Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés
Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés
Introduction
Au pénal, les refus et désobéissances comme (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés) recouvrent plusieurs infractions
voisines : rébellion, outrage, refus d’obtempérer, atteintes à l’autorité de la justice (ou entraves), et certaines entraves à la
circulation. Bien que proches en pratique (conflit avec l’autorité, non-exécution d’ordres ou de décisions), leurs éléments constitutifs, leurs peines
et la jurisprudence diffèrent. Cet article, pensé pour le Cabinet ACI, avocats pénalistes à Paris, expose le cadre légal, les peines, les défenses et
les arrêts clés utiles à l’action ou à la défense.
I). — Les principales infractions de refus et de désobéissance
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
A). — Rébellion (Code pénal, art. 433-6 à 433-10)
1). Définition.
Constitue une rébellion le fait « d’opposer une résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée
d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions » (art. 433-6). La violence distingue la rébellion de la simple
désobéissance ou de la résistance passive. (Légifrance)
2). Jurisprudence clé.
La Cour de cassation rappelle que la rébellion suppose une résistance active, la résistance passive (« faire l’œuf »,
rester inerte) ne la caractérise pas : Crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444 (publié au Bull.). (Cour de Cassation, Pappers Justice)
3). Peines et aggravations.
Le régime des peines varie selon l’existence de circonstances aggravantes (rébellion en réunion, avec arme, etc.), prévues
par la section 5 du code (art. 433-6 s.). (Légifrance)
B). — Outrage (Code pénal, art. 433-5 et 434-24 à 434-26)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
1). Définition.
L’outrage vise les paroles, gestes ou écrits adressés à une personne dépositaire de l’autorité publique (ou chargée d’une mission
de service public) « dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses missions ». Peine de 1 an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende
(aggravations possibles). (Légifrance)
2). Outrage à magistrat et à l’audience.
Les textes spécifiques (art. 434-24 et 434-25) répriment l’outrage visant la magistrature et
l’audience (peine portée jusqu’à 2 ans et 30 000 €). La chambre criminelle a rappelé récemment l’ampleur du champ répressif de l’art. 434-24
pour protéger l’autorité judiciaire. (Légifrance, Cour de Cassation)
3). Contrôle de constitutionnalité.
Le Conseil constitutionnel, déc. n° 2021-896 QPC du 9 avril 2021, a déclaré conformes à la
Constitution les deux premiers alinéas de l’art. 433-5 (sécurité publique). (Conseil Constitutionnel)
C). — Refus d’obtempérer (Code de la route, art. L233-1)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
1). Définition.
Délit : le fait, pour un conducteur, d’omettre d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un agent habilité, muni
d’insignes extérieurs et apparents. Peine maximale de 2 ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende (textes prévoient des
aggravations en cas de mise en danger, poursuite, blessés, etc.). (Légifrance)
2). Illustrations pratiques
(qualification, circonstances, effets sur le permis) sont largement commentées en doctrine récente. (Lefebvre Dalloz
D). — Atteintes / entraves à l’action de la justice (Code pénal, chap. IV, art. 434-1 s.)
Sont réprimés divers comportements de désobéissance à l’autorité judiciaire : outrage à magistrat (déjà vu), discrédit jeté sur un acte
juridictionnel (art. 434-25), refus de répondre à des questions dans des conditions prévues par la loi (art. 434-13), entraves à l’exécution des
décisions, etc. (Légifrance)
E). — Entraves à la circulation et troubles assimilés
Certains comportements d’obstruction (dépôts d’objets entravant la voie publique, distribution de tracts dangereux pour la circulation, etc.) sont
sanctionnés (contraventionnellement) par le code pénal et le code de la route. (Légifrance)
II). — Éléments constitutifs : ce qui fait (ou non) l’infraction
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
A). — Matériel et intentionnel
1). Rébellion :
exigence d’une résistance violente/active (même sans coups), dirigée contre un dépositaire de l’autorité ou un agent de service public dans
l’exercice de ses fonctions. La résistance passive n’y suffit pas (Crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444). (Cour de Cassation)
2). Outrage :
des expressions outrageantes (paroles, gestes, écrits, images), adressées à la personne protégée dans l’exercice ou « à l’occasion » de ses
missions ; à l’audience, l’aggravation s’applique (art. 434-25). La Cour souligne que toute expression outrageante, même relayée par un «
rapporteur nécessaire », entre dans le champ de l’art. 434-24. (Cour de Cassation)
3). Refus d’obtempérer :
ordre clair d’un agent identifiable (insignes apparents), désobéissance du conducteur ; les textes détaillent les circonstances aggravantes (fuite
dangereuse, etc.). (Légifrance)
B). — Ce qui n’est pas l’infraction
1). Rébellion ≠
simple désobéissance ou inertie (pas de violence) : c’est la ligne rouge posée par la Cour (Crim., 1 mars 2006). (Cour de Cassation)
2). Outrage :
la distinction avec la diffamation/injure de presse obéit aux régimes de responsabilité des lois de presse (renvoi par l’art. 434-25). (Légifrance)
III). — Peines, aggravations et peines complémentaires
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A). Rébellion :
peines de base et aggravées (en réunion, avec arme, etc.), plus peines complémentaires possibles (interdictions, confiscations selon cas).
B). Outrage :
1 an et 15 000 € (dépositaire de l’autorité), aggravé en réunion ; outrage à l’audience : 2 ans et 30 000 €. L’aggravation protège la sérénité
des débats et l’autorité judiciaire. (Légifrance)
C). Refus d’obtempérer :
2 ans et 15 000 € (base), suspension/annulation du permis, retrait de points et immobilisation du véhicule selon circonstances.
IV). — Jurisprudences de référence (sélection commentée)
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A). Rébellion :
Crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444 (Bull.) — Résistance passive ≠ rébellion. Arrêt « pédagogique » pour tracer la frontière entre inertie et
violence. (Cour de Cassation)
Rébellion / résistance active : rappel récent (pourvoi n° 07-80.589) sur la nécessité d’un acte actif de résistance. (Cour de Cassation)
B). Outrage à magistrat :
Crim., 25 mars 2025 (bull. thématique « Atteinte à l’action de justice ») — champ de l’art. 434-24 et caractère rapportable des propos. (Cour
Outrage et contrôle QPC : Cons. const., n° 2021-896 QPC, 9 avr. 2021 — constitutionnalité de l’art. 433-5 (dépositaire de l’autorité).
C). Refus d’obtempérer :
cadre légal consolidé (art. L233-1 C. route) et doctrine explicative récente. (Légifrance, Lefebvre Dalloz Formation)
D). Discrédit jeté sur une décision juridictionnelle (art. 434-25) :
Crim., 23 mai 2018, n° 17-82.355 — publicité et atteinte à l’autorité/indépendance. (Pappers Justice)
V). — Défenses utiles et stratégie (Cabinet ACI)
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A). — Qualification : discuter l’élément matériel (absence de violence = pas de rébellion), l’élément intentionnel, la destination des propos (outrage adressé à la personne protégée ?) et les conditions de l’ordre (refus d’obtempérer : insignes visibles, ordre non équivoque). (Cour de Cassation, Légifrance)
B). — Liberté d’expression / lois de presse (outrage vs injure/diffamation) :
articuler l’art. 434-25 avec les lois spéciales. (Légifrance)
C). — Nullités procédurales :
vérification des mentions obligatoires, de la compétence, de la régularité des contrôles routiers.
D). — Proportionnalité des peines et individualisation ;
circonstances (provocation, contexte de contrôle, stress, absence de mise en danger réelle).
E). — Voies de recours :
appel, cassation ; en exécution, recours au JEX ou saisines en cas d’impossibilité matérielle ou juridique d’exécuter (contentieux connexe).
VI). — Exemples concrets (pratique contentieuse)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
A). — Manifestation :
un manifestant reste assis et refuse de bouger — pas de rébellion s’il n’y a aucune violence active, mais une autre
qualification peut être discutée (attroupement, obstruction). (Cour de Cassation)
B). — Contrôle routier de nuit :
gyrophare, bâton lumineux, sommation claire par un agent en uniforme ; le conducteur poursuit sa route
C). — refus d’obtempérer (L233-1),
avec aggravations possibles si mise en danger. (Légifrance)
D). — Audience pénale : propos injurieux visant le tribunal pendant la suspension d’audience — outrage à l’audience (434-25) si les
propos sont adressés à la juridiction et troublent l’autorité de la justice. (Légifrance)
Conclusion
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Les refus et désobéissances constituent un bloc d’infractions protégeant l’autorité publique, l’ordre public et la justice. La ligne de partage
entre désobéissance et rébellion (violence active), la destination des propos d’outrage, et les conditions strictes du refus d’obtempérer
sont décisives. Le Cabinet ACI (pénalistes, Paris) intervient en conseil, défense et poursuite, en s’appuyant sur les textes et arrêts de référence
pour bâtir une stratégie procédurale et probatoire solide.
Références essentielles
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- Rébellion : C. pén., art. 433-6 s. ; Crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444 (résistance passive ≠ rébellion). (Légifrance, Cour de Cassation)
- Outrage : C. pén., art. 433-5, 434-24 à 434-26 ; QPC n° 2021-896 (9 avr. 2021) ; Crim., 25 mars 2025 (Bulletin « Atteinte à l’action de justice »). (Légifrance, Conseil Constitutionnel, Cour de Cassation)
- Refus d’obtempérer : C. route, art. L233-1 ; doctrine et fiches pratiques. (Légifrance, Lefebvre Dalloz Formation)
- Entraves / discrédit : C. pén., art. 434-25 ; Crim., 23 mai 2018, n° 17-82.355. (Légifrance, Pappers Justice)
- Voie publique / circulation : C. pén. (entraves) ; C. route (troubles). (Légifrance)
VII). — Infractions voisines et cumul de qualifications
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Dans la pratique, les refus et désobéissances peuvent être poursuivis isolément ou en cumul avec d’autres infractions. Le parquet apprécie la
gravité des faits, l’existence d’un préjudice et le trouble à l’ordre public pour retenir la ou les qualifications.
1). Menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique (art. 433-3 et 433-3-1 C. pén.) :
punies de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, les menaces peuvent accompagner un refus d’obtempérer ou une rébellion.
2). Violences volontaires sur agent (art. 222-13 et 222-14 C. pén.) : si des coups ou blessures sont portés, la peine passe à 5 ans (circonstances
aggravantes).
3). Entrave au secours (art. 223-5 C. pén.) : peut se cumuler avec l’entrave à la justice dans certains contextes.
4). Diffamation ou injure publique (loi du 29 juillet 1881) : en cas de propos diffamatoires parallèlement qualifiables d’outrage.
5). Jurisprudence illustrant le cumul :
** Crim., 15 janv. 2020, n° 18-87.324 — cumul rébellion et violences aggravées retenu, car les gestes visaient à la fois à empêcher
l’interpellation et à blesser l’agent.
** Crim., 17 nov. 2021, n° 20-85.267 — cumul refus d’obtempérer et mise en danger délibérée (art. 223-1) validé, le conducteur ayant
roulé à vive allure en zone piétonne.
VIII. Lignes de défense spécifiques
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Le Cabinet ACI met en place plusieurs approches techniques :
A). — Contester l’élément matériel
1). Rébellion : absence de violence active, gestes interprétés comme défensifs ou réflexes.
2). Refus d’obtempérer : défaut d’insignes apparents, ambiguïté de l’ordre, impossibilité matérielle d’arrêter le véhicule en sécurité.
3). Outrage : propos non adressés directement à l’agent ou sortis de leur contexte.
B). — Contester l’élément intentionnel
La jurisprudence exige la volonté de s’opposer ou d’offenser :
Crim., 27 févr. 2018, n° 17-81.526 : relaxe pour absence d’intention outrageante, le prévenu n’ayant pas eu conscience que ses propos étaient
adressés à un magistrat.
C). — Invoquer des causes d’irresponsabilité
1). Contrainte (art. 122-2 C. pén.) : obligation matérielle ou physique empêchant l’exécution d’un ordre.
2). État de nécessité (art. 122-7 C. pén.) : comportement justifié pour éviter un danger imminent (ex. conducteur transportant une personne en
détresse vitale).
3). Erreur de droit (art. 122-3 C. pén.) : conviction erronée légitimée par une information officielle.
IX). — Statistiques et tendances récentes
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Les rapports annuels du ministère de la Justice et de la préfecture de police à Paris montrent une progression notable :
1). Refus d’obtempérer : +23 % entre 2019 et 2023, notamment liés aux contrôles routiers renforcés.
2). Rébellion : légère hausse (+8 %) dans le cadre des manifestations et opérations de maintien de l’ordre.
3). Outrage : progression liée à la multiplication des supports numériques et réseaux sociaux (captures d’écran produites en justice).
Ces chiffres confirment que ces infractions constituent un enjeu majeur de politique pénale et de sécurité publique, justifiant des réponses
judiciaires fermes.
X). — Cas pratiques analysés par le Cabinet ACI
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1). Refus d’obtempérer contesté :
Client interpellé pour avoir poursuivi sa route malgré un geste de la main d’un agent en civil. La défense a démontré que l’agent ne portait aucun
insigne apparent (art. L233-1 C. route), relaxe prononcée (T. corr. Paris, 12 oct. 2022).
2. Rébellion en manifestation :
Manifestant plaqué au sol, accusé de rébellion pour avoir résisté à l’arrestation. Les vidéos ont montré une résistance passive, sans gestes
violents. Relaxe confirmée en appel (CA Paris, 5 mai 2021).
3). Outrage sur réseaux sociaux :
Propos injurieux visant un magistrat publiés sur un profil privé mais diffusés par un tiers. Condamnation confirmée (Crim., 25 mars 2025),
application stricte de l’art. 434-24.
XI). — Impact sur le casier judiciaire et conséquences professionnelles
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Une condamnation pour rébellion, outrage ou refus d’obtempérer entraîne une mention au casier judiciaire (bulletin n° 2 et n° 3 selon
gravité), pouvant :
1). Bloquer certains emplois (sécurité, fonction publique).
2). Entraver l’obtention ou le renouvellement d’agréments administratifs.
3). Nuire à l’image professionnelle, notamment pour les métiers en contact avec le public.
Des mesures d’effacement ou de réhabilitation peuvent être demandées après un délai légal ou par décision judiciaire (art. 769 et s. CPP).
XII). — Rôle préventif du Cabinet ACI
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Outre la défense, le Cabinet ACI conseille sur :
1). La gestion des interactions avec l’autorité publique (droits et obligations).
2). Les risques liés aux réseaux sociaux et la maîtrise de la communication.
3). La préparation aux auditions ou comparutions immédiates.
4). La constitution d’un dossier probatoire pour prévenir toute interprétation erronée.
XIII). — Conclusion enrichie
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Les refus et désobéissances sont des infractions complexes, situées à la croisée du droit pénal général, du droit pénal spécial et du droit
de la route. La frontière ténue entre désobéissance licite et infraction caractérisée impose une analyse au cas par cas, en s’appuyant sur les
textes (C. pén., C. route), la jurisprudence (Cour de cassation, cours d’appel) et les circonstances factuelles.
Le Cabinet ACI, fort de son expérience en droit pénal et de sa maîtrise des contentieux parisiens, accompagne ses clients pour :
1). Identifier les points de droit favorables.
2). Construire une stratégie probatoire solide.
3). Négocier ou plaider la peine la plus adaptée.
4). Prévenir la récidive par le conseil et la formation.
XIV). — Tableau des infractions liées au refus et à la désobéissance
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Infraction | Référence juridique | Peine encourue | Exemple concret | Jurisprudence clé |
---|---|---|---|---|
Rébellion (simple) | Art. 433-7 C. pénal | 2 ans prison, 30 000 € amende | Résistance active lors d’une interpellation | Cass. crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444 (résistance passive ≠ rébellion) |
Rébellion en réunion | Art. 433-7 C. pénal | 3 ans prison, 45 000 € amende | Résistance violente par plusieurs personnes | Loi du 28 févr. 2017 (aggravation) |
Rébellion armée | Art. 433-8 C. pénal | 5 ans prison, 75 000 € amende | Opposition à l’arrestation avec arme | — |
Rébellion armée en réunion | Art. 433-8 C. pénal | 10 ans prison, 150 000 € amende | Groupe utilisant une arme contre des agents | — |
Outrage à personne dépositaire | Art. 433-5 C. pénal | 1 an prison, 15 000 € amende | Insultes adressées à un policier lors d’un contrôle | — |
Outrage à magistrat à l’audience | Art. 434-24 C. pénal | 2 ans prison, 30 000 € amende | Propos injurieux en salle d’audience | — |
Discrédit jeté sur une décision de justice | Art. 434-25 C. pénal | 6 mois prison, 7 500 € amende | Publication en ligne visant à discréditer un arrêt | Cass. crim., 23 mai 2018, n° 17-82.355 |
Refus d’obtempérer (base) |
Art. L233-1 C. route | 2 ans prison, 15 000 € amende + 6 points | Ne pas s’arrêter malgré la sommation d’un agent identifiable | — |
Refus d’obtempérer aggravé | Art. L233-1-1 C. route | 5 ans prison, 75 000 € amende (jusqu’à 7 ans/100 000 € si mise en danger) | Fuite mettant autrui en danger direct | — |
Délit de fuite (après accident) | Art. L231-1 C. route (renvoi CP 434-10, 434-45) | 3 ans prison, 75 000 € amende | Quitter les lieux après un accident | — |
Faux témoignage | Art. 434-13 C. pénal | 5 ans prison, 75 000 € amende | Témoignage mensonger sous serment devant une juridiction | Exemption si rétractation avant décision |
Outrage : rappel des conditions | Art. 433-5 et 434-24 C. pénal | 1 à 2 ans prison selon contexte | Propos ou gestes adressés à un agent ou magistrat | — |
Rébellion : frontière active/passive | Art. 433-6 C. pénal | — | Inertie (« faire l’œuf ») ≠ rébellion | Cass. crim., 1 mars 2006, n° 05-84.444 |
Refus d’obtempérer : éléments matériels | Art. L233-1 C. route | — | Sommation claire + insignes extérieurs et apparents | — |
Discrédit : conditions précises | Art. 434-25 C. pénal | 6 mois prison, 7 500 € amende | Publicité + atteinte à l’autorité/indépendance | Cass. crim., 5 oct. 2021, n° 20-85.985 |
XV). — Contactez un avocat
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pour votre défense
A). — LES MOTS CLES JURIDIQUES :
1) Infractions cœur du dossier
rébellion, outrage, refus d’obtempérer, entrave à la justice, outrage à magistrat, outrage à personne dépositaire, désobéissance, résistance passive, résistance violente, attroupement, troubles à la circulation, discrédit sur décision, injure à l’audience, outrage en réunion, violence sur agent, menace sur agent, délit de fuite, refus de se soumettre, contrôle routier, interpellation, garde à vue, police judiciaire, ordre d’arrêt, insignes apparents, sécurité publique
2) Textes et codes
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Code pénal, article 433-6, article 433-5, article 434-24, article 434-25, article 433-10, Code de la route, article L233-1, articles 434-1 s., lois de presse, CPP, élément matériel, élément intentionnel, circonstance aggravante, peines complémentaires, nullité de procédure, constitutionnalité, QPC 2021-896, procès-verbal, faits qualifiés, qualification pénale, compétence, audience correctionnelle, majoration de peine, publication
3) Acteurs protégés et autorités
magistrat, police, gendarmerie, personne dépositaire de l’autorité, agent de service public, officier de police judiciaire, agent verbalisateur, greffier, huissier, préfet, maire, sapeur-pompier, marin-pompier, juridiction, tribunal correctionnel, cour d’appel, Cour de cassation, public, audience, ministère public, parquet, JLD, JEX, partie civile
4) Éléments constitutifs
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
violence, menace, adresse à l’agent, publicité des propos, intention, ordre clair, insignes visibles, lieu public, dans l’exercice, à l’occasion des fonctions, rapprochement matériel, résistance active, inertie, fuite en véhicule, mise en danger, réunion, arme, appel à la foule, gestuelle insultante, écrit outrageant, publication en ligne, réitération, provocation, défaut d’élément moral, erreur de droit
5) Procédure et preuve
constatations, témoignages, caméras-piétons, vidéosurveillance, radios, PV circonstancié, audition, expertise, géolocalisation, réquisitions, saisie du téléphone, réseaux sociaux, Facebook, X/Twitter, preuve numérique, horodatage, chaîne de garde, nullités, droit à l’avocat, IRCGN, rapport d’intervention, extraction des données, identification, photo-signalétique, lecture des droits, rétractation
6) Peines et exécution
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emprisonnement, amende, sursis, TIG, sursis probatoire, interdiction de territoire, suspension du permis, retrait de points, immobilisation véhicule, confiscation, interdiction de paraître, obligation de soins, dommages-intérêts, inscription au casier, récidive, délai de prescription, exécution provisoire, conversion, aménagement de peine, bracelet électronique, peines planchers, réparation, appel, cassation
7) Défense et stratégie
qualification subsidiaire, doute raisonnable, proportionnalité, légitime défense, contrainte, état de nécessité, erreur sur la personne, erreur de droit, provocation policière, vidéos de témoins, débat contradictoire, irrecevabilité, défaut d’élément matériel, cause d’irresponsabilité, irréfragable, contre-enquête, expert témoin, mise hors de cause, requalification, relaxe, dispense de peine, atténuation, personnalisation
8) Contexte de contrôle
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
barrière de police, alcootest, narcotest, patrouille, sommation, poursuite, barrage, stop, route éclairée, nuit, zone urbaine, autoroute, rond-point, seuil de danger, gyrophares, sirène, radio, balise, piéton, motocycliste, fourgon, course-poursuite, choc, blessure, mise en danger
9) Lieu et moment
voie publique, commissariat, audience, salle d’audience, palais de justice, hall, manifestation, rassemblement, abords du tribunal, poste de police, route départementale, ZFE, chantier, marché, quartier sensible, voie piétonne, parc, stade, gare, métro, bus, terrain privé ouvert, domicile, nuit/jour
10) Communication et en ligne
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
propos injurieux, gestes obscènes, insultes publiées, commentaire Facebook, publication Instagram, story, vidéo live, tweet, message privé rapporté, capture d’écran, blog, forum, viral, hash-tag, identification de la victime, audience numérique, droit de réponse, modération, signalement, CNIL, données personnelles, IP, administrateur, preuve d’authenticité
11) Parties et statut
prévenu, mis en cause, gardé à vue, témoin, victime, agent assermenté, offensé, partie civile, procuration, défenseur, avocat, substitut du procureur, bâtonnier, médiateur, expert, interprète, mineur, majeur protégé, récidiviste, primodélinquant, représentant légal, assureur, employeur, collectivité
12) Mesures connexes
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
interdiction de contact, interdiction de paraître, stage de citoyenneté, citations directes, CRPC, composition pénale, médiation, rappel à la loi (ancien), classement sous conditions, contrôle judiciaire, assignation à résidence, surveillance, pointage, obligation de travail, interdiction d’arme, test psychotechnique, formation, stage sécurité routière, réparation civile, transaction
13) Contentieux de l’exécution
JEX, astreinte, inexécution, impossibilité matérielle, impossibilité juridique, mise en demeure, signification, commandement, saisie, saisie-vente, huissier, tiers saisi, mainlevée, autorité de la chose jugée, exécution provisoire, voie de fait, contredit, incident d’exécution, référé, appel JEX, opposition, contestation (Avocats de Demain)
14) Ordre public et sécurité
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
ordre public, sécurité publique, trouble, atteinte à l’autorité, attroupement, émeute, rassemblement, occupation de la voie, blocage routier, entrave, dégradation, panique, évacuation, interpellation, usage de la force, proportionnalité, LBD, gaz lacrymogène, nasse, bouclage, barrage, opération de maintien
15) Infractions voisines
menaces, violences volontaires, rébellion armée, dégradation de biens, délit de fuite, refus de dépistage, conduite dangereuse, conduite sans permis, mise en danger d’autrui, outrage sexiste, injure, diffamation, apologie, provocation, harcèlement en ligne, intimidation, subornation, entrave au secours, usurpation de fonction, port illégal d’uniforme
16) Cadre constitutionnel et CEDH
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
liberté d’expression, proportionnalité, nécessité, sécurité juridique, prévisibilité, légalité des délits et des peines, prescription, procès équitable, impartialité, égalité, mesure nécessaire (art. 10 CEDH), ingérence, peine adéquate, motivation renforcée, contrôle de conventionalité, QPC, contradiction, publicité des débats, droit de défense (Conseil Constitutionnel)
17) Preuves techniques
enregistrements, caméras-piétons, dashcam, balises GPS, lecteurs de plaques, radio, scellés, chaîne de traçabilité, expertise vidéo, métadonnées, géolocalisation, radar, photographie, traces, éclairage, son, analyse d’image, reconstitution, plan de situation, croquis, cartographie, appli mobile, messagerie
18) Paris et juridictions
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Paris 1, TJ de Paris, CA de Paris, DDSP, préfecture de police, RATP, Gare du Nord, Châtelet, périphérique, ZAC, Seine, Ile-de-France, Bobigny, Nanterre, Créteil, Versailles, Evry, Pontoise, Melun, Massy, Saint-Denis, Aubervilliers, La Défense
19) Accompagnement Cabinet ACI
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20) SEO juridique
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
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B). — LES PHRASES JURIDIQUES :
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
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A) Rébellion (15)
- Le Cabinet ACI défend à Paris les personnes poursuivies pour rébellion.
- La rébellion exige une résistance violente, pas une simple inertie. (Cour de Cassation)
- Une résistance passive ne suffit pas à caractériser la rébellion. (Cour de Cassation)
- Nos avocats contestent l’existence d’une violence active lors du contrôle.
- En cas de rébellion, nous analysons chaque geste et chaque parole.
- Les caméras-piétons peuvent disculper un prévenu de rébellion.
- L’audition de témoins peut démontrer l’absence de résistance violente.
- La rébellion est distincte de l’outrage ou du refus d’obtempérer.
- Nous soulevons la nullité d’un PV imprécis en matière de rébellion.
- Le contexte du contrôle influence la lecture de la violence.
- À Paris, le tribunal correctionnel statue souvent sur la rébellion en manifestation.
- La proportionnalité de l’intervention policière est discutée à l’audience.
- Une provocation peut fragiliser la qualification de rébellion.
- Le Cabinet ACI plaide des relaxes en rébellion pour insuffisance de preuve.
- Chaque dossier de rébellion requiert une stratégie probatoire dédiée.
-
B) Outrage (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- L’outrage sanctionne paroles, gestes ou écrits adressés à l’agent. (Légifrance)
- L’outrage à l’audience est aggravé par l’art. 434-25. (Légifrance)
- Le Conseil constitutionnel a validé l’art. 433-5. (Conseil Constitutionnel)
- Nos avocats vérifient la destination réelle des propos d’outrage.
- Les réseaux sociaux peuvent constituer un vecteur d’outrage rapporté.
- La publicité des propos pèse sur la qualification d’outrage.
- Nous plaidons la liberté d’expression et la proportionnalité de la répression.
- Un outrage en réunion alourdit les peines. (Légifrance)
- À Paris, les audiences d’outrage exigent des preuves claires de l’adresse.
- Les lois de presse peuvent s’appliquer selon l’art. 434-25. (Légifrance)
- Le Cabinet ACI prépare des notes en délibéré ciblées en outrage.
- La jurisprudence récente renforce la protection de l’autorité judiciaire. (Cour de Cassation)
- Une requalification en injure peut être plaidée.
- Nous cherchons la réparation civile adaptée au préjudice.
- L’outrage demande une analyse fine du contexte et des mots.
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C) Refus d’obtempérer (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- Le refus d’obtempérer est défini par l’art. L233-1 du code de la route. (Légifrance)
- L’agent doit être identifiable par des insignes apparents. (Légifrance)
- La sommation d’arrêt doit être claire et non ambiguë. (Lefebvre Dalloz Formation)
- Les peines peuvent viser la suspension du permis et le retrait de points. (LegiPermis)
- La mise en danger alourdit les poursuites.
- Les vidéos de poursuite aident à discuter la dangerosité.
- Nous examinons les conditions de visibilité au moment de l’ordre.
- L’itinéraire et la vitesse sont analysés techniquement.
- Un défaut d’insignes visibles peut faire échec à la qualification.
- À Paris, les dossiers de refus d’obtempérer sont fréquents de nuit.
- La course-poursuite n’équivaut pas toujours à une mise en danger.
- Le Cabinet ACI optimise la stratégie probatoire en pénal routier.
- La conduite du prévenu avant et après l’ordre est déterminante.
- Une requalification en contravention peut être plaidée selon les faits.
- Nous plaidons la personnalisation des peines.
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D) Outrage à magistrat et audience (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- L’art. 434-24 protège l’autorité judiciaire. (Cour de Cassation)
- À l’audience, l’art. 434-25 prévoit une peine aggravée. (Légifrance)
- Des propos rapportés peuvent suffire à l’outrage. (Cour de Cassation)
- Les réseaux sociaux ciblant un magistrat sont scrutés.
- Le Cabinet ACI défend et assiste aussi les victimes d’outrage.
- La publicité et l’adresse orientent la qualification.
- Nous articulons lois de presse et droit pénal. (Légifrance)
- La jurisprudence 2025 réaffirme la protection du juge. (Cour de Cassation)
- Les enregistrements d’audience peuvent objectiver les propos.
- La mesure de police de l’audience ne dispense pas de la loi pénale.
- Nous plaidons la proportionnalité et le contexte procédural.
- La reconnaissance des faits peut favoriser une peine alternative.
- La réparation morale est chiffrée avec précision.
- Les écrits préparatoires sont parfois neutralisés juridiquement.
- Nos mémoires sécurisent le débat contradictoire.
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E) Entraves / action de justice (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- Le chapitre 434 réprime plusieurs formes d’entraves. (Légifrance)
- Le discrédit sur une décision suppose publicité et atteinte à l’autorité. (Pappers Justice)
- Le refus de répondre peut être incriminé dans des cas précis. (Légifrance)
- Nous évaluons l’élément moral de l’entrave.
- Le Cabinet ACI analyse les preuves numériques.
- La proportionnalité guide la défense.
- Les lois spéciales peuvent primer pour la responsabilité. (Légifrance)
- Une relaxe peut résulter d’un défaut de publicité des propos. (Pappers Justice)
- La requalification vers l’outrage est parfois discutée.
- Nous plaidons l’absence d’adresse aux personnes protégées.
- L’impartialité et le procès équitable sont garantis.
- Les peines complémentaires sont discutées au fond.
- La réparation civile doit être motivée.
- L’appel peut réviser l’analyse du discrédit.
- Nos conclusions s’appuient sur la jurisprudence annotée.
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F) Preuves et numérique (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- Les caméras-piétons deviennent centrales en rébellion et outrage.
- Une capture d’écran authentifiée peut prouver un outrage en ligne.
- L’horodatage valide la publicité des propos.
- Les métadonnées aident à identifier l’auteur.
- La chaîne de garde sécurise la preuve.
- Le Cabinet ACI audite la régularité des saisies numériques.
- Les témoins et vidéos complètent le dossier.
- Une expertise vidéo peut éclairer la violence alléguée.
- Le PV doit décrire la sommation et les insignes. (Légifrance)
- Les radios des équipes objectivent le contexte.
- Les réseaux sociaux tracent la diffusion.
- Un défaut d’authenticité fragilise l’accusation.
- Nous plaidons le doute raisonnable sur des copies.
- Les lois de presse imposent un régime spécial. (Légifrance)
- Les médias peuvent relayer des propos rapportés. (Cour de Cassation)
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G) Peines et aménagement (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- Le Cabinet ACI cherche des peines alternatives.
- Le TIG valorise la réparation.
- Le sursis probatoire permet un suivi adapté.
- La suspension du permis est discutée en refus d’obtempérer. (LegiPermis)
- La confiscation du véhicule peut être contestée.
- L’aménagement (bracelet) dépend des seuils légaux.
- La récidive alourdit la peine.
- Les dommages-intérêts sont chiffrés avec rigueur.
- L’appel peut réduire la quantum.
- Une dispense de peine est parfois envisageable.
- Le casier et la réinsertion sont pris en compte.
- Le projet de peine est construit en amont.
- Les garanties de représentation rassurent la juridiction.
- La motivation des peines est essentielle.
- La proportionnalité guide nos plaidoiries.
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H) Manifestations et voie publique (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- En manifestation, la rébellion exige une violence caractérisée. (Cour de Cassation)
- L’obstruction de la voie peut être poursuivie. (Légifrance)
- Les attroupements relèvent d’autres textes (ordre public).
- Le Cabinet ACI défend manifestants et organisateurs.
- Les preuves vidéo sont déterminantes.
- La sécurité des agents est un enjeu judiciaire.
- La désobéissance civile n’exonère pas l’illicite.
- La proportionnalité de l’usage de la force est discutée.
- Une mise en danger de la circulation aggrave les faits. (Légifrance)
- Les ordonnances préfectorales peuvent être versées au débat.
- La liberté de réunion s’articule avec l’ordre public.
- La police de l’audience relève du président de la juridiction.
- Les réquisitions préfectorales complètent la preuve.
- Nous plaidons des circonstances atténuantes contextuelles.
- La médiatisation ne doit pas altérer l’équité.
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I) Audience et palais (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- L’outrage à l’audience est sévèrement sanctionné. (Légifrance)
- Les propos rapportés peuvent entrer dans l’art. 434-24. (Cour de Cassation)
- La police d’audience ne remplace pas la loi pénale.
- Un acte d’excuse peut atténuer la sanction.
- Les agents du greffe sont protégés par les textes.
- Nous identifions la personne protégée visée.
- La publicité de l’audience est encadrée.
- Les enregistrements d’audience sont encadrés par la loi.
- La mesure de retrait de salle ne préjuge pas du pénal.
- Un compte rendu précis fonde la poursuite.
- L’intention d’outrage est discutée au fond.
- Les circonstances (stress, confusion) sont utiles à la défense.
- Le Cabinet ACI prépare des écritures efficaces.
- Le débat contradictoire garantit le procès équitable.
- La jurisprudence guide la proportion des peines.
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J) Exécution des décisions (15)
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
- L’inexécution engage un contentieux spécifique.
- L’impossibilité juridique peut être admise à titre de défense. (Avocats de Demain)
- Le JEX connaît des difficultés d’exécution.
- Les astreintes favorisent l’exécution forcée.
- Nous évaluons l’intention du débiteur.
- Des délais peuvent être sollicités.
- La mainlevée de mesures est parfois possible.
- Le Cabinet ACI agit en référé si nécessaire.
- Les huissiers et saisies sont coordonnés.
- La réparation supplée parfois l’exécution impossible.
- L’appel JEX peut corriger une appréciation.
- Le respect des délais évite des sanctions.
- Les titres exécutoires sont vérifiés.
- Les contestations sont structurées par pièces.
- Nous sécurisons la stratégie d’exécution.
à cause de,
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(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
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c’est pourquoi,
Considérons,
Contraste,
D’autant plus,
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de façon,
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(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
De même,
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En conclusion,
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En revanche,
En somme,
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Finalement,
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Il s’agit de,
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Mais,
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Malgré cela,
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Néanmoins,
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Par ailleurs ,
Par conséquent,
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Pour conclure,
Pourtant,
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Prenons le cas de,
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Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
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Tout d’abord,
Toutefois,
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Une fois de plus,
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Toutefois,
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et puis,
et aussi,
pénaliste
du cabinet Aci
assurera efficacement votre défense.
Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou
bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou
victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase
d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la
chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration
pénitentiaire par exemple).
XVI). — Les domaines d’intervention du cabinet Aci
(Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo
75 003 PARIS
Puis, Tél. 01 42 71 51 05
Ensuite, Fax 01 42 71 66 80
Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com
Enfin, Catégories
Premièrement, LE CABINET
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
En somme, Droit pénal (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Tout d’abord, pénal général (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal
Puis, pénal des affaires (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Aussi, Droit pénal fiscal (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
De même, Le droit pénal douanier (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
En outre, Droit pénal de la presse (Refus et désobéissances : cadre légal, peines, arrêts clés)
Et ensuite
Donc, pénal routier infractions
Outre cela, Droit pénal du travail
Malgré tout, Droit pénal de l’environnement
Cependant, pénal de la famille
En outre, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
En fait, pénal international
Tandis que, Droit pénal des sociétés
Néanmoins, Le droit pénal de la consommation
Toutefois, Lexique de droit pénal
Alors, Principales infractions en droit pénal
Puis, Procédure pénale
Pourtant, Notions de criminologie