Considérons,
Contraste,
D’autant plus,
d’après,
de ce fait,
de façon,
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De même,
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de nouveau
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Donc,
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En conclusion,
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En fait,
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En revanche,
En somme,
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Finalement,
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Mais
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
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Néanmoins,
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Par conséquent,
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(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
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Premièrement,
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Tout d’abord,
Toutefois,
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c’est pourquoi,
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Contraste,
D’autant plus,
d’après,
de ce fait,
de façon,
manière que,
De la même manière,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
De même,
enfin,
de nouveau
de plus,
en dernier lieu,
De plus,
de sorte que,
deuxièmement,
Donc,
en ce qui concerne,
En conclusion,
par ailleurs,
En conséquence,
En dernier lieu,
dommage encore,
En fait,
puis,
En outre,
finalement,
en particulier,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
En premier lieu,
finalement,
En revanche,
En somme,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
Mais,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
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Par contre,
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Pour commencer,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
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Tout d’abord,
Mais,
(Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Malgré cela,
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Par ailleurs ,
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Pour conclure,
Pourtant,
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Puis,
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Tout d’abord,
Pour commencer,
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Premièrement,
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Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
pénaliste
du cabinet Aci
assurera efficacement votre défense.
Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou
bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou
victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase
d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la
chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration
pénitentiaire par exemple).
IX). — Les domaines d’intervention du cabinet Aci
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo
75 003 PARIS
Puis, Tél. 01 42 71 51 05
Ensuite, Fax 01 42 71 66 80
Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com
Enfin, Catégories
Premièrement, LE CABINET
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
En somme, Droit pénal (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Tout d’abord, pénal général (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Puis, pénal des affaires (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Aussi, Droit pénal fiscal (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
De même, Le droit pénal douanier (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
En outre, Droit pénal de la presse (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Et ensuite (Terrorisme et infractions associées en droit pénal)
Donc, pénal routier infractions
Outre cela, Droit pénal du travail
Malgré tout, Droit pénal de l’environnement
Cependant, pénal de la famille
En outre, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
En fait, pénal international
Tandis que, Droit pénal des sociétés
Néanmoins, Le droit pénal de la consommation
Toutefois, Lexique de droit pénal
Alors, Principales infractions en droit pénal
Puis, Procédure pénale
Pourtant, Notions de criminologie