Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?
Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?
Les infractions liées aux violences éducatives ordinaires
Introduction
Longtemps tolérées dans les rapports familiaux, les violences éducatives ordinaires (VEO) font aujourd’hui l’objet d’un regard critique, tant de la société civile que du droit.
Tapoter la main d’un enfant, le gifler pour le punir, le rabaisser verbalement au nom de l’autorité parentale : autant de pratiques banalisées qui s’inscrivent dans une logique éducative
dépassée, désormais remise en cause par le législateur et les juridictions. Si la loi du 10 juillet 2019 a clairement prohibé les VEO dans le Code civil, leur pénalisation ne date pas de
cette réforme. De nombreuses infractions pénales peuvent être constituées à partir d’actes présentés comme « éducatifs » mais qui portent atteinte à l’intégrité physique ou
psychologique de l’enfant.
Le présent article propose une étude détaillée de ces infractions, à la croisée du droit pénal, du droit de la famille et de la protection de l’enfance.
I). — La notion de violences éducatives ordinaires : entre coutume familiale et répression pénale
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A). — Définition et manifestations concrètes
Les violences éducatives ordinaires désignent l’ensemble des actes violents (physiques, verbaux ou psychologiques) exercés à des fins dites éducatives par les titulaires de l’autorité
parentale. Elles incluent :
1). les gifles, fessées, secousses, pincements, coups légers,
2). les humiliations, cris, menaces répétées,
3). les chantages affectifs ou les isolements abusifs.
Si ces gestes sont souvent perçus comme « anodins », leur banalisation masque une réelle atteinte aux droits fondamentaux de l’enfant, notamment son droit à l’intégrité physique et à
la dignité.
B). — Une interdiction civile posée par la loi du 10 juillet 2019
Depuis cette loi, l’article 371-1 du Code civil précise que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques », intégrant l’interdiction explicite des
VEO. Cette disposition symbolique ne crée pas de sanction civile directe, mais elle constitue un repère éthique et juridique permettant d’apprécier les manquements parentaux et de
soutenir une intervention judiciaire en protection de l’enfance.
II). — L’encadrement pénal des violences éducatives :
la répression d’actes présentés comme éducatifs
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A). — Les infractions de violences volontaires sur mineur
a). Qualification pénale des coups dits « éducatifs »
L’article 222-13 du Code pénal réprime les violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans, même si elles ne causent qu’une ITT inférieure à 8 jours, lorsqu’elles sont
exercées par un ascendant légitime, naturel ou adoptif. Contrairement à certaines idées reçues, la finalité éducative ne justifie pas l’usage de la violence. Ainsi, une simple
fessée peut être pénalement qualifiée de violence légère si elle est répétée, humiliante ou effectuée dans un contexte d’intimidation.
Exemple : la Cour de cassation a confirmé la condamnation d’un père pour avoir giflé son fils à plusieurs reprises (Cass. crim., 18 sept. 2018, n° 17-85.692), malgré le contexte éducatif
allégué.
b). — Les circonstances aggravantes liées à l’âge et au lien d’autorité
Lorsque les violences sont commises par un ascendant ou toute personne ayant autorité sur un mineur, la loi prévoit des peines aggravées pouvant aller jusqu’à 5 ans
d’emprisonnement et 75 000 € d’amende (article 222-13, 6° C. pén.). L’atteinte au corps d’un enfant n’est jamais anodine : la vulnérabilité juridique du mineur appelle une
protection renforcée.
B). — Les violences psychologiques : une qualification plus délicate mais admise
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a). — L’humiliation, le rabaissement et la maltraitance verbale
Les violences morales exercées à des fins prétendument éducatives peuvent relever de l’article 222-33-2-2 du Code pénal, relatif au harcèlement moral, lorsque les propos sont
répétés et provoquent une altération de la santé mentale du mineur. Le droit pénal exige néanmoins un faisceau d’indices probants : répétition, intention de nuire, altération
psychique.
b). — L’emprise psychologique dans un contexte éducatif
Des cas de chantage affectif constant, de privation d’affection comme punition, ou d’isolement forcé, peuvent caractériser des faits de maltraitance psychologique. La
jurisprudence commence à admettre que ces méthodes éducatives peuvent engendrer un syndrome de stress post-traumatique chez l’enfant, justifiant alors une condamnation
pour violences sans contact direct.
III). — La frontière entre éducation autoritaire et abus : repères jurisprudentiels
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A). — Une appréciation au cas par cas par les juridictions pénales
Les juridictions répressives ne considèrent pas la qualité de parent comme une cause d’irresponsabilité. Au contraire, elles examinent la disproportion des moyens éducatifs
utilisés et l’effet réel sur l’enfant.
Exemple : un père a été condamné pour avoir, à plusieurs reprises, frappé ses enfants avec une ceinture en invoquant une tradition éducative stricte (CA Paris, 5 juin 2019). Le
tribunal a retenu que l’atteinte répétée à l’intégrité corporelle ne pouvait se justifier par la coutume ou la culture.
B). — La doctrine du « droit de correction » définitivement écartée
Pendant longtemps, une tolérance sociale et judiciaire persistait autour du droit de correction modérée, hérité du droit coutumier. Aujourd’hui, cette tolérance est obsolète. Le
Conseil de l’Europe, dans sa Recommandation Rec(2006)19, impose aux États membres l’abolition explicite des châtiments corporels, y compris en milieu familial.
IV). — Les autres infractions potentiellement mobilisées en cas de VEO
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A). — La mise en danger de la personne de l’enfant
L’article 223-1 du Code pénal sanctionne la mise en danger délibérée de la vie d’autrui, applicable à un parent qui expose un enfant à des risques objectifs (isolement prolongé,
coups violents pouvant entraîner un traumatisme). Même sans dommage effectif, l’exposition volontaire à un risque grave suffit.
B). — L’abstention de soins ou la privation éducative
Des pratiques éducatives peuvent aussi relever de l’omission de porter secours (article 223-6 C. pén.), ou de l’abandon moral, dès lors que le parent néglige volontairement les
besoins affectifs, alimentaires, éducatifs ou médicaux de l’enfant. Le refus d’interagir, d’écouter, de soutenir, sous prétexte de méthode éducative, peut constituer un délit.
C). — La provocation au suicide ou à la dépression
Dans les cas extrêmes, des VEO répétées, humiliantes ou dévalorisantes peuvent engendrer des troubles graves chez l’enfant, voire des idées suicidaires. La provocation au suicide
(article 223-13 C. pén.) est alors envisageable, même si l’enfant ne passe pas à l’acte, dès lors que les éléments matériels et intentionnels sont caractérisés.
V). — Les enjeux procéduraux et sociaux liés aux infractions de VEO
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A). — La difficulté de la preuve et la parole de l’enfant
L’une des grandes difficultés réside dans la preuve des violences éducatives. Les enfants, souvent très jeunes, parlent peu ou n’ont pas conscience de leur droit à l’intégrité. Les
procédures reposent donc sur :
1). des certificats médicaux (marques, blessures, troubles psychiques),
2). des témoignages d’enseignants ou d’intervenants sociaux,
3). des enregistrements audio ou vidéos, parfois fournis par d’autres membres de la famille.
B). — Le rôle central du signalement et de l’Aide sociale à l’enfance (ASE)
L’article 375 du Code civil permet au juge des enfants de prononcer des mesures de protection dès lors que la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur est en danger. Les
signalements par les écoles, médecins, proches ou procureurs sont essentiels pour déclencher une enquête pénale ou une assistance éducative.
Conclusion
Les violences éducatives ordinaires, longtemps banalisées dans l’espace familial, sont désormais clairement prohibées tant par le droit civil que par le droit pénal. Les juridictions
françaises considèrent que le statut de parent ou l’intention éducative ne sauraient justifier une atteinte à l’intégrité physique ou psychologique de l’enfant. Si la frontière entre autorité
parentale et maltraitance n’est pas toujours aisée à tracer, le droit positif fournit des instruments adaptés, à condition de les mobiliser avec vigilance et discernement. L’évolution des
mentalités, appuyée par une réponse pénale adaptée, participe à redéfinir une éducation non violente, respectueuse de la dignité de l’enfant.
VI). — Contactez un avocat
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pour votre défense
1). Infractions sexuelles
Les infractions sexuelles, telles que les agressions sexuelles, les atteintes sexuelles, et les violences sexuelles, constituent des actes graves et intolérables. De plus, l’exploitation de
l’image pornographique du mineur et le harcèlement sexuel représentent des formes d’abus particulièrement dégradantes, affectant de manière profonde les victimes. Sans compter
que le proxénétisme et le viol sont des crimes qui nécessitent des peines sévères pour dissuader toute récidive.
2). Infractions liées aux stupéfiants
Les infractions liées aux stupéfiants, telles que la détention de drogues, le trafic de stupéfiants, et la consommation de drogues en public, sont des infractions qui nuisent
gravement à la santé publique. D’autant plus que la production et la vente de drogues de synthèse constituent une menace importante pour la sécurité et la société.
En raison de leur impact sur la santé des individus et l’ordre public, ces infractions sont sévèrement punies par le droit pénal.
3). Infractions contre la personne
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Les atteintes à l’intégrité de la personne comprennent des actes comme les violences volontaires, les violences involontaires, ainsi que les menaces et les appels téléphoniques
En outre, les atteintes à la vie privée et atteintes à l’inviolabilité du domicile touchent profondément les individus, en portant atteinte à leur sécurité et à leur intimité.
Par ailleurs, des infractions comme les atteintes à la santé et atteinte à l’intégrité physique sont des crimes qui compromettent gravement le bien-être des victimes.
4). Infractions contre la famille
Les infractions contre la famille, telles que l‘abandon d’enfant, l’abandon de famille, et le délit de non-révélation de privations, montrent l’importance de protéger les enfants et de
garantir leur sécurité.
Non seulement l‘absence de représentation des enfants constitue un crime, mais aussi des actes tels que le détournement de l’enfant par un ascendant ou soustraction d’enfant sont
des infractions qui méritent une réponse pénale forte.
D’autant plus que la mise en danger du mineur est une violation flagrante de l’obligation de protéger les plus vulnérables
5). Infractions contre les biens
Les infractions contre les biens, comme le blanchiment, le chantage, et la concussion, portent afinancière des victimes.
De surcroît, le détournement et l‘extorsion sont des infractions violentes, souvent accompagnées de menaces, qui nuisent à la sécurité publique.
En raison de la gravité de ces actes, des peines sévères sont prévues, notamment pour les infractions comme la fraude informatique et la contrefaçon.
6). Infractions liées à la fraude et à la corruption
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Les infractions liées à la fraude et à la corruption, telles que l’abus de biens sociaux et l’abus de position dominante, sont particulièrement nuisibles à l’économie.
Qui plus est, la corruption active et le trafic d’influence représentent des violations graves des principes de justice et d’équité.
En conséquence, des actes comme le délit de publicité mensongère et le délit d’initié sont punis de manière stricte afin de maintenir la transparence dans les affaires économiques.
7). Infractions liées à la fraude fiscale et douanière
Les infractions fiscales et douanières, telles que le délit douanier, la fraude à la TVA, et l’importation de marchandises interdites, constituent des atteintes graves aux
règles commerciales internationales.
D’autant plus que la mauvaise déclaration de la valeur des marchandises et le non-respect des normes douanières faussent le commerce mondial et portent atteinte à
l’économie.
Ainsi, des actes comme la contrebande et la contrefaçon sont réprimés avec une grande sévérité.
8). Infractions liées aux droits et à la dignité humaine
Les infractions liées à la dignité humaine, telles que la diffamation, la dénonciation calomnieuse, et la discrimination, sont des actes qui détruisent le respect et la dignité de
l’individu.
Bien que ces infractions puissent paraître moins violentes physiquement, elles ont des répercussions psychologiques profondes.
En conséquence, des actes comme l’injure publique et la provocation à la discrimination sont des infractions graves, affectant directement la société dans son ensemble.
9). Infractions routières et liées à la circulation
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Les infractions routières, telles que le délit de conduite en état d’ébriété, le délit de fuite, et les accidents de la circulation, représentent des dangers immédiats pour la sécurité
publique. Toutefois, des infractions plus graves, telles que les délits liés aux stupéfiants, peuvent avoir des conséquences encore plus dramatiques, mettant en danger la vie des
conducteurs et des piétons. Moyennant quoi, des peines d’emprisonnement et des amendes sont appliquées pour limiter ces comportements dangereux.
10). Infractions en matière de travail et de conditions de travail
Les infractions en matière de travail, telles que le travail dissimulé, le harcèlement moral, et les conditions de travail contraires à la dignité de la personne, sont des crimes qui doivent
être sévèrement réprimés.
Par ailleurs, les accidents mortels et les délits liés au travail soulignent la nécessité d’une vigilance constante en matière de sécurité.
Ainsi que la non-assistance à personne en danger, ces actes témoignent de l’urgence de mettre en place des mesures de prévention strictes.
11). Infractions liées aux droits de l’informatique et à la technologie
Les infractions liées à l’informatique, comme le, l‘incrimination pour consultation illégale de sites internet, et l‘exploitation de l’image pornographique d’un mineur,
montrent l’importance de la régulation dans le domaine numérique.
Cela étant, des infractions telles que la fraude informatique et la contrefaçon d’un logiciel ou d’une base de données perturbent l’ordre public et la protection des données
personnelles.
12). Infractions liées aux abus de pouvoir
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Les infractions liées aux abus de pouvoir, telles que l’abus d’autorité, l’abus de position dominante, et l’abus de confiance, mettent en lumière l’abus des fonctions de pouvoir pour
obtenir un gain personnel.
Quoique moins visibles, ces infractions ont un impact considérable sur la société et la confiance que les citoyens placent dans leurs dirigeants.
13). Infractions de presse et de communication
Les infractions de presse, telles que le délit de presse, le délit de faciès, et le délit de diffamation, sont des violations de la liberté d’expression, souvent avec des conséquences graves
sur la réputation des individus.
Il est vrai que la contestation de crimes contre l’humanité et le délit d’entrave constituent des infractions qui entravent la recherche de la vérité et la justice.
14). Infractions liées à la procédure pénale
Les infractions liées à la procédure pénale, comme l’entrave à l’exercice de la Justice, l’entrave à la saisine de la Justice, et le délit de fuite, sont des actes qui perturbent le bon
fonctionnement du système judiciaire.
Ainsi, ces infractions peuvent entraîner des sanctions pénales sévères afin de préserver l’intégrité du processus judiciaire.
15). Infractions terroristes
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Les infractions terroristes, telles que l’apologie d’actes terroristes, le délit de consultation des sites terroristes, et le terrorisme, sont des crimes qui mettent en péril la sécurité nationale.
De surcroît, ces infractions ont des répercussions mondiales, perturbant les relations internationales et la paix publique.
En raison de leur gravité, ces actes sont punis de manière stricte.
16). Infractions liées à la sécurité publique
Les infractions liées à la sécurité publique, comme les nuisances sonores, le tapage nocturne, et les paroles outrageantes d’injures, affectent directement la tranquillité des
citoyens.
Au contraire, des actes plus graves tels que les appels téléphoniques malveillants ou les atteintes à la paix publique peuvent causer des troubles majeurs à l’ordre public.
17). Autres infractions diverses
Les autres infractions, telles que la prostitution de rue, l’incitation à la discrimination, et l’incitation à la commission d’actes illicites, sont des crimes qui dégradent le tissu
social.
Tandis que des infractions comme le délit d’omission ou le non-témoignage peuvent sembler mineures, elles portent néanmoins atteinte aux principes fondamentaux de la justice.
18). Manque d’infractions
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Certaines infractions manquantes doivent être mentionnées pour compléter le tableau du droit pénal.
Quoique ces infractions, comme celles contre les systèmes de traitement automatisé de données (STAD), ne soient pas aussi fréquentes, elles représentent un domaine crucial en
raison de la dépendance croissante à la technologie.
D’autant plus que des infractions comme les tentatives criminelles, telles que la tentative de meurtre ou la tentative de vol, restent des aspects fondamentaux du droit pénal.
En raison de la complexité des infractions liées à la solidarité humaine, telles que le délit de solidarité humaine, il est primordial d’élargir les champs de la législation pour inclure ces
cas.
A). LES MOTS CLÉS JURIDIQUES
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1). Infractions physiques
violences volontaires, coups, gifle, fessée, secousse, blessure, traumatisme, violences sur mineur, violences légères, violences habituelles, coups et blessures, atteinte à l’intégrité
physique, violences aggravées, usage d’objet contondant, séquelles physiques, violences ascendantes, violences en réunion, violences domestiques, violences intrafamiliales, châtiment
corporel, coups au visage, bousculade, frappe avec objet, secousse violente, tirage de cheveux, enfermement punitif, brûlure, saisie brutale, secousse de nourrisson, violence physique
ritualisée
2). Infractions psychologiques
violences morales, violences psychologiques, humiliation, insultes répétées, menaces, rabaissement, chantage affectif, dévalorisation, isolement éducatif, privation d’affection,
harcèlement moral, stress post-traumatique, altération de la santé mentale, déni affectif, emprise parentale, climat de terreur, violence éducative verbale, dépression infantile, crise
d’angoisse, trouble de l’attachement, culpabilisation, silence punitif, privation de parole, déni de parole, dévalorisation publique, répétition de reproches, surcontrôle parental,
désamour affiché, privation d’écoute, rupture émotionnelle
3). Procédures pénales
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plainte, signalement, main courante, procureur de la République, garde à vue, enquête pénale, information judiciaire, audition du mineur, expertise psychologique, jugement
correctionnel, citation directe, comparution immédiate, classement sans suite, mesure alternative, instruction pénale, convocation devant le tribunal, dépôt de plainte, ouverture
d’enquête, commission rogatoire, ordonnance de protection, instruction préparatoire, comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, expertise psychiatrique, mesure
d’éloignement, ordonnance pénale, plainte classée, convocation en justice, mesure conservatoire, procédure de flagrance, constatation de l’infraction
4). Sanctions et peines
emprisonnement, peine d’amende, interdiction d’exercer l’autorité parentale, stage de responsabilisation, peine de sursis, peine alternative, travail d’intérêt général, privation de droits
civiques, peine plancher, dommages-intérêts, peine aggravée, révocation du sursis, peine complémentaire, sanction éducative, contrôle judiciaire, mesure de sûreté, interdiction de
contact, bracelet anti-rapprochement, mise à l’épreuve, obligation de soins, peine de prison ferme, astreinte judiciaire, réinsertion obligatoire, obligation de suivi psychologique, stage
de citoyenneté, dommages moraux, peine disciplinaire, interdiction de territoire, sanction judiciaire, peine d’emprisonnement symbolique
5). Juridictions
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tribunal correctionnel, juge des enfants, tribunal pour enfants, cour d’appel, chambre des mineurs, juridiction de proximité, juridiction pénale, juge d’instruction, juge aux affaires
familiales, juge des tutelles, juge des libertés, tribunal judiciaire, procureur des mineurs, chambre correctionnelle, juridiction spécialisée, juge pénal, juridiction compétente, tribunal de
grande instance, cour de cassation, juridiction civile, chambre correctionnelle pour mineurs, juridiction des mineurs, juridiction pour mineurs, commission des droits de l’enfant,
tribunal des affaires familiales, juridiction pénale spécialisée, chambre de l’enfance, tribunal des mineurs, juridiction de première instance, juge de l’enfance
6). Acteurs
parent violent, enfant victime, enseignant témoin, assistant social, médecin scolaire, psychologue de l’enfance, juge pour enfants, procureur, avocat pénaliste, policier, médecin légiste,
intervenant ASE, éducateur, directeur d’école, inspecteur d’académie, conseiller conjugal, témoin familial, assistant familial, juge des affaires familiales, magistrat référent, procureur
des mineurs, psychologue scolaire, éducateur spécialisé, coordinateur ASE, conseiller technique enfance, magistrat de l’enfance, assistante maternelle, personnel éducatif, bénévole
associatif, observateur scolaire
7). Textes et lois
article 222-13 du Code pénal, article 371-1 du Code civil, article 223-6 du Code pénal, loi du 10 juillet 2019, Code de l’enfance, Convention internationale des droits de l’enfant, article
375 du Code civil, décret du 20 novembre 2020, Recommandation Rec(2006)19, Code de procédure pénale, article 223-1 du Code pénal, article 222-33-2-2 du Code pénal, article
227-17 du Code pénal, directive européenne 2012/29/UE, Charte de l’enfant, article L. 112-3 CASF, Convention de Lanzarote, loi du 5 mars 2007, article 16-1 du Code civil, Code de
justice pénale des mineurs, loi du 5 mars 2007, article 16-3 du Code civil, directive 2011/92/UE, article 227-17-1 du Code pénal, article 16-4 du Code civil, loi du 4 mars 2002,
Convention de La Haye, Convention relative aux droits de l’enfant, protocole facultatif CRC, règlement européen sur la protection des mineurs
8). Notions juridiques
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
autorité parentale, intérêt supérieur de l’enfant, responsabilité pénale des parents, intégrité morale, non-assistance à personne en danger, privation de soins, vulnérabilité juridique,
atteinte à la dignité, droit à la protection, exposition à un risque, devoir de protection, violence éducative, maltraitance infantile, abus de pouvoir éducatif, droits de l’enfant, faute
parentale, abus de correction, rôle éducatif, non-respect de la dignité, protection judiciaire de l’enfant, respect de la vie privée, responsabilité parentale, privation de liberté, dommage
moral, environnement sécurisant, souffrance psychologique, intérêt vital, présomption de vulnérabilité, qualité de victime, responsabilité éducative
9). Droit européen et international
Convention européenne des droits de l’homme, CEDH, UNICEF, Convention internationale des droits de l’enfant, Recommandation Rec(2006)19, Comité des droits de l’enfant,
jurisprudence européenne, Commission européenne, Conseil de l’Europe, Directive 2012/29/UE, charte sociale européenne, rapport du Défenseur des droits, résolution européenne,
ONU femmes, traité international, juridiction européenne, obligations conventionnelles, conventions internationales, droit comparé, protection transnationale de l’enfance, Convention
inter américaine des droits de l’enfant, rapport de l’UNICEF, Convention africaine des droits de l’enfant, résolution de l’ONU, principes directeurs des Nations Unies, jurisprudence
CEDH, Observatoire des droits de l’enfant, protection extraterritoriale de l’enfant, coopération judiciaire internationale, règlement Bruxelles II bis
10). Protection de l’enfance
signalement ASE, évaluation sociale, audition de l’enfant, information préoccupante, ordonnance de placement, placement en foyer, mesure éducative judiciaire, intervention du juge
des enfants, soutien psychologique, mesure d’assistance éducative, suivi ASE, aide éducative à domicile, rapports sociaux, protection administrative, protection judiciaire, visite en
milieu familial, accueil provisoire, délégation d’autorité parentale, accompagnement parental, projet pour l’enfant, cellule de recueil des informations préoccupantes, réunion
pluridisciplinaire, plan d’aide éducative, intervention sociale, soutien parental, tuteur ASE, signalement judiciaire, information anonyme, protocole enfance en danger, signalement via
école
B). LES PHRASES JURIDIQUES
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1). Infractions physiques
- Les violences volontaires sur enfant sont réprimées même si l’auteur prétend agir dans un but éducatif.
- Un simple coup porté à l’enfant, même sans blessure visible, peut constituer une infraction pénale.
- La gifle donnée sous l’emprise de la colère parentale n’est jamais justifiée en droit.
- Une fessée répétée peut être requalifiée en violences habituelles aggravées.
- La secousse infligée à un nourrisson engage la responsabilité pénale de l’auteur, même en l’absence de lésions.
- Une blessure involontaire survenue dans un contexte de punition physique n’exonère pas de poursuites.
- Les traumatismes crâniens liés à des gestes éducatifs brutaux font l’objet d’enquêtes systématiques.
- Les violences sur mineur commises par un parent tombent sous le coup de l’article 222-13 du Code pénal.
- La justice distingue clairement les violences légères de celles tolérées autrefois à des fins correctrices.
- Les violences habituelles sur enfant caractérisent une infraction aggravée en cas de réitération.
- Les coups et blessures infligés dans un cadre éducatif sont systématiquement pénalisés.
- L’atteinte à l’intégrité physique de l’enfant par un ascendant est toujours qualifiée de violence aggravée.
- Les violences aggravées par l’âge ou la vulnérabilité de la victime entraînent des peines renforcées.
- L’usage d’un objet contondant à des fins punitives constitue une circonstance aggravante.
- Les séquelles physiques durables observées chez l’enfant déclenchent une instruction pénale immédiate.
-
La violence ascendante est définie comme toute agression physique par un ascendant sur son enfant.
- Lorsque plusieurs personnes participent, la violence en réunion est retenue.
- La violence domestique n’est pas atténuée par le lien familial avec l’enfant.
- Les faits de violences intrafamiliales sont traités comme des atteintes graves à l’enfant.
- Le châtiment corporel, même modéré, est désormais interdit par la loi du 10 juillet 2019.
- Un coup au visage d’un mineur est systématiquement qualifié de violence aggravée.
- La bousculade d’un enfant par un parent peut être constitutive de violence dès lors qu’elle provoque une peur ou une douleur.
- Frapper un enfant avec un objet constitue une frappe avec objet répréhensible.
- Une secousse violente sur un jeune enfant constitue une urgence médicale et judiciaire.
- Le tirage de cheveux à titre de punition est reconnu comme acte de violence.
- L’enfermement punitif dans une pièce non chauffée peut engager la responsabilité pénale du parent.
- Une brûlure infligée comme sanction constitue un acte de barbarie pénalement qualifiable.
- Une saisie brutale d’un enfant peut suffire à caractériser un acte de maltraitance.
- Le syndrome du bébé secoué est souvent la conséquence d’une secousse de nourrisson banalisée par les parents.
- L’application de violence physique ritualisée dans le cadre d’une éducation sévère peut mener à une peine criminelle.
2). Infractions psychologiques
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- Les violences morales infligées à l’enfant sont reconnues comme atteintes graves à sa santé mentale.
- Les violences psychologiques, bien que non visibles, laissent des traces durables sur le développement de l’enfant.
- L’humiliation répétée est considérée comme une méthode éducative délétère par les juridictions.
- Les insultes répétées visant un mineur peuvent fonder des poursuites pour harcèlement moral.
- Les menaces utilisées comme outil d’obéissance sont interdites dès lors qu’elles provoquent une crainte réelle.
- Le rabaissement constant de l’enfant constitue une maltraitance psychique punissable.
- Le chantage affectif employé à répétition altère gravement le lien de sécurité nécessaire au développement.
- La dévalorisation de l’enfant, surtout en public, est une atteinte reconnue à sa dignité.
- L’isolement éducatif non justifié peut être interprété comme une punition psychologiquement destructrice.
- La privation d’affection est une forme de maltraitance parfois plus lourde que la violence physique.
- Le harcèlement moral parental peut être caractérisé par des remarques systématiquement dépréciatives.
- Un stress post-traumatique diagnostiqué chez l’enfant peut révéler des actes de violence verbale ou éducative extrême.
- L’altération de la santé mentale d’un mineur engage la responsabilité de l’auteur des actes.
- Le déni affectif, s’il est prolongé, est analysé comme une négligence émotionnelle grave.
- L’emprise parentale peut être constituée lorsque l’enfant est privé d’autonomie psychique.
-
Un climat de terreur instauré dans le foyer est incompatible avec le droit à une éducation bienveillante.
- La violence éducative verbale est pénalisée dès qu’elle est systématique et humiliatrice.
- Une dépression infantile peut être le symptôme d’une maltraitance psychologique cachée.
- La crise d’angoisse répétée chez l’enfant impose une évaluation du contexte familial.
- Le trouble de l’attachement lié à des pratiques éducatives violentes doit alerter les autorités.
- La culpabilisation constante de l’enfant altère sa confiance et constitue une forme de violence psychique.
- Le silence punitif comme mode d’éducation peut relever d’une maltraitance insidieuse.
- La privation de parole volontairement imposée est jugée contraire aux besoins fondamentaux de l’enfant.
- Le déni de parole infligé à un enfant vulnérable est un signe de carence éducative grave.
- La dévalorisation publique de l’enfant atteint sa dignité et son équilibre émotionnel.
- La répétition de reproches blessants peut être constitutive de harcèlement moral parental.
- Le surcontrôle parental menant à une peur constante est une pratique dangereuse pour la santé mentale de l’enfant.
- Le désamour affiché par le parent peut être qualifié de violence psychologique déstabilisante.
- La privation d’écoute prive l’enfant de son droit à l’expression et à la reconnaissance affective.
- Une rupture émotionnelle volontairement entretenue est une atteinte grave à la construction affective de l’enfant.
3). Procédures pénales
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
- Le dépôt de plainte est une étape cruciale pour enclencher la réponse pénale face aux violences éducatives.
- Le signalement aux autorités administratives ou judiciaires peut être effectué par tout citoyen.
- La main courante permet de documenter un fait sans lancer immédiatement une procédure judiciaire.
- Le procureur de la République peut déclencher une enquête dès qu’un danger pour l’enfant est présumé.
- La garde à vue du parent mis en cause est possible dès lors que les faits sont graves et documentés.
- L’enquête pénale est diligentée par les services de police ou de gendarmerie après un signalement.
- Une information judiciaire peut être ouverte si les faits sont complexes ou nécessitent une instruction approfondie.
- L’audition du mineur doit se faire en présence d’un professionnel habilité et dans un cadre protecteur.
- L’expertise psychologique de l’enfant peut être ordonnée pour évaluer les répercussions des violences subies.
- Le jugement correctionnel permet de trancher les délits de violences éducatives ordinaires.
- Une citation directe permet de saisir le tribunal sans instruction préalable.
- La comparution immédiate est rare dans ces affaires, sauf en cas de flagrance ou de faits graves.
- Le classement sans suite est motivé par une absence d’infraction ou d’éléments suffisants.
- Une mesure alternative aux poursuites peut être proposée en cas de faits mineurs.
- L’instruction pénale vise à déterminer la réalité et la gravité des faits reprochés au parent.
-
Une convocation devant le tribunal est émise après clôture de l’enquête ou décision du procureur.
- Le dépôt de plainte de l’enfant, via un représentant légal ou un tiers, est pris très au sérieux.
- L’ouverture d’enquête peut découler d’un simple appel anonyme s’il est crédible.
- Une commission rogatoire permet au juge d’instruction de mandater des actes d’enquête spécifiques.
- L’ordonnance de protection vise à éloigner rapidement l’auteur présumé de violences.
- L’instruction préparatoire intervient souvent en cas de violences anciennes ou dissimulées.
- La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité peut clore certaines affaires sans procès long.
- L’expertise psychiatrique du parent est parfois ordonnée pour évaluer sa dangerosité.
- Une mesure d’éloignement immédiate peut être décidée à titre conservatoire.
- L’ordonnance pénale est utilisée pour les affaires simples, sans comparution publique.
- Une plainte classée peut faire l’objet d’un recours par la victime ou ses représentants.
- La convocation en justice doit être précédée d’une communication claire des droits de la défense.
- Une mesure conservatoire peut s’appliquer même en l’absence de condamnation.
- La procédure de flagrance s’applique en cas de violence constatée immédiatement.
- La constatation de l’infraction peut être faite par les services sociaux ou les enseignants.
4). Sanctions et peines
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
L’emprisonnement est encouru dès lors que les violences éducatives ont causé un préjudice réel.
- Une peine d’amende peut sanctionner des faits de violences légères reconnues.
- Le juge peut prononcer l’interdiction d’exercer l’autorité parentale en cas de danger pour l’enfant.
- Un stage de responsabilisation est parfois imposé pour sensibiliser les parents violents.
- Une peine de sursis est envisagée lorsque le parent montre des signes de remords et de volonté de changement.
- La peine alternative permet d’éviter l’incarcération tout en maintenant une sanction éducative.
- Le travail d’intérêt général peut être ordonné en complément d’une condamnation.
- La privation de droits civiques peut être décidée en cas de condamnation grave et répétée.
- Une peine plancher peut s’appliquer en cas de récidive dans les faits de violences.
- Les dommages-intérêts alloués à l’enfant visent à compenser un préjudice moral ou physique.
- Une peine aggravée est prononcée en raison du jeune âge de la victime et du lien d’autorité.
- La révocation du sursis intervient si le parent récidive pendant la période probatoire.
- Les peines complémentaires renforcent les interdictions applicables à l’auteur des violences.
- Une sanction éducative est souvent proposée dans le cadre des alternatives aux poursuites.
- Le contrôle judiciaire permet d’assurer le suivi du parent mis en cause durant l’instruction.
- Une mesure de sûreté peut viser à encadrer la sortie de détention du parent violent.
-
L’interdiction de contact entre le parent et l’enfant est immédiate en cas de danger établi.
- Un bracelet anti-rapprochement peut être imposé pour garantir l’éloignement effectif.
- La mise à l’épreuve est conditionnée par la participation à un suivi éducatif et psychologique.
- L’obligation de soins est fréquemment ordonnée dans les cas de troubles avérés du comportement parental.
- Une peine de prison ferme peut être requise lorsque les violences ont laissé des séquelles.
- Une astreinte judiciaire est parfois utilisée pour garantir le respect d’une injonction.
- La réinsertion obligatoire fait partie des objectifs de la peine en matière familiale.
- L’obligation de suivi psychologique peut s’étendre sur plusieurs mois selon la gravité des faits.
- Un stage de citoyenneté vise à responsabiliser le parent sur les droits de l’enfant.
- Les dommages moraux sont évalués en fonction du retentissement psychique de l’enfant.
- Une peine disciplinaire peut s’appliquer au personnel éducatif auteur de violences.
- L’interdiction de territoire est parfois envisagée si l’auteur est étranger et dangereux.
- Une sanction judiciaire adaptée à l’âge des enfants victimes est toujours privilégiée.
- Une peine d’emprisonnement symbolique peut être prononcée pour marquer la gravité du geste.
5). Juridictions
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
- Le tribunal correctionnel est compétent pour juger les violences éducatives qualifiées de délits.
- Le juge des enfants peut intervenir à la fois au pénal et en assistance éducative.
- Le tribunal pour enfants juge les mineurs auteurs, mais peut aussi se saisir des situations familiales.
- La cour d’appel examine les décisions rendues par les juridictions de première instance.
- La chambre des mineurs est spécialisée dans les affaires impliquant des enfants victimes.
- Une juridiction de proximité peut traiter les infractions les moins graves sous certaines conditions.
- La juridiction pénale évalue les éléments constitutifs d’infractions liées aux violences parentales.
- Le juge d’instruction peut être saisi si les faits nécessitent des investigations complexes.
- Le juge aux affaires familiales peut suspendre temporairement l’autorité parentale.
- Le juge des tutelles intervient en cas de carence éducative manifeste.
- Le juge des libertés statue notamment sur la détention provisoire du parent mis en cause.
- Le tribunal judiciaire peut centraliser les procédures civiles et pénales concernant un même enfant.
- Le procureur des mineurs est compétent pour déclencher l’action publique.
- La chambre correctionnelle tranche les litiges relatifs aux violences légères ou modérées.
- Une juridiction spécialisée peut être saisie en fonction du profil de la victime ou de l’auteur.
-
Le juge pénal peut interdire au parent de résider avec l’enfant durant une période déterminée.
- La juridiction compétente est déterminée en fonction du domicile de l’auteur ou du lieu des faits.
- Le tribunal de grande instance est désormais fondu dans le tribunal judiciaire.
- La cour de cassation peut être saisie pour contester une mauvaise application du droit.
- La juridiction civile peut prononcer des mesures éducatives sans volet répressif.
- La chambre correctionnelle pour mineurs se prononce sur les infractions avec victime enfant.
- La juridiction des mineurs agit en protection comme en répression.
- La juridiction pour mineurs peut interdire le droit de visite à titre conservatoire.
- La commission des droits de l’enfant évalue la conformité des décisions au regard des normes internationales.
- Le tribunal des affaires familiales est régulièrement saisi pour les conflits d’autorité parentale.
- Une juridiction pénale spécialisée traite les violences intrafamiliales dans certaines régions.
- La chambre de l’enfance propose une approche pluridisciplinaire en lien avec la protection.
- Le tribunal des mineurs traite aussi bien les mineurs auteurs que les enfants en danger.
- Une juridiction de première instance rend les décisions initiales dans la chaîne judiciaire.
- Le juge de l’enfance a pour mission principale de protéger les mineurs exposés à des violences parentales.
6). Acteurs
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
- Le parent violent encourt des sanctions pénales dès lors que les faits sont caractérisés.
- L’enfant victime bénéficie d’une protection spécifique au titre de sa vulnérabilité juridique.
- L’enseignant témoin de violences a l’obligation morale et légale d’effectuer un signalement.
- L’assistant social joue un rôle clé dans l’évaluation du danger et le suivi des familles.
- Le médecin scolaire peut alerter les autorités s’il constate des signes de maltraitance.
- Le psychologue de l’enfance intervient pour évaluer les conséquences psychiques des violences subies.
- Le juge pour enfants statue sur les mesures d’assistance éducative et les éventuelles suspensions parentales.
- Le procureur déclenche l’action publique en cas de violence constatée ou dénoncée.
- L’avocat pénaliste assure la défense du parent poursuivi ou la représentation de la victime.
- Le policier chargé de l’enquête procède à l’audition des témoins et au recueil des preuves.
- Le médecin légiste rédige des certificats médicaux établissant les atteintes corporelles.
- L’intervenant ASE accompagne les familles dans le cadre d’une mesure de protection judiciaire.
- L’éducateur intervient à domicile pour encadrer les pratiques parentales dans un cadre non violent.
- Le directeur d’école est souvent le premier à identifier un enfant en souffrance.
- L’inspecteur d’académie peut ordonner une enquête interne en cas de signalement d’un enseignant.
-
Le conseiller conjugal peut détecter des conflits familiaux violents ayant un impact sur l’enfant.
- Le témoin familial peut être entendu sous serment pour corroborer des faits de violence.
- L’assistant familial signale les maltraitances observées lors de visites en milieu naturel.
- Le juge des affaires familiales peut retirer partiellement ou totalement l’autorité parentale.
- Le magistrat référent pour la protection de l’enfance coordonne l’action des juridictions spécialisées.
- Le procureur des mineurs veille à la cohérence de la réponse judiciaire face aux violences familiales.
- Le psychologue scolaire collabore avec les services sociaux pour signaler les situations à risque.
- L’éducateur spécialisé intervient dans les situations de grande vulnérabilité familiale.
- Le coordinateur ASE pilote les mesures éducatives décidées par le juge des enfants.
- Le conseiller technique enfance assure le lien entre la collectivité et les structures d’accueil.
- Le magistrat de l’enfance est sollicité dans les situations complexes ou chroniques.
- L’assistante maternelle alerte parfois les services sociaux à la suite de confidences d’un enfant.
- Le personnel éducatif peut constater des troubles du comportement révélateurs de violences.
- Le bénévole associatif participe au soutien psychologique des mineurs victimes.
- L’observateur scolaire rend compte d’un mal-être persistant pouvant cacher une situation de violence domestique.
7). Textes et lois
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
- L’article 222-13 du Code pénal réprime les violences commises sur mineur de moins de 15 ans.
- L’article 371-1 du Code civil interdit toute violence physique ou psychologique dans l’exercice de l’autorité parentale.
- L’article 223-6 du Code pénal sanctionne l’omission volontaire de porter secours à un mineur en danger.
- La loi du 10 juillet 2019 a marqué une avancée majeure dans l’interdiction des violences éducatives ordinaires.
- Le Code de l’enfance regroupe les principales dispositions relatives à la protection des mineurs.
- La Convention internationale des droits de l’enfant impose aux États de protéger l’enfant contre toutes formes de violences.
- L’article 375 du Code civil fonde les mesures d’assistance éducative lorsqu’un mineur est en danger.
- Le décret du 20 novembre 2020 précise les modalités d’évaluation sociale en matière de protection de l’enfance.
- La Recommandation Rec(2006)19 du Conseil de l’Europe appelle à l’abolition des châtiments corporels.
- Le Code de procédure pénale encadre les modalités de poursuite des infractions intrafamiliales.
- L’article 223-1 du Code pénal définit la mise en danger délibérée de la vie d’autrui.
- L’article 222-33-2-2 du Code pénal traite du harcèlement moral pouvant s’appliquer dans le cadre familial.
- L’article 227-17 du Code pénal réprime la soustraction par un ascendant aux obligations éducatives.
- La directive européenne 2012/29/UE garantit les droits des victimes, notamment les enfants.
- La Charte de l’enfant affirme le droit de tout mineur à une éducation non violente.
-
L’article L.112-3 du CASF impose aux établissements de signaler tout danger pour un enfant accueilli.
- La Convention de Lanzarote impose une protection active contre les violences sexuelles, y compris dans le cadre familial.
- La loi du 5 mars 2007 réforme la protection de l’enfance en renforçant les mécanismes de signalement.
- L’article 16-1 du Code civil protège le droit à l’intégrité physique de toute personne, y compris l’enfant.
- Le Code de justice pénale des mineurs encadre les droits et garanties procédurales des enfants impliqués.
- L’article 16-3 du Code civil encadre les atteintes à l’intégrité du corps humain, même à des fins prétendues éducatives.
- La directive 2011/92/UE harmonise les sanctions pour les infractions contre les enfants dans l’Union européenne.
- L’article 227-17-1 du Code pénal concerne l’exposition de mineurs à des situations de danger moral.
- L’article 16-4 du Code civil renforce le principe d’inviolabilité du corps humain.
- La loi du 4 mars 2002 consacre les droits de l’enfant au sein de la famille.
- La Convention de La Haye organise la coopération internationale en matière de protection de l’enfance.
- La Convention relative aux droits de l’enfant ratifiée par la France renforce les obligations légales.
- Le protocole facultatif CRC ajoute des mécanismes de plainte individuels pour les enfants.
- Le règlement européen sur la protection des mineurs facilite les coopérations transfrontalières.
- Le cadre juridique international renforce l’interdiction universelle des châtiments corporels envers les enfants.
8). Notions juridiques
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
- L’autorité parentale ne donne aucun droit à l’usage de la violence, quelle qu’en soit la forme.
- L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer sur toute considération éducative invoquée par le parent.
- La responsabilité pénale des parents est engagée en cas de violences, même dites éducatives.
- L’intégrité morale de l’enfant est protégée au même titre que son intégrité physique.
- La non-assistance à personne en danger peut être retenue à l’encontre d’un parent témoin passif.
- Une privation de soins décidée à titre disciplinaire constitue une infraction.
- La vulnérabilité juridique de l’enfant justifie l’aggravation des peines prévues par le Code pénal.
- L’atteinte à la dignité de l’enfant est prohibée, y compris par les formes de punition verbale.
- Le droit à la protection de l’enfant est garanti par de multiples textes nationaux et internationaux.
- L’exposition à un risque de violence, même non réalisée, suffit à motiver une mesure de protection.
- Le devoir de protection de l’enfant incombe tant aux parents qu’aux institutions scolaires.
- Toute forme de violence éducative est incompatible avec les principes fondamentaux du droit de l’enfant.
- La maltraitance infantile inclut les violences physiques, psychiques et les négligences graves.
- L’abus de pouvoir éducatif est sanctionné dès lors qu’il engendre peur ou souffrance chez l’enfant.
- Les droits de l’enfant incluent le droit à la sécurité affective et à la considération.
-
Une faute parentale caractérisée peut entraîner le retrait partiel ou total de l’autorité parentale.
- L’abus de correction ne peut plus bénéficier d’aucune tolérance, même culturelle ou religieuse.
- Le rôle éducatif du parent ne justifie en rien une atteinte aux droits fondamentaux de l’enfant.
- Le non-respect de la dignité de l’enfant peut suffire à motiver une condamnation.
- La protection judiciaire de l’enfant s’active dès lors que des faits inquiétants sont signalés.
- Le respect de la vie privée de l’enfant inclut la préservation de son intégrité mentale.
- La responsabilité parentale doit s’exercer dans un cadre bienveillant, non coercitif.
- Toute privation de liberté d’un mineur hors procédure légale est constitutive d’une infraction.
- Le dommage moral subi par l’enfant peut donner lieu à indemnisation.
- L’environnement sécurisant est un droit reconnu par les juridictions spécialisées.
- La souffrance psychologique de l’enfant est un indice majeur de maltraitance à prendre au sérieux.
- Un intérêt vital menacé justifie l’intervention immédiate des services sociaux.
- La présomption de vulnérabilité est appliquée d’office en matière de violences éducatives.
- La qualité de victime de l’enfant est reconnue même sans preuve matérielle directe, en cas de faisceau d’indices.
- La responsabilité éducative ne doit jamais se transformer en domination.
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
à cause de cela,
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
à cause de,
ainsi,
à nouveau,
à partir de là,
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Aussi,
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car,
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(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
c’est ainsi que,
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par ailleurs,
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Contraste,
D’autant plus,
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de ce fait,
de façon,
manière que,
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(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
De même,
enfin,
de nouveau
de plus,
en dernier lieu,
De plus,
de sorte que,
deuxièmement,
Donc,
en ce qui concerne,
En conclusion,
par ailleurs,
En conséquence,
En dernier lieu,
dommage encore,
En fait,
puis,
En outre,
finalement,
en particulier,
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
En premier lieu,
finalement,
En revanche,
En somme,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais,
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer,
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
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Selon,
Suivant,
Tandis que,
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Tout d’abord,
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(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
troisièmement
et ensuite,
Une fois de plus,
et puis,
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pénaliste
du cabinet Aci assurera efficacement votre défense.
Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou
bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou
victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase
d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la
chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration
pénitentiaire par exemple).
VII). — Les domaines d’intervention du cabinet Aci
(Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo
75 003 PARIS
Puis, Tél. 01 42 71 51 05
Ensuite, Fax 01 42 71 66 80
Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com
Enfin, Catégories
Premièrement, LE CABINET
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
En somme, Droit pénal (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Tout d’abord, pénal général (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal
Puis, pénal des affaires (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Aussi, Droit pénal fiscal (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
De même, Le droit pénal douanier (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
En outre, Droit pénal de la presse (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Et ensuite (Violences éducatives ordinaires : quelles infractions pénales ?)
Donc, pénal routier infractions
Outre cela, Droit pénal du travail
Malgré tout, Droit pénal de l’environnement
Cependant, pénal de la famille
En outre, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
En fait, pénal international
Tandis que, Droit pénal des sociétés
Néanmoins, Le droit pénal de la consommation
Toutefois, Lexique de droit pénal
Alors, Principales infractions en droit pénal
Puis, Procédure pénale
Pourtant, Notions de criminologie